Étiquette : week-end en europe

Face à la mer

Qu’il est bon de …

Sentir le soleil chauffer ma peau.

Se perdre entre le bleu du ciel et celui de la mer, la ligne d’horizon telle un miroir entre deux teintes d’une unique couleur.

Regarder les nuages se faire chasser par le soleil et observer leur ombre fuir sur le sable.

Ecouter l’écume, le va et vient de l’eau sur le sable, le roulis des grains de plage.

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Simply life !

La vie simplement. Sentir la vie par ses deux extrémités: les jeunes enfants qui crient face aux vaguelettes léchant leurs pieds et les « obuelos » qui les observent mi surveillant, mi bienveillant.

Le presque calme d’un bord de plage.

Un petit frisson quand un nuage se fait trop épais. Une courte prière pour que le soleil gagne le combat.

L’espagnol comme un murmure permanent en son de fond. Il y a peu de monde aujourd’hui, autrement ce serait plutôt une ambiance de marché, les gens s’alpaguant les uns les autres.

Le frisson persiste. Je lève les yeux au ciel. Après ce très gros nuage, le bleu semble au beau fixe. Espérons.

Le soleil a gagné, jusqu’à la prochaine nuée sans doute. Mais qu’importe, cet ensoleillement incertain me fait adorer plus encore à sa juste valeur l’astre de nos journées.

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A Vila Joioisa

Les maisons sont basses, toutes en couleurs. Ca sent bon la vieille pierre, le calme de la sieste espagnole, l’ambiance villageoise. La mer, pure, bleue, est calme et dépeuplée. Moins de dix personnes sur la plage. Je me sens en vacances, même si je sais n’être là que pour quelques heures. Il est des lieux qui apaisent, auxquels on se sent appartenir dès qu’on y passe. Ce village en fait partie. Pause déjeuner en terrasse, instant parfait. Un verre à la main, le soleil qui caresse ma peau, ma très chère amie face à moi, la mer assortie au ciel juste derrière.

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Mer

Immense étendue vierge, où tous les espoirs sont permis, telle la page d’une vie à remplir d’une éphémère encre en perpétuel renouvellement.
Doutes envolés, projets, espoirs, envies, énergies et joies.
Mer tu m’inspires, me guides, me rassures, me réjouis.
Calme et puissante à la fois.
Immobile et en éternel mouvement.
D’une absolue beauté que nul n’a pu troubler.

Un mystère sans borne qui a le pouvoir de m’apaiser.

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Où on sent le pouls espagnol…

Je rentre donc d’un long et bon week-end passé à Alicante, dans le Sud de l’Espagne. Quelle joie de vivre un bout de vie de mon amie… Loin des idées pré-conçues et des parcours touristiques, je partage avec elle son simple quotidien, ses joies, ses doutes.

La situation économique est pire que ce que je pouvais imaginer. En témoigne cette réponse à mon anodine question:
« Et toi, comment vois-tu ton avenir? »
« No future… »

Ce No future résonne et va résonner encore longtemps en moi. Je connais bien mon amie, son énergie de vie, sa bonne humeur et son esprit positif. Ce No future est loin d’être anodin, facile ou tombé par hasard dans la conversation. Il est le résultat d’années de galères, de projets avortés, d’espoirs déçus, de lendemains qui déchantent les uns après les autres.

Je reste bien sûr sans réponse. Avec seulement des picotements dans les yeux, tant je suis émue pour mon amie.

Elle me raconte ses années d’études, ses différentes reconversions et l’époque où elle avait encore l’espoir que cela serve à quelque chose. Les deux petits boulots qu’elle cumule à ce jour, les 100€ d’essence mensuelle pour parcourir les kilomètres de l’un à l’autre, alors que son salaire cumulé est loin d’atteindre notre SMIC national. Sa nouvelle formation, commencée alors qu’elle sait qu’il y a peu de chances qu’elle lui ouvre un quelconque avenir radieux. Et la vie chez ses parents, du haut de ses 30 ans. Bien sûr que ça l’énerve et qu’elle a eu envie d’en partir, elle a alors regardé les petites annonces et s’est estimée contente de pouvoir vivre chez eux.

Et puis, la vie qui reprend, toujours. Les chouettes petits moments, entre amis et famille. Tant qu’ils n’ont pas eu ça, les c*** d’en haut, ceux qui tirent les ficelles, qui jouent avec les économies de nos vies comme avec les fins fils de marionnettistes, tant qu’ils n’auront pas ça, tout ne sera pas perdu…

Car le pouls espagnol c’est aussi et surtout cela: une convivialité inégalée en Europe, de longues heures passées en terrasse à papoter de ce qui ne va pas donc, mais aussi des mille et uns petits riens qui font que la vie va toujours. De longues heures à échanger, moins légèrement qu’il y a quelques années certes, mais avec une fougue et une énergie de vivre inébranlées.
Et même s’il n’y a plus de demain, les petits présents sont bien là et comptent plus que jamais.

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4 jours en Espagne en (très) bref

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Le meilleur de mon long week-end espagnol en un son et trois photos souvenirs !
(et le reste vient la semaine prochaine)

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[audio:https://www.curieusevoyageuse.com/wp-content/uploads/2012/05/mer.mp3]

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3 jours à Stockholm: en pratique…

Stockholm

Je vous ai donc livré mes impressions et ressenti au jour le jour (voir mon journal de bord à Stockholm, la suite de ce voyage ou encore la fin de ce voyage en Suède).
Aujourd’hui, un article plus pratique pour ceux qui préparent un départ.
Par ici pour organiser son voyage.

Mon programme à Stockholm :

(qui ne comprend pas du tout tous les « incontournables », mais que j’ai créé au feeling et sur les conseils coup-de-coeur d’autres voyageurs – étant partie seule, j’ai fait par ailleurs l’impasse sur la vie nocturne)

Jour 1:

– flânerie à Gamla Stan
– balade sur l’île Söderman (plus on va vers le Sud, plus c’est mort calme)
– musée Fotografiska (prévoir au moins deux heures sur place, et s’arrêter au café quand le soleil descend)

Jour 2:

– balade à Östermalm (prendre le soleil sur la rue Strandvägen)
– visite du Musée Vasa
– balade sur Djurgården (et notamment sur la baie de Djurgårdenbrunnsviken)
– arrêt à Rosendals Trädgård
– balade sur Skeppsholmen (l’île au musée) – y ajouter la visite de musées (nombreux et réputés) si le coeur vous en dit

Jour 3:

– tour de Djurgården en vélo
– trajet jusqu’à Lindingö (en vélo ou tramway + bus)
– Millesgården (prévoir au moins une heure trente sur place)
– dernière flânerie à Gamla Stan

A manquer sous aucun prétexte: mon top 3 (ex æquo) !

– Fotografiska (http://fotografiska.eu/)
– Millesgården (http://www.millesgarden.se/)
– Rosendals Trädgård (http://www.rosendalstradgard.se/)

Où voir la ville d’en haut?

– au Och Himlen Därtill, un verre à la main au 26ème étage de cet immeuble au 78 rue Götgatan – la vue sur la ville à 360° est imbattable ! (http://www.restauranghimlen.se/)

Stockholm

Où faire une pause?

– au café de mes trois  endroits préférés suscités
– dans la vieille ville (à Sundbergs Konditori par exemple, la plus vieille pâtisserie de la ville – mais bondée lors de mon passage / heureusement, tout plein d’alternatives s’offrent à qui lève le nez)
– sur le bateau Chapman (sur l’île aux musées – le bar d’une auberge de jeunesse, sur un bateau ! le café le moins cher du séjour à 20 couronnes seulement)

Autres petites remarques:

– la vie est chère (plus 10% qu’à Paris – le café à 30 couronnes, soit 3€30)

– on n’utilise pas l’euro mais la couronne suédoise (10 couronnes = 1€10)

– plutôt que l’Arlanda Express, on peut prendre le bus depuis l’aéroport (100 couronnes au lieu de 280 pour seulement 20 minutes de plus)

– Stockholm c’est la ville idéale pour le shopping (boutiques de créateurs fashion et de design sont très faciles à trouver – tous les guides de voyage en parlent)

– il y a tout plein d’autres musées à voir (le Vasa et son immense bateau de 1628 incroyablement conservé vaut par exemple le coût… voir http://www.vasamuseet.se/en/)

– pensez à goûter le Fiskgryta, la casserole de poissons proche du ragoût

– vous verrez des H&M à tous les coins de rue

Et bien sûr…

– si vous en avez les moyens, je vous conseille de dormir au Scandic Grand Hotel. Je ne suis pas objective, mais dire que j’ai vraiment vraiment apprécié, c’est encore en dessous de la réalité !
Pour ceux qui auraient raté le début, c’est ici que se trouve l’explication: je suis partie à Stockholm car j’ai eu l’occasion d’être gracieusement hébergée par le Scandic Grand Hotel. C’est un hôtel tout récent (ouvert en octobre dernier), qui se veut être l’hôtel vedette de la marque. Ambiance cosy et design à la fois, lounge, bar et restaurant extrêmement agréables, personnel aux petits oignons… le tout dans un environnement respectueux de la planète! On peut dire qu’ils ont réussi leur pari.
Toutes les infos sur l’hôtel, c’est par ici.

Ressources en lignes pour préparer votre voyage à Stockholm :

visitsweden.com / visitstockholm.com / guide-stockholm.fr

Bon voyage !

*°*Pour organiser votre prochain voyage en Europe ou ailleurs, je vous recommande chaleureusement les services d’Evaneos, qui vous met en contact direct avec des agences de voyages basées dans les destinations… et pour qui je travaille depuis des années !*°*

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Stockholm #3: Où le voyageur s’attache à la ville

Sur les (décidément très bons) conseils de Matilda, concierge à l’hôtel, je me décide pour une balade en vélo pour ce troisième jour à Stockholm. Je tenais à faire une virée dans l’archipel, mais les bateaux ne fonctionnent pas tous avant mai, les programmes des visites se calent sur le rythme de la nature.

Qu’importe ! je choisis de revenir sur l’île que j’ai entrevue hier. J’avais déjà beaucoup aimé Rosendals mais aussi la balade sur la côte Nord de l’île le long de Djurgårdenbrunnsviken. Je fais le tour de Djurgården en vélo. Je ne ferai aucun halte sur les lieux touristiques, comme le parc Skansen qu’on m’a pourtant recommandé. Je préfère me laisser absorber par la nature environnante: écouter les oiseaux dans les arbres ou ceux qui survolent les eaux, regarder les nuages charger le ciel, observer la nature qui se réveille peu à peu. J’en oublie que je suis dans une capitale et ai parfois l’impression d’être dans un port d’un village de pêche.

Je pars ensuite en quête de Millesgården. Carl Milles est un des sculpteurs suédois les plus connus. Il a notamment été l’élève de Rodin. Sa maison est devenue un musée. Le chemin pour y arriver n’est pas des plus agréables: je longe un longue route droite qui se transforme en autoroute et traverse une zone industrielle. Mais, esprit fonctionnel scandinave oblige, il y a une piste cyclable jusqu’au bout. J’emprunte ensuite un long pont de bois (réservé uniquement aux piétons, vélos et train) pour atterrir sur une nouvelle île: Lidingö. Je rejoins rapidement Millesgården.
Les statues y sont superbement mis en espace. Certaines flirtent avec les nuages. Les voir dans les airs, certaines perchées sur de hauts poteaux, avec la ville, le lac et les cieux en arrière-plan est d’une douce féérie. Un endroit hors du temps, qui sort de l’ordinaire. Certaines statues sont d’inspiration gréco-romaine, d’autres chrétienne. On se sent ici aux portes du royaume des dieux. La poésie se mêle à la nature avec légèreté et gaieté.
Le studio de l’artiste me ravit. Il est des lieux inspirants et celui-ci en fait partie. Tout de blanc, de luminosité et d’apesanteur. Une arche immense de bois peint fait office de plafond. Les sculptures simples, puissantes, paraissent animées. Cet endroit a une âme. Celle de Carl Milles sans doute.

Je pédale ensuite en sens inverse. Je me décide pour une dernière pause gourmande dans la vieille ville – j’en aurais fait beaucoup ce week-end et me serais régalée de pâtisserie à la cannelle sous toutes ses formes.
Je regarde le temps s’allonger derrière ma tasse de thé. Le ciel est laiteux aujourd’hui, il est assorti à mon thé Chai. La ville est câlme en ce lundi de Pâques. Les rues de Gamla Stan sont tout de même encore sur le qui-vive pour accueillir les touristes. Et il y en a. J’ai du mal à différencier les Suédois des autres Nordiques: leurs langues sonnent pareil à mon oreille ignare, mais je pense que beaucoup des Blonds que je croise ne sont pas du cru. Je n’aurais pas rencontré beaucoup de Suédois. Seulement mes très agréables hôtesses du Scandic Hotel, avec qui j’aurai échangé d’agréables courts moments.
Pour le reste des Stockholmois, je ne pourrais que faire des suppositions. Ils ont l’air heureux, calme et d’humeur égale. Aimant la famille: ce n’est pas rare de croiser des poussettes « doubles » dans les rues de la ville. Je me sens très à l’aise ici, et même si le Suédois est toujours ravissant, aucune condescendance ou autre mépris ne se lit dans ses yeux. Mais je ne passe pas assez de temps ici pour en savoir plus sur ces gens à la si curieuse langue.

Je bats le pavé pour rentrer à l’hôtel, en enjambant une fois de plus les eaux qui m’en séparent. J’admire pour la dernière fois les belles maisons: jaunes, roses ou blanches, les charmantes et simples façades se répètent le long des berges dans une ensemble harmonieux et reposant.
Je sens déjà que la douce fraîcheur de Stockholm va me manquer…

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Stockholm #2: Où le charme fait effet

Attablée devant un copieux petit-déjeuner je m’interroge: comment une ville peut-elle me laisser indifférente? Je suis peut-être résolument une fille du Sud?…

Je reprends le pavé en me dirigeant vers Djurgården, l’île aux loisirs. Je croise en chemin un marché aux puces. Même les puces sont propres et bien organisées ici, aïe j’ai peur d’être hermétique aux charmes de l’organisation scandinave.

Mais c’est sans compter sur les effets de l’île Djurgården. Sur les conseils de Matilda, la concierge de mon hôtel, je me dirige vers Rosendals Trädgård. Il s’agit de potager et verger situés tout près du pavillon royal de Rosendals.

Je prends un délicieux bain de soleil. Je sens la température monter, doucement et le soleil caresser mon visage. Je sens que la chaleur de Stockholm est aussi en train de m’atteindre: autour de moi, que des arbres, des champs et des Suédois en mode « bronzette ». Un gai brouhaha se mêle aux chants des oiseaux.

[audio:https://www.curieusevoyageuse.com/wp-content/uploads/2012/04/rosendals-cafe.mp3]

Je me régale de pâtisserie et de verveine du verger. Rosendals est un océan de nature sur une île au coeur de Stockholm. Je me demandais hier où étaient les habitants de la ville, j’ai ici un début de réponse: dans les champs!
Et là, je comprends ce que je n’avais pas saisi jusqu’alors: Stockholm est engourdie et se réveille à peine de son hiver. La nature est entre-deux… Je sens l’inspiration qui monte en moi.

Stockholm, entre vert et bleu. La ville est verte, même si ses parcs sont encore endormis. La nature se réveille à peine, encore parsemée de neige, là où le soleil n’atteint pas le sol. Hier, il est même tombé quelques flocons semblables à de la poussière de neige, entre deux rayons de soleil. Les très nombreux parcs et espaces verts sont encore engourdis; entre la blancheur de la neige et la verdure à venir ils n’ont pas encore revêtu un bel habit. Mais Stockholm reste verte en toute saison par l’attitude de ceux qui la peuplent. Pas un seul papier au sol. Tout se trie ici. Les espaces verts sont parfaitement préservés. L’eau des lacs et des fleuves parait si pure qu’on pourrait la puiser et la boire telle quelle.

Et l’eau, justement, si présente dans la ville. Stockholm, capitale du bleu. Impossible de se rappeler le nom des eaux qui la quadrillent: Riddarfjärden, Arstaviken Saltsjön, je dois recopier ces noms depuis mon guide, je suis loin de les avoir mémorisés. Fleuves, lacs, mer, peut-être même ruisseau… Qu’importe, l’eau est partout, vierge, belle et vive. Elle donne fraîcheur, énergie et majesté à la ville. La profondeur de son bleu s’accorde à ravir avec la clarté des cieux d’avril.

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Stockholm #1 Où le voyageur dompte (très) doucement la ville…

Premier matin dans les rues de Stockholm. Je me balade en allant vers le Sud. Gam Stan d’abord, puis Söderman.

Je suis surprise par la luminosité. Nous sommes début avril et la nature n’a pas encore entamé sa renaissance, mais la lumière est là: forte, puissante, et d’autant plus forte car elle se reflète dans les eaux de la ville.

Les rues sont propres. Les gens ont l’air aimables, calmes, paisibles. L’ambiance est très agréable. Mais… tout me semble un peu trop lisse.

Tout est bien organisé, fonctionnel, facile à l’emploi. Calme, volupté et bien-vivre. Je lis dans mon guide que, concernant le design, la devise des Suédois pourrait être « la beauté utile ». Ca définit bien ce que je ressens. Une beauté utile, simple et pour tous. Je me sens ici au royaume du beau, du propre et du fonctionnel. Et c’est calme, trop peut-être, la ville manque d’aspérités, de caractère peut-être. Si elle vit, je n’entends rien. Je tends l’oreille et ouvre l’oeil pourtant, je suis aux aguets. Stockholm semble à peine murmurer. Parfois des mouettes ou le cliquetis des bateaux rompent ce murmure, heureusement.

Les rues que je traverse sont pour beaucoup silencieuses et… vides. Nous sommes pourtant samedi après-midi!

Après cette balade de découverte, qui me laisse mi-figue mi-raisin, je termine cette journée par la visite du musée Fotografiska. C’est un des meilleurs musées que je n’ai jamais visités. Les quatre expositions proposées, bien que dans des styles très variés, me plaisent toutes. Je découvre deux photographes majeurs, Anton Corbijn et Steve Schapiro. Je suis émue aux larmes par les photos d’enfants soldats en Afrique, et je souris devant les photos d’un Paris vus par un Hongrois dans les années 1930. Je suis surprise d’avoir tant de sentiments différents à quelques pas d’écart.

C’est un sentiment de plénitude qui l’emporte quand j’arrive à l’étage supérieur de Fotografiska: le café du musée est la perfection incarnée (si, si, je n’exagère pas). Immense baie vitrée tournée vers le fleuve, thé et café gratuits à volonté, le tout meublé et cosy et design. Le soleil se couche lentement, j’ai la tête à hauteur de mouettes. Ca papote entre amis, ça photographie. C’est le genre d’endroits qu’on ne veut pas quitter.

Il est près de 21 heures, je prends le chemin de l’hôtel. Je croise beaucoup de mouettes et quelques ponts. L’eau est à nouveau partout sur ma route. Cette fin de journée m’aide à dompter doucement la capitale.

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