Quels mots choisir ? Comment parler de ce qui, il y a quelques semaines encore, semblait tout droit sorti d’un film de science-fiction ? Est-ce légitime de prendre la plume alors que des dizaines, centaines, et peut-être milliers de contenus similaires seront déjà écrits et partagés sur le vaste wèbe ?
Au moins ces lignes auront-elles le mérite d’apaiser un peu mon âme…
Alors que nous sommes confinés… je me replonge avec plaisir dans quelques-uns de mes écrits – comme le récit de cette si belle rencontre, dans un café, rencontre qui a une saveur plus particulière encore aujourd’hui…
J’aurais pu intituler cet article
Thérèse, ou le matin où j’ai rencontré la grande Histoire dans le café en bas de chez moi…
Alors que nous sommes confinés… je me replonge avec plaisir dans quelques-uns de mes écrits – et ce titre « odyssées immobiles » résonne tout particulièrement en ce moment …
Quand je relis les récents articles de mon blog, je réalise que ce dernier n’est pas totalement à l’image de ma vie du moment. Un lecteur fraîchement débarqué ne comprendra pas forcément comment je vis et voyage au quotidien. Je vous propose de m’accompagner à travers mes plus grands voyages du moment, mes trois odyssées immobiles, qui passent par Paris, le Mali, le Groenland et le plus profond de moi même…
Alors que nous sommes confinés… je me replonge avec plaisir dans quelques-uns de mes écrits – comme ce séjour à Marseille avec eux, où je suis censée repartir, cet été – en espérant que notre vie « normale » puisse à nouveau être possible. En attendant, belle lecture les ami.e.s !
Je ne suis pas revenue à Marseille depuis des années. La Cité phocéenne plaît ou déplaît, mais elle laisse rarement indifférent.
A chaque fois que j’y étais par le passé, c’était pour voir de chères amies. Ajouté à cela ses forts accents d’ici et d’ailleurs, son métissage, sa mer jamais loin et son ciel si bleu, chacun de mes séjours marseillais reste un excellent souvenir.
Le temps file, file, file et nous sommes déjà en septembre sans que je n’ai posé quelques lignes sur mes dernières vacances. Il est temps de rétablir cela !
Le soleil dans sa clémence quasi perpétuel affiche 28 degrés à l’ombre.
A l’horizon du bleu turquoise des ondes houleuses de la Méditerranée qui porte et téléporte, la majesté du Palais Communal, du Sénat et de la Préfecture des Alpes maritimes fait avaler des mouches aux bouches qui s’ouvrent par émerveillement !
Nous sommes à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-italienne, Nice, capitale de la cote d’Azur, cinquième commune la plus peuplée de France.
Sans démesure, la baie des anges n’a d’égal que cet ange qui susurre et murmure sans usure le cliquetis des vagues à la beauté incommensurable.*
J’ai repris l’habitude d’avoir un petit carnet de notes toujours avec moi… J’ai dernièrement été inspirée, dans un métro parisien…
3 années après la première publication de cet article, il est d’une brûlante actualité, quelques semaines après la fin de mon second congé maternité…
Je le partage à nouveau avec vous et serais heureuse d’avoir vos avis à ce propos !
Belle lecture !
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La parenthèse (enchantée ou surréaliste, selon les jours) de mon congé maternité vient de se refermer. J’ai eu droit à un mois de plus que la moyenne française, mon petit trésor franco-malien étant né bien avant son terme. J’ai passé trois mois en sa compagnie, trois mois pour faire sa connaissance, pour s’apprivoiser l’un l’autre. Trois mois où j’ai été à cent pour cent maman.
Quelques jours après avoir repris le chemin de mon bureau, je me mets au clavier. Pendant ces premiers jours, je me suis sentie plus plurielle que jamais. « Plurielle » n’est pas un terme forcément clair, cette idée nécessite une petite illustration…