Catégorie : Art

Lieu d’être – Danser une utopie !

Aujourd’hui je vous invite à un voyage utpico-dansant en vous livrant quelques lignes inspirées d’un projet de danse contemporaine…

Dimanche j’ai dansé à Paris.

Dimanche, j’ai dansé au balcon d’un inconnu sur une place qui ne m’était pas trop connue et face à des gens que je ne connaissais pas.
C’est ce que j’aurai écrit si cela ne s’était pas passé au sein de la compagnie Acte.
En réalité, dimanche, j’ai dansé à Paris, au balcon de mes complices-co-danseurs-amateurs-hébergeurs sur une place qui est devenue mon terrain de jeux depuis une dizaine d’heures déjà face à des curieux sans doute touchés par les gesticulations de soixante personnes utopiques.

Ces lignes méritent sans doute quelques explications pour être comprises…

Mi-avril, je tombe par hasard sur le mur facebook d’un guide parisien relayant une drôle d’information : « Participez à un casting sauvage pour un spectacle de rue contemporain ! ».
Parfois les choses se font facilement : je viens justement de terminer un projet danse, moi qui aime tant cet art et ne demande qu’à en commencer un autre. Et, alors que mon agenda est rempli pour les deux mois à venir, je vois que la seule contrainte demandée, la présence, n’en sera pas une pour moi – je suis par miracle disponible pour la dizaine de répétitions obligatoire en quatre semaines. Je visionne le « teasing » vidéo du spectacle et, sans pour autant très bien comprendre, j’adhère immédiatement à l’univers. Je veux en être !
Je me rends à une réunion d’information. Je ne retiens que quelques mots : tout le monde est le bienvenu, comme il est. Et surtout : ce projet c’est une utopie, faire que la danse soit un vecteur de rencontre et d’humanité. Ou bien Annick prononce quelques phrases de cet ordre qui déposent ces idées en moi.

Première répétition : je m’y rends stressée et fatiguée, on est vendredi soir, la semaine a été difficile. Ce sera quitte ou double pour ce projet, ça demande pas mal d’investissement personnel et je le ferai entièrement ou pas.
La réalité dépasse mes attentes. Nous passons plus de trois heures à cinquante dans une salle de réunion. Annick arrive à nous guider, nous mettre à l’aise. La magie est là : un lien se crée entre nous. Lien par le mouvement. Par la volonté de vivre un moment ensemble. De vivre un moment gratuit, qui ne vaut rien si ce n’est le partage d’humanité qu’il permet.

Les répétitions suivantes vont crescendo : comment on gesticule sur le parvis d’une gare, en plein Paris, comment on y crée des pas de danse, alors que beaucoup n’ont jamais pratiqué cet art. Comment on monte ensuite pour la première fois au balcon et on s’y retrouve isolé et pourtant plus que jamais solidaire avec son groupe. Comment la musique inconnue jusqu’à il y a peu devient un guide, un fil conducteur, une inspiration…

Et les sourires, les joies, les exigences, les envies de bien faire, de se donner sous son plus bel angle, d’offrir le meilleur de soi pour que chacune des répétitions et des représentations se passe dans la plus grande harmonie qui soit.

Alors oui, l’utopie est déjà en marche et s’est incarnée en chacun des moments partagés sur la Place Fresnay.
Merci Annick, tu nous as ouvert les portes de ton bien bel univers et tu nous as même laissé la chance d’en créer un bout avec toi…

LIEU D’ETRE, Manifeste chorégraphique pour l’utopie d’habiter
› spectacle gratuit et tous publics
› vendredi 1er juin à 19h | samedi 2 juin à 19h | dimanche 3 juin à 15h30
› RDV Place Henri Frenay (à côté de la Gare de Lyon), Paris 12ème

Infos sur la compagnie.

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Pékin Underground, un autre visage de la Chine !

Pékin Underground, La rébellion des enfants du capitalisme rouge est un webdocumentaire que je vous recommande chaleureusement!
Que vous connaissiez la Chine ou non, que vous soyez sensible à la culture punk ou pas, lancez-vous et pénétrez cet étrange univers… On accompagne le réalisateur Alain Le Bacquer dans sa plongée sous-terraine: il suit les artistes chinois underground depuis 2001. C’est décalé, optimiste et déjà historique par certains aspects.

Pour ceux qui connaissent déjà Pékin, cela les aidera à comprendre ce qui se cache derrière le complexe artistique aujourd’hui le plus célèbre de Chine (pour ne pas dire le centre de la nouvelle industrie artistico-financière) qu’est 789.

Et pour tous, ce webdocu permettra de voir la Chine sous un autre angle: plus de dix ans de culture underground pékinoise synthétisées en trente minutes, c’est un beau challenge qu’a réussi à tenir Alain Le Bacquer!

A lui la parole:

Pékin est pour moi l’antithèse de Shanghai. Plus dure, plus authentique, elle est surtout devenue ces dernières années, le lieu de prédilection de l’Avant-garde chinoise. Depuis mon premier voyage en 2001, elle a bien changé! Pressé par l’enjeu des JO de 2008, le gouvernement chinois veut en faire la vitrine architecturale de la Chine de demain. Mais derrière cette façade en travaux, je suis allé à la rencontre d’une autre Chine plus poétique et populaire au sens noble du terme. Ces protagonistes : des artistes, des musiciens de Rock, des écrivains, des lolitas technoïdes, des filles de bars, des étudiants, de jeunes migrants… font le Pékin d’aujourd’hui. Un mélange hétéroclite qui donne son caractère à cette mouvance « underground ». Issus de la politique de l’enfant unique, les « petits fils de Mao » goûtent aux joies et aux déconvenues de l’individualisme sur fond d’internet, de musique techno, de fringues, de business et de sexualité. En devenant beaucoup plus individualistes que leurs aînés, les « enfants du Capitalisme Rouge » ont inventé un mode de vie qui leur est propre.

Pour voir le webdocumentaire, c’est par ici (il dure 30 minutes).

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2 superbes « Itinéraires de Voyageurs » // Portugal & Japon

Il est rare de trouver un livre qui donne vraiment envie d’une destination sans pour autant totalement la déflorer. C’est le type de livre que je cherchais avant de partir en week-end à Lisbonne. Et par un heureux hasard, je vois Julie Sarperi quinze jours avant mon départ alors qu’elle avait sous le bras son livre tout fraîchement sorti de l’impression. Je le feuillette, en trois minutes je sais que ce livre sera l’un d’eux…

Vous l’avez compris, il ne faut pas manquer PortugalItinéraires de voyageurs! Que vous connaissiez ou non ce pays, qu’il soit sur votre liste de destinations ou pas, il vous emportera… Je vous avais déjà parlé de Julie et de l’un de ses carnets numériques en ces pages, elle m’avait totalement charmée. Et bien, avec ce petit bijou, le charme opère encore et en plus c’est un bel objet, qu’on garde avec plaisir sur sa table de chevet. Le livre est aux antipodes du guide de voyage, et si l’auteur n’a pas séjourné plus d’un mois dans le pays du bout de l’Europe, elle nous réserve un regard personnel et une magnifique invitation au voyage.

Deux belles petites citations:

Le Portugal est un pays sensible, nostalgique, rêveur. J’ai trouvé qu’on se ressemblait un peu.
C’est son histoire à elle surtout. On dit « prendre la route » mais moi je crois que c’est elle qui nous prend.

Et s’il fallait encore vous donner envie, Julie Sarperi signera son livre le samedi 17 mars à Paris.

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Et si le titre de cet article parle aussi du Japon, c’est car les décidément très chouettes Editions Nomades ont également sorti un livre sur le Japon, dans la même collection. Ayant adoré cette première découverte, j’ai voulu me laisser tenter par le second opus de la collection. Je me suis rendue à une séance de dédicace où les deux auteurs étaient présents. L’occasion de découvrir leur originaux, en grand format, et de rencontrer deux personnes délicates, modestes et inspirantes.

Je suis donc passée à l’acte et je n’ai pas été déçue! Japon, Itinéraires de voyageurs est aussi un pur plaisir en feuilles.

Yann Breton et Masalo Tokuda nous font pénétrer leur univers avec délicatesse. La seconde est japonaise, et le premier, son époux, côtoie le pays depuis plus de 15 ans. Ils nous livrent ici la quintessence de leurs nombreux voyages: des destinations incontournables, comme Tokyo & Kyoto, mais aussi et surtout des petits bouts de paradis dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
Ce livre-ci, pour le coup, est presque un guide de voyage tant il est documenté et précis. Et cela n’enlève pourtant rien à sa poésie, notamment grâce aux superbes aquarelles de Yann…

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Et pour continuer ces beaux voyages sur le web, c’est par ici pour l’univers de Julie, et par là pour celui de Yann (et encore par là pour les Editions Nomades)!

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Un bel album contre le racisme !

J’ai un gros faible pour les livres de chansons pour enfants. J’en offre beaucoup, je m’en offre même parfois. J’aime cette alchimie entre une chanson et une illustration, souvent dans un univers très poétique.

Trois de mes très bonnes amies d’enfance m’ont offert il y a quelques années un tel livre, intitulé Chanter contre le racisme. Elles ont vu très juste: format idéal, thème idéal, le cadeau parfait donc!

Ce livre-album recèle 18 titres de chanteurs tous aussi talentueux les uns que les autres, Pierre Perret et son incontournable Lily, Maxime le Forestier et Né quelque part, Claude Nougaro et Amstrong… Un régal des oreilles du début à la fin.

Avec une mention spéciale pour Maria Szusanna de Michèle Bernard, que je ne connaissais pas. Son dernier couplet a longtemps résonné en moi. J’ai mis quelques temps à comprendre qu’il me faisait penser à une très chère amie…

Ô, Maria Szusanna où es-tu
Est-ce de t’avoir aperçue
A belles dents croquer ta vie Manouche
Que j’ai eu dans la bouche
Ô, ce désir si fort de partir
Et chanter pour ne pas trahir
L’enfant qui va sa vie coûte que coûte
Sur l’infini des routes

Comme il est très justement écrit dans l’introduction de l’album:

La chanson n’a jamais cessé de parler de notre temps. Autrefois, elle se faisait gazette pour relater faits divers et air(s) du temps. Maintenant encore, elle continue de consigner la mémoire de nos vies, de nos joies, de nos peines, de nos espoirs comme de nos indignations. (…)

Ce livre est une anthologie tirée d’une veine désormais féconde, comme la bête qui la nourrit. Fasse que le chant pluriel et multicolore des Hommes épuise un jour racisme, anti-sémitisme et xénophobie. Car « de n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur / la musique est un cri qui vient de l’intérieur ».

Vous l’aurez compris, un cadeau à faire ou à se faire sans modération, et ce sans limite d’âge aucune !
Connaissez-vous ce livre ?

Cliquez par ici pour acheter Chanter contre le racisme !

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Lecture: Shenzhen de Guy Delisle

Un ami m’a récemment recommandé la lecture de Shenzhen de Guy Delisle. Je l’avais déjà croisé en librairie (le livre, pas l’auteur), mais je ne m’étais jamais arrêté sur son cas. Erreur, mais mieux vaut tard que jamais !

Shenzhen est une bande dessinée qui retrace la première expérience de son auteur à Shenzhen. Comment il débarque sur cette autre planète, en 1997, avec aucune idée de ce qui l’attend là-bas. Comment il fait face aux manières de travailler dans un studio chinois, aux antipodes d’un studio occidental…
C’est parfois drôle, parfois triste, très souvent touchant. Ou comment la Chine était (et est souvent encore) impénétrable, différente, et parfois effrayante. Je me suis reconnue dans pas mal de situations, et je pense que ces pages rappelleront des souvenirs de premiers voyages à pas mal de voyageurs ayant foulé le sol chinois !
Par exemple, les deux extraits ci-dessous me parlent beaucoup…

 

Cette expérience de Guy Delisle en Chine a été plutôt difficile, et il ressort du livre une atmosphère parfois tristouille. Il n’en reste pas moins réaliste et juste à mon sens: la découverte de la Chine n’est pas facile, il est difficile de la cerner du premier coup et le fossé culturel est immense… pour le pire parfois, mais aussi pour le meilleur pour qui aura la patience et la curiosité à propos.

Guy Delisle, d’origine canadienne, a d’autres bédés à son actif, et notamment trois où il évoque d’autres destinations où il a séjourné, à savoir Pyongyang, Rangoon ou Jérusalem… Je ne vais pas tarder à me les procurer!

En faisant des recherches pour cet article, je viens d’apprendre que Guy Delisle a remporté le Fauve d’or du meilleur album du festival d’Angoulême pour Chroniques de Jérusalem cette année. Je colle donc (presque) à l’actualité, et ça ne me motive que plus pour découvrir ses autres albums !

Et vous, chers lecteurs, connaissez-vous cet auteur?!

C’est par ici pour se procurer Shenzhen en ligne.
Extraits empruntés ici – le blog de l’auteur, c’est par là !

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Danser !

Quand tu danses les anges rient… Ces quelques mots d’une vieille chanson pour essayer de définir l’indéfinissable : le sentiment de plénitude ressenti quand je danse.

La danse est entrée dans ma vie par hasard : ma sœur aînée faisait de la danse classique, j’en ferai aussi. Une danse difficile, surtout pour qui n’a pas le corps taillé pour. Des années à regarder les autres avec envie, à me dire que je ne serai jamais à la hauteur. Des années à chercher la grâce aussi. Et des années de préparation, où j’apprends à connaître mon corps, à le maîtriser, à en coordonner les moindres parties.
Avec une nouvelle enseignante, à l’adolescence, il y a déjà plus de place à la liberté personnelle. Mais on doit encore rester dans les codes, dans le moule. Et j’y rentre avec difficulté.

Et puis vient le lycée, je quitte à regret mes très bonnes amies du collège. On décide de pratiquer une activité toutes ensemble. Ce sera la danse africaine : ma proposition, un peu par hasard, un peu par curiosité.

Révélation.
La danse peut rimer avec bonne humeur, avec partage, avec multitude de corps, de manières d’être, et toujours avec grâce.
J’apprends à désapprendre les poses, les attitudes intégrées de force depuis une décennie. J’apprends de nouveaux pas, de nouvelles tenues, proches de la terre, des racines de l’humanité, des mouvements qui rappellent souvent des gestes simples du quotidien.

Et puis, peu à peu, la danse africaine prend une place majeure dans mon quotidien, les cours et autres préparations de spectacles se multiplient.
C’est un échappatoire, qui me défoule, m’aide à exulter et à expulser les mauvaises ondes.
C’est un espace de liberté sans borne. Une fois la technique et les pas mémorisés, je me lâche, entièrement, de tout mon corps et de toute mon âme. Je me branche littéralement sur la musique et laisse mon corps s’exprimer dans les moindres détails. Comme si chacune des cellules de mon corps participait à un seul et même élan de vie. L’harmonie. Et la grâce et la séduction qui ne sont jamais loin. Un sentiment de vie, plein et entier. L’unicité dans le mouvement.
J’ai continué depuis, avec des pauses de quelques mois parfois, toujours contre mon gré, que ce soit pour raisons physiques ou purement pratiques.
Et la danse brésilienne fait aussi son entrée dans ma vie. Les mêmes bases que la danse africaine, des racines communes. Et plus de féminité, de grâce et de séduction encore. Avec une dose de partage et de convivialité sans limite.

La danse me fait vibrer, m’énergise.
Danser me rend heureuse, généreuse, confiante, consciente, présente, humaine, puissante, fluide, vivante.
Danser me donne des ailes…

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De belles « Petites philosophies du voyage »…

Je suis récemment tombée sur un spam dont l’objet était « offrir un livre, c’est offrir un voyage ». Une fois n’est pas coutume, je ne l’ai pas effacé (sans pour autant l’ouvrir) tant le message me parle. Je ne vous parlerai pas aujourd’hui pour la énième fois de mon bébé, mais d’une collection découverte il y a quelques mois, la « Petite philosophie du voyage », que je vous recommande très chaudement. Format très agréable, thèmes variés et tournant toujours, comme le titre l’indique bien, autour du voyage. A ce jour, j’en ai dévoré deux…

L’écriture de l’ailleurs, d’Albéric d’Harvilliers

Rien que le titre est inspirant pour moi, il lie deux de mes plus grandes passions. Son sous-titre l’est également: Petit propos sur la littérature nomade, sans parler de la quatrième de couverture:

Le désir d’ailleurs naît souvent d’une émotion littéraire, et s’incarne en retour dans le notes que le voyageur rapporte de ses pérégrinations, tentative de restituer toute la densité des moments vécus.

Ce livre d’une centaine de pages se lit d’un trait. La réflexion de l’auteur se laisse suivre à merveille, elle est ponctuée de phrases justes, que je pourrai décliner à la première personne et qui sont à mes yeux criantes de vérité…

Les voyages, comme les livres, demandent un temps d’adaptation: un temps pour laisser l’oreille se faire aux nouvelles sonorités et à la musicalité propre à chaque auteur, la mémoire aux noms des personnages.

Avec le temps, à travers le monde, les distances commencent à s’amenuiser et le voyageur se sent peu à peu devenir son propre lieu. Entre géographie réelle, pays traversés et paysages lus, il se déplace sur un continent qui n’appartient qu’à lui, une région à la réalité indiscutable faite de souvenirs et de mots.

Je n’en retranscris que deux, empruntées au début du texte, mais je pourrai continuer bien plus longuement…

Le temps du voyage, petite causerie sur la nonchalance et les vertus de l’étape, de Patrick Manoukian…

… est le second livre de la collection que j’ai attaqué. Sa quatrième de couverture met aussi en appétit:

Quand le parcours importe davantage que le but, que la personne est préférée à la visite et la nonchalance substituée à la hâte, le hasard des étapes, dans un café ou au creux d’un hamac, fait tout le sel du voyage.

C’est ce fil rouge qui parcourt tout le texte, qui n’est pas plus long que le précédent. Une très belle ode au ralentissement, une invitation à prendre le temps du voyage…

 

En rédigeant cette note, je me suis penchée sur le site internet de l’éditeur de cette collection, Transboréal, qui se définit ni plus ni moins que comme La maison d’édition des voyageurs au long cours, un chouette programme, que je vous recommande donc !

C’est par Ici et par pour les commander sur Amazon !

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La Chine à fleur de peau est dans les bacs (et c’est mon livre)!

J’en ai un peu parlé ici, mes proches sont pas mal au courant et j’y ai beaucoup pensé ces derniers jours: mon premier livre vient juste de sortir !

La Chine à fleur de peau

Il est disponible via le site internet de mon éditeur (rien qu’à dire « mon » éditeur, je frétille).

La Chine à fleur de peau, qu’est-ce donc?

La Chine à fleur de peau reprend mes récits de Chine. Mes quatre premiers voyages, entre 2005 et 2007, puis mes deux années de vie quotidienne entre Changzhou, Shanghai et les nombreux voyages qui m’ont emmenée au quatre coins du pays. Et la dernière partie du livre est consacrée à une série de portraits de Chinois.

Les très fidèles lecteurs de ce blog n’y découvriront pas des voyages « cachés » ou de grandes nouveautés. A ceci près que j’ai réécrit mes premiers récits, dont le ton n’était pas à la hauteur des derniers, et tous les textes ont été retravaillés pour que l’ensemble soit homogène. Et surtout, pour les lecteurs assidus de Curieuse Voyageuse comme pour ceux de passage, ce livre propose une vision de la Chine et l’évolution de cette vision sur une période de six années: comment le regard sur un pays se transforme, évolue avec le temps. De mes premiers étonnement naïfs à des réflexions plus affinées et plus approfondies que seuls le temps, l’expérience et la patience permettent.

Alors, allez-y, foncez: rendez-vous sur cette page!

Et puis si vous êtes sûr de déjà tout connaître sur le bout du clavier, La Chine à fleur de peau sera un excellent cadeau de Noël pour cette tante passionnée de thés, ce petit frère qui rêve de partir voir le monde, ou votre belle-soeur pour qui vous n’avez pas encore d’idée !

(N’hésitez surtout pas à faire circuler cette petite nouvelle dans tous vos réseaux: usez donc des petits onglets juste en dessous de ces lignes…)

Merci !

Petite précision (de taille pour certains): mon éditeur peut livrer à l’étranger sans frais supplémentaires !

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