Pékin Underground, La rébellion des enfants du capitalisme rouge est un webdocumentaire que je vous recommande chaleureusement!
Que vous connaissiez la Chine ou non, que vous soyez sensible à la culture punk ou pas, lancez-vous et pénétrez cet étrange univers… On accompagne le réalisateur Alain Le Bacquer dans sa plongée sous-terraine: il suit les artistes chinois underground depuis 2001. C’est décalé, optimiste et déjà historique par certains aspects.
Pour ceux qui connaissent déjà Pékin, cela les aidera à comprendre ce qui se cache derrière le complexe artistique aujourd’hui le plus célèbre de Chine (pour ne pas dire le centre de la nouvelle industrie artistico-financière) qu’est 789.
Et pour tous, ce webdocu permettra de voir la Chine sous un autre angle: plus de dix ans de culture underground pékinoise synthétisées en trente minutes, c’est un beau challenge qu’a réussi à tenir Alain Le Bacquer!
A lui la parole:
Pékin est pour moi l’antithèse de Shanghai. Plus dure, plus authentique, elle est surtout devenue ces dernières années, le lieu de prédilection de l’Avant-garde chinoise. Depuis mon premier voyage en 2001, elle a bien changé! Pressé par l’enjeu des JO de 2008, le gouvernement chinois veut en faire la vitrine architecturale de la Chine de demain. Mais derrière cette façade en travaux, je suis allé à la rencontre d’une autre Chine plus poétique et populaire au sens noble du terme. Ces protagonistes : des artistes, des musiciens de Rock, des écrivains, des lolitas technoïdes, des filles de bars, des étudiants, de jeunes migrants… font le Pékin d’aujourd’hui. Un mélange hétéroclite qui donne son caractère à cette mouvance « underground ». Issus de la politique de l’enfant unique, les « petits fils de Mao » goûtent aux joies et aux déconvenues de l’individualisme sur fond d’internet, de musique techno, de fringues, de business et de sexualité. En devenant beaucoup plus individualistes que leurs aînés, les « enfants du Capitalisme Rouge » ont inventé un mode de vie qui leur est propre.
Pour voir le webdocumentaire, c’est par ici (il dure 30 minutes).
Excellente découverte que ce documentaire!
Merci Damien 🙂