J’atterris à Séville vers 12h. Ici le ciel est dégagé. Depuis le hublot, j’ai pu voir de nombreux champs autour des pistes. Surprise, l’aéroport est à la campagne? je comprendrai plus tard que toute l’Andalousie est cultivée et irriguée, grâce à l’héritage arabe datant du début du dernier millénaire.
Je dispose d’une paire d’heures avant de prendre mon bus pour Grenade. Je décide de flâner du côté de la station de bus du Prado. A peine suis-je dehors qu’une odeur de jasmin, ou peut-être de citronnier, m’emplit les narines. Délice, alors qu’à Paris on sort du plein hiver depuis deux jours à peine. Tous mes sens sont en émoi: de similaires senteurs me surprennent régulièrement; le soleil joue sur ma peau, je me sens presque raidie, comme si je sortais d’un carcan tant le soleil m’a manqué. Mon dernier bain solaire remonte à un siècle.
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