Je réalise depuis le début du confinement à quel point je suis sensible aux éléments et au vivant qui m’entourent.
Je n’ai plus la chance d’habiter en pleine campagne comme au temps de ma tendre enfance, mais j’ai le luxe ultime d’avoir une terrasse en ville, terrasse donnant sur le toit végétalisé d’un immeuble voisin. En d’autres termes : j’ai au quotidien un accès extérieur et une vue largement dégagée.
Alors que le temps est suspendu et que les plages oisives, seule ou en compagnie de mes enfants, sont plus longues que jamais, je passe en ce printemps énormément de temps assise à ma terrasse à contempler les éléments et le vivant qui m’entourent.
