Catégorie : Europe

Bleu Océan

Le rythme de publication sur ce blog est légèrement plus lent ces temps-ci, et je m’en excuse. Je danse énormément ces jours-ci, ceci expliquant cela. Et je ne peux qu’encourager les Parisiens à passer du côté de la Gare de Lyon les 1, 2 & 3 juin pour venir voir le fruit de ce travail (toutes les infos sont ici). Petit indice pour ceux qui me chercheraient: j’aurai un t-shirt vert!

Mais, revenons à nos moutons et au titre de cet article: j’ai fait un saut dans le Pays Basque il y a peu de temps. Le temps où le soleil n’était pas de la partie. Dommage pour la bronzette, mais tant mieux pour la beauté de l’océan et la tranquillité des environs.
Nous étions presque en tête à tête. Et c’était magnifique.
Une fois de plus, les ondes ont été source d’inspiration, en voici un souvenir…

Océan d’un bleu profond
Dans lequel mon désarroi se morfond
J’aime te sentir près de moi
Ne faire qu’un avec toi.
Marcher sur le sable mouillé
Les yeux fermés,
Les sens tout aiguisés,
Apprécier les gouttelettes d’un triste ciel qui pleure
Chatouiller mon visage avec bonheur.
Eprouver le vent qui claque contre mon corps,
Ecouter le va-et-vient marin qui sans cesse revient.
Et surtout
Entendre le murmure de l’écume qui sussure à mes chaussures…
Océan, le temps n’est pas plaisant en ce moment,
Et pourtant, tu es charmant, enivrant, passionnant,
Le foncé des nuées se laissant absorber dans les reflets de ton sable gris-bleuté.

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Lieu d’être – Danser une utopie !

Aujourd’hui je vous invite à un voyage utpico-dansant en vous livrant quelques lignes inspirées d’un projet de danse contemporaine…

Dimanche j’ai dansé à Paris.

Dimanche, j’ai dansé au balcon d’un inconnu sur une place qui ne m’était pas trop connue et face à des gens que je ne connaissais pas.
C’est ce que j’aurai écrit si cela ne s’était pas passé au sein de la compagnie Acte.
En réalité, dimanche, j’ai dansé à Paris, au balcon de mes complices-co-danseurs-amateurs-hébergeurs sur une place qui est devenue mon terrain de jeux depuis une dizaine d’heures déjà face à des curieux sans doute touchés par les gesticulations de soixante personnes utopiques.

Ces lignes méritent sans doute quelques explications pour être comprises…

Mi-avril, je tombe par hasard sur le mur facebook d’un guide parisien relayant une drôle d’information : « Participez à un casting sauvage pour un spectacle de rue contemporain ! ».
Parfois les choses se font facilement : je viens justement de terminer un projet danse, moi qui aime tant cet art et ne demande qu’à en commencer un autre. Et, alors que mon agenda est rempli pour les deux mois à venir, je vois que la seule contrainte demandée, la présence, n’en sera pas une pour moi – je suis par miracle disponible pour la dizaine de répétitions obligatoire en quatre semaines. Je visionne le « teasing » vidéo du spectacle et, sans pour autant très bien comprendre, j’adhère immédiatement à l’univers. Je veux en être !
Je me rends à une réunion d’information. Je ne retiens que quelques mots : tout le monde est le bienvenu, comme il est. Et surtout : ce projet c’est une utopie, faire que la danse soit un vecteur de rencontre et d’humanité. Ou bien Annick prononce quelques phrases de cet ordre qui déposent ces idées en moi.

Première répétition : je m’y rends stressée et fatiguée, on est vendredi soir, la semaine a été difficile. Ce sera quitte ou double pour ce projet, ça demande pas mal d’investissement personnel et je le ferai entièrement ou pas.
La réalité dépasse mes attentes. Nous passons plus de trois heures à cinquante dans une salle de réunion. Annick arrive à nous guider, nous mettre à l’aise. La magie est là : un lien se crée entre nous. Lien par le mouvement. Par la volonté de vivre un moment ensemble. De vivre un moment gratuit, qui ne vaut rien si ce n’est le partage d’humanité qu’il permet.

Les répétitions suivantes vont crescendo : comment on gesticule sur le parvis d’une gare, en plein Paris, comment on y crée des pas de danse, alors que beaucoup n’ont jamais pratiqué cet art. Comment on monte ensuite pour la première fois au balcon et on s’y retrouve isolé et pourtant plus que jamais solidaire avec son groupe. Comment la musique inconnue jusqu’à il y a peu devient un guide, un fil conducteur, une inspiration…

Et les sourires, les joies, les exigences, les envies de bien faire, de se donner sous son plus bel angle, d’offrir le meilleur de soi pour que chacune des répétitions et des représentations se passe dans la plus grande harmonie qui soit.

Alors oui, l’utopie est déjà en marche et s’est incarnée en chacun des moments partagés sur la Place Fresnay.
Merci Annick, tu nous as ouvert les portes de ton bien bel univers et tu nous as même laissé la chance d’en créer un bout avec toi…

LIEU D’ETRE, Manifeste chorégraphique pour l’utopie d’habiter
› spectacle gratuit et tous publics
› vendredi 1er juin à 19h | samedi 2 juin à 19h | dimanche 3 juin à 15h30
› RDV Place Henri Frenay (à côté de la Gare de Lyon), Paris 12ème

Infos sur la compagnie.

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Face à la mer

Qu’il est bon de …

Sentir le soleil chauffer ma peau.

Se perdre entre le bleu du ciel et celui de la mer, la ligne d’horizon telle un miroir entre deux teintes d’une unique couleur.

Regarder les nuages se faire chasser par le soleil et observer leur ombre fuir sur le sable.

Ecouter l’écume, le va et vient de l’eau sur le sable, le roulis des grains de plage.

***

Simply life !

La vie simplement. Sentir la vie par ses deux extrémités: les jeunes enfants qui crient face aux vaguelettes léchant leurs pieds et les « obuelos » qui les observent mi surveillant, mi bienveillant.

Le presque calme d’un bord de plage.

Un petit frisson quand un nuage se fait trop épais. Une courte prière pour que le soleil gagne le combat.

L’espagnol comme un murmure permanent en son de fond. Il y a peu de monde aujourd’hui, autrement ce serait plutôt une ambiance de marché, les gens s’alpaguant les uns les autres.

Le frisson persiste. Je lève les yeux au ciel. Après ce très gros nuage, le bleu semble au beau fixe. Espérons.

Le soleil a gagné, jusqu’à la prochaine nuée sans doute. Mais qu’importe, cet ensoleillement incertain me fait adorer plus encore à sa juste valeur l’astre de nos journées.

***

A Vila Joioisa

Les maisons sont basses, toutes en couleurs. Ca sent bon la vieille pierre, le calme de la sieste espagnole, l’ambiance villageoise. La mer, pure, bleue, est calme et dépeuplée. Moins de dix personnes sur la plage. Je me sens en vacances, même si je sais n’être là que pour quelques heures. Il est des lieux qui apaisent, auxquels on se sent appartenir dès qu’on y passe. Ce village en fait partie. Pause déjeuner en terrasse, instant parfait. Un verre à la main, le soleil qui caresse ma peau, ma très chère amie face à moi, la mer assortie au ciel juste derrière.

***

Mer

Immense étendue vierge, où tous les espoirs sont permis, telle la page d’une vie à remplir d’une éphémère encre en perpétuel renouvellement.
Doutes envolés, projets, espoirs, envies, énergies et joies.
Mer tu m’inspires, me guides, me rassures, me réjouis.
Calme et puissante à la fois.
Immobile et en éternel mouvement.
D’une absolue beauté que nul n’a pu troubler.

Un mystère sans borne qui a le pouvoir de m’apaiser.

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Petits plaisirs à la sauce espagnole

Pendant ces quatre jours à Alicante, j’ai aimé :

– me promener dans la vieille ville, El Casco Antiguo

– y voir des poèmes que je ne comprenais pas sur des murs

– faire une pause le samedi midi à Mercado Central, où régnait une belle ambiance

– manger – hmmm le Fidena, sorte de paella avec des nouilles, hmmm les patates Ail y Oli

– boire des verres en plein après-midi sur la Calle de Castanos et entrer dans un club à 17h comme si on était en plein milieu de la nuit – la mode depuis deux ans pour les trentenaires d’Alicante!

– regarder la mer encore et encore sur la plage de la petite ville de El Campello, près d’Alicante

– prendre le temps dans la petite ville de Vila Joiosa, très charmante, et qui bénéficie de la comparaison avec l’horrible Benidorm. Y déjeuner quand la ville entière sembler faire la sieste

***
Et en images, ça donnerait cela:

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Où on sent le pouls espagnol…

Je rentre donc d’un long et bon week-end passé à Alicante, dans le Sud de l’Espagne. Quelle joie de vivre un bout de vie de mon amie… Loin des idées pré-conçues et des parcours touristiques, je partage avec elle son simple quotidien, ses joies, ses doutes.

La situation économique est pire que ce que je pouvais imaginer. En témoigne cette réponse à mon anodine question:
« Et toi, comment vois-tu ton avenir? »
« No future… »

Ce No future résonne et va résonner encore longtemps en moi. Je connais bien mon amie, son énergie de vie, sa bonne humeur et son esprit positif. Ce No future est loin d’être anodin, facile ou tombé par hasard dans la conversation. Il est le résultat d’années de galères, de projets avortés, d’espoirs déçus, de lendemains qui déchantent les uns après les autres.

Je reste bien sûr sans réponse. Avec seulement des picotements dans les yeux, tant je suis émue pour mon amie.

Elle me raconte ses années d’études, ses différentes reconversions et l’époque où elle avait encore l’espoir que cela serve à quelque chose. Les deux petits boulots qu’elle cumule à ce jour, les 100€ d’essence mensuelle pour parcourir les kilomètres de l’un à l’autre, alors que son salaire cumulé est loin d’atteindre notre SMIC national. Sa nouvelle formation, commencée alors qu’elle sait qu’il y a peu de chances qu’elle lui ouvre un quelconque avenir radieux. Et la vie chez ses parents, du haut de ses 30 ans. Bien sûr que ça l’énerve et qu’elle a eu envie d’en partir, elle a alors regardé les petites annonces et s’est estimée contente de pouvoir vivre chez eux.

Et puis, la vie qui reprend, toujours. Les chouettes petits moments, entre amis et famille. Tant qu’ils n’ont pas eu ça, les c*** d’en haut, ceux qui tirent les ficelles, qui jouent avec les économies de nos vies comme avec les fins fils de marionnettistes, tant qu’ils n’auront pas ça, tout ne sera pas perdu…

Car le pouls espagnol c’est aussi et surtout cela: une convivialité inégalée en Europe, de longues heures passées en terrasse à papoter de ce qui ne va pas donc, mais aussi des mille et uns petits riens qui font que la vie va toujours. De longues heures à échanger, moins légèrement qu’il y a quelques années certes, mais avec une fougue et une énergie de vivre inébranlées.
Et même s’il n’y a plus de demain, les petits présents sont bien là et comptent plus que jamais.

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4 jours en Espagne en (très) bref

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Le meilleur de mon long week-end espagnol en un son et trois photos souvenirs !
(et le reste vient la semaine prochaine)

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[audio:https://www.curieusevoyageuse.com/wp-content/uploads/2012/05/mer.mp3]

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D’un bout de l’Europe à l’autre…

On pourrait croire que je tente de faire un tour d’Europe, on n’aurait pas tort… Après Budapest le week-end du 11 novembre, la République Tchèque pour le Nouvel An, Lisbonne pour mon anniversaire et Stockholm pour Pâques, c’est vers Alicante que je m’envole ce soir!

La raison? Pas d’hôtel à l’œil cette fois-ci, mais la promesse faite à une très chère amie: aller lui rendre visite au plus tôt. Vous vous rappelez peut-être du mariage Erasmus auquel j’avais assisté à Helsinki l’été dernier? Je n’avais alors plus revu mes amies Erasmus depuis plus de sept ans, alors que ce sont des personnes chères à mon cœur. J’avais promis de faire un saut en Espagne dès possible, il m’aura fallu presque un an pour tenir cette promesse. Et m’y voilà: je pars passer le pont du 1er mai dans le Sud de l’Espagne

Au programme? pas de programme: profiter de mon amie au maximum, me glisser dans sa vie quelques heures, quelques jours. Et du coup, sentir le pouls espagnol sans doute, car on en parle tant dans les médias sur un thème unique, invariable et déprimant: l’Espagne va au plus mal.
Je reviens donc en milieu de semaine prochaine, avec sans aucun doute beaucoup de choses à vous raconter…

A très bientôt !

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3 jours à Stockholm: en pratique…

Stockholm

Je vous ai donc livré mes impressions et ressenti au jour le jour (voir mon journal de bord à Stockholm, la suite de ce voyage ou encore la fin de ce voyage en Suède).
Aujourd’hui, un article plus pratique pour ceux qui préparent un départ.
Par ici pour organiser son voyage.

Mon programme à Stockholm :

(qui ne comprend pas du tout tous les « incontournables », mais que j’ai créé au feeling et sur les conseils coup-de-coeur d’autres voyageurs – étant partie seule, j’ai fait par ailleurs l’impasse sur la vie nocturne)

Jour 1:

– flânerie à Gamla Stan
– balade sur l’île Söderman (plus on va vers le Sud, plus c’est mort calme)
– musée Fotografiska (prévoir au moins deux heures sur place, et s’arrêter au café quand le soleil descend)

Jour 2:

– balade à Östermalm (prendre le soleil sur la rue Strandvägen)
– visite du Musée Vasa
– balade sur Djurgården (et notamment sur la baie de Djurgårdenbrunnsviken)
– arrêt à Rosendals Trädgård
– balade sur Skeppsholmen (l’île au musée) – y ajouter la visite de musées (nombreux et réputés) si le coeur vous en dit

Jour 3:

– tour de Djurgården en vélo
– trajet jusqu’à Lindingö (en vélo ou tramway + bus)
– Millesgården (prévoir au moins une heure trente sur place)
– dernière flânerie à Gamla Stan

A manquer sous aucun prétexte: mon top 3 (ex æquo) !

– Fotografiska (http://fotografiska.eu/)
– Millesgården (http://www.millesgarden.se/)
– Rosendals Trädgård (http://www.rosendalstradgard.se/)

Où voir la ville d’en haut?

– au Och Himlen Därtill, un verre à la main au 26ème étage de cet immeuble au 78 rue Götgatan – la vue sur la ville à 360° est imbattable ! (http://www.restauranghimlen.se/)

Stockholm

Où faire une pause?

– au café de mes trois  endroits préférés suscités
– dans la vieille ville (à Sundbergs Konditori par exemple, la plus vieille pâtisserie de la ville – mais bondée lors de mon passage / heureusement, tout plein d’alternatives s’offrent à qui lève le nez)
– sur le bateau Chapman (sur l’île aux musées – le bar d’une auberge de jeunesse, sur un bateau ! le café le moins cher du séjour à 20 couronnes seulement)

Autres petites remarques:

– la vie est chère (plus 10% qu’à Paris – le café à 30 couronnes, soit 3€30)

– on n’utilise pas l’euro mais la couronne suédoise (10 couronnes = 1€10)

– plutôt que l’Arlanda Express, on peut prendre le bus depuis l’aéroport (100 couronnes au lieu de 280 pour seulement 20 minutes de plus)

– Stockholm c’est la ville idéale pour le shopping (boutiques de créateurs fashion et de design sont très faciles à trouver – tous les guides de voyage en parlent)

– il y a tout plein d’autres musées à voir (le Vasa et son immense bateau de 1628 incroyablement conservé vaut par exemple le coût… voir http://www.vasamuseet.se/en/)

– pensez à goûter le Fiskgryta, la casserole de poissons proche du ragoût

– vous verrez des H&M à tous les coins de rue

Et bien sûr…

– si vous en avez les moyens, je vous conseille de dormir au Scandic Grand Hotel. Je ne suis pas objective, mais dire que j’ai vraiment vraiment apprécié, c’est encore en dessous de la réalité !
Pour ceux qui auraient raté le début, c’est ici que se trouve l’explication: je suis partie à Stockholm car j’ai eu l’occasion d’être gracieusement hébergée par le Scandic Grand Hotel. C’est un hôtel tout récent (ouvert en octobre dernier), qui se veut être l’hôtel vedette de la marque. Ambiance cosy et design à la fois, lounge, bar et restaurant extrêmement agréables, personnel aux petits oignons… le tout dans un environnement respectueux de la planète! On peut dire qu’ils ont réussi leur pari.
Toutes les infos sur l’hôtel, c’est par ici.

Ressources en lignes pour préparer votre voyage à Stockholm :

visitsweden.com / visitstockholm.com / guide-stockholm.fr

Bon voyage !

*°*Pour organiser votre prochain voyage en Europe ou ailleurs, je vous recommande chaleureusement les services d’Evaneos, qui vous met en contact direct avec des agences de voyages basées dans les destinations… et pour qui je travaille depuis des années !*°*

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