Catégorie : Voyaaages !

Bye bye Hunan
Mon dernier jour dans le Hunan se passe à Changsha et sous la pluie… Du coup, je passe la journée à flâner, sans trop me presser. Le rythme de la ville est plutôt posé et les rues agréables.
Je trouve quelques traces de Mao dans le musée d’histoire de la ville – car Mao était originaire du Hunan.
Le musée en lui-même n’a rien d’exceptionnel si ce n’est l’attitude des visiteurs, qui semblent fascinés.
Les parcs de la ville sont très agréables, la pluie crée une sympathique ambiance nostalgique. Je quitte le Hunan l’esprit frais et le corps totalement reposé !
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Zhangjiajie, la nature au coeur…

Une seconde journée commence pour moi dans le parc de Wulingyan.

Et elle commence tôt: je me lève vers 6h pour éviter les foules de touristes et profiter des premiers rayons de soleil dans le calme. Je reviens à Shen Tang Wan que j’ai tant apprécié la veille, et tout proche. Je suis seule, au milieu de karsts, arbres et oiseaux. Pure alchimie naturelle…

Je suis ensuite accompagnée par une jeune femme de Canton et par son guide pour visiter He Long Gongyuan, un des endroits les plus bondés que j’ai visité, mais aussi un des plus beaux. Je suis contente d’être en bonne compagnie, le guide nous mène dans des endroits plus calmes, et de beauté toute aussi époustouflante…

Je reprends ensuite mon ultime et solitaire balade

… pour descendre vers la porte Sud du parc. J’évite un nouvel endroit trop animé et m’engage dans une descente de 2 heures, où je n’aurai croisé qu’un seul groupe d’étudiants !

Harmonie avec la nature à nouveau garantie…

Je rentre après midi vers Changsha. Le chemin du retour sera assez long et laborieux: on est en fin de week-end férié, et quand tous les Chinois bougent en même temps, ça fait du monde sur les routes…

Heureusement, je suis attendue pour dîner par le fameux couple franco-chinois dont je fais connaissance le soir-même. Au bout de longues heures de bus, ça fait plaisir d’être attendue !

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Zhangjiajie, beauté de karsts et de verdures

Me voici enfin au coeur du parc naturel de Wulingyuan…

Le parcours que je suis me convient parfaitement: il est assez sportif (je monte et descends beaucoup beaucoup) et me permet de ne pas être tout le temps au milieu des (très nombreux) touristes chinois, même si cela est inévitable pour les spots les plus célèbres… La première paire d’heures de balade, le long de la rivière Jian Bian Xi, est une pure communion avec la nature, une parfaite entrée en matière.

La suite en photos…

… que je vous livre exactement dans l’ordre où je les ai prises: les beautés naturelles sont vraiment allées crescendo !

Après une journée dans le parc et 7 heures de rando, je me pose à l’hôtel, au coeur de la montagne  Tianzi, tout près du magnifique Shen Tang Wan. Les dernières photos sont prises à cet endroit, dans les lumières du soleil couchant.

Pour ma part, je me couche peu de temps après, exténuée et surtout ravie…

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Hunan, jour 1 – arrivée à Zhangjiajie

Première journée pour ce voyage solo.

J’arrive samedi matin à l’aéroport de Changsha. Je prends la navette qui m’amène près de la gare. De là, d’après les infos glanées sur la toile, je suis censée reprendre le bus 312 pour la gare routière ouest Xizhan, où je devrai pouvoir prendre le bus qui m’amènera enfin à Zhangjiajie, but de mon périple. Descendue de la première navette, je tombe sur une agence de voyage. Ils proposent des bus directs pour le parc, à 150 yuans au lieu des 110 annoncés depuis l’autre gare. Le jeu n’en vaut pas la chandelle, et je prends donc ce premier bus. 2 heures de balades dans Changsha en attendant le départ: je me sens déjà très loin de Shanghai. Les gens vivent plus dans la rue, leur peau est plus bronzée et leurs regards à mon égard plus interrogateurs…

4 heures de bus plus tard, me voilà à Zhangjiajie ville. Un autre mini-bus plus loin, j’arrive à Zhangjiajie Senlin Gongyuan (parc de la forêt  de Zhangjiajie, en français), où j’ai appris que les hôtels sont nombreux et situés juste à l’entrée du parc. Me voici donc rendue à destination, il est 18h !

A l’hôtel, j’achète une carte pour comprendre un peu ce qu’est ce parc Wulingyuan, appelé communément Zhangjiajie, en raison de la proximité de la ville éponyme. Que se cache-t-il derrière ces noms compliqués? Il s’agit en fait d’une partie des montagnes Wuling, classées au patrimoine mondial de l’Unesco, et aménagées en grand parc naturel. Ce sont des pics karstiques émergeant au beau milieu d’une forêt tropicale. On peut voir des centaines de pics, donc certains atteignent 200 mètres de hauteur. Ceux qui ont vu Avatar reconnaîtront peut-être, car un passage a été filmé dans le parc…

J’étais donc en train d’acheter la carte du parc, qu’un guide local me propose son aide pour m’orienter. Il m’écrit carrément mon programme pour mes 2 jours de balades. Une aubaine, moi qui voulait me balader seule et qui ne savait pas où aller ! et comme je vous disais hier, une des nombreuses preuves de gentillesse dont j’aurai été témoin pendant ce séjour…

Un repas frugal plus tard, je me couche tôt car une longue balade m’attend le lendemain…

Wulingyuan pratique :

Voici l’itinéraire recommandé et que j’ai suivi à la lettre, plutôt sportif car j’ai tout grimpé à pied, mais qui vaut vraiment le détour, et dans cet ordre pour aller de beauté en beauté…
Jour 1 : Jin Bian Xi (rivière) / Qian Li Xiang Hui / Mi Hun Tai (ça grimpe beaucoup pour y arriver, attention !) / Wulong Zhai (bus pour aller à ce point) / Da Guan Tai / Arrivée à Tianzi Shan en bus et nuit sur place (j’ai trouvé un petit hôtel juste en face de Shen Tang Wan).
Jour 2 : Shen Tang Wan / He Long Gongyuan / Shili Hua Lang / Wulingyuan.

Autres détails techniques : le droit d’entrée au parc est de 248 yuans pour 2 jours, très cher pour la Chine donc; des bus électriques parcourent les plus grandes routes du parc, très utile en cas de fatigue… Et bien sûr, comme partout dans les lieux touristiques en Chine, aucun problème pour manger, boire ou dormir à même le parc!

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Voyage solo, mais pas tant que ça…

Je rentre de 4 jours passés dans le Hunan au cœur de la Chine.

Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas voyagé seule (depuis mon séjour dans les Montagnes Jaunes il y a tout juste 3 ans pour être précise)…

Ca faisait peut-être trop longtemps que je n’étais pas partie comme cela. Je me suis décidée pour cette destination sur un coup de tête, alors que je déjeunais dans un de mes restaurants préférés de Shanghai, de spécialité hunanaise. Mes billets achetés le soir-même pour Changsha, la capitale locale, ce n’est que quelques jours plus tard que j’ai réalisé que j’avais très peu d’infos sur cette destination.

Et là, je tiens à dire un grand MERCI à ceux qui ont répondu à mes appels sur la toile: j’ai laissé des messages sur des forums (chez bonjourchine.com et voyageforum.com), sur quelques blogs, et j’ai eu plus de retours que je ne pouvais m’y attendre. Des inconnus au bout du clavier m’ont répondu et m’ont donné le goût de ce voyage… Un bonheur. Et pour certains d’entre eux, cet échange se terminera par une rencontre…

En Chine, tu n’es jamais seul, m’avait-on dit.

J’ai ici mis en pratique cet adage une fois de plus. Avec cet avant-voyage, donc, où certains routards qui m’ont précédée dans le Hunan m’ont orientée, motivée et inspirée.

Et surtout, surtout pendant mon séjour. Les Chinois voyagent très rarement seuls, ils préfèrent voyager entre amis ou en voyage organisé. Alors quand ils voient un Occidental, seul, avec un sac sur le dos et de sexe féminin, cela devient un fort objet de curiosité. Et beaucoup souhaitent aider, voire vous prennent carrément sous leur aile. En 4 jours de voyage, pour ne citer que ces quelques personnes qui m’ont particulièrement touchée: ce papi avec sa petite fille sur les genoux aux côtés de qui j’ai voyagé pendant 4 heures dans un bus et qui m’a accompagné à pied à la gare de bus suivante où je devais prendre ma connexion, pour être sûre que je ne me perde pas. Ce guide, à l’entrée du parc naturel qui a passé 30 minutes à me concocter un programme sur mesure à travers les moult chemins, alors qu’il savait que je n’accepterai pas ses services le jour suivant. Cet autre guide, dans le parc, qui m’a proposé de me joindre à l’oeil à sa cliente, juste pour continuer à bavarder après avoir attendu un bus ensemble. Ces étudiantes qui m’ont accompagnée pendant un très long trajet en bus (encore) et m’ont offert fruits et boissons. Ce jeune couple franco-chinois qui a attendu pendant 2 heures que mon bus (et encore) arrive et m’a invité à dîner, alors que c’est moi qui les avais sollicités pour avoir des infos sur Changsha.

Alors, ce voyage était magnifique, j’y reviens bientôt, je me suis gorgée de nature, de pierres et de verdures, c’était dépaysant et relaxant; mais ce voyage m’a surtout rappelé qu’il suffit de peu pour créer de belles rencontres, comme par exemple prendre souvent le bus!

La suite très bientôt…

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Laveurs du septième ciel…

En arrivant au bureau ce matin, je croise de drôles d’ouvriers papillonnant devant la façade de notre immeuble d’une trentaine d’étages…

Stupéfaction: ce sont les laveurs de vitre, suspendus dans le vide, leur fessier à peine posé sur une planchette, avec pour toute protection deux cordes! On m’en avait parlé, mais c’est la première fois que j’en vois à l’oeuvre d’aussi près.

Il faut attendre le début d’après-midi pour que les ouvriers pointent le bout de leurs bottes sous mes fenêtres… Je suis littéralement hypnotisée par leur ballet aérien, et j’ai du mal à me concentrer sur mon travail. Cela ne dure pas longtemps: ils sont un sacré coup de main, en un aller-retour et demi, nos vitres sont immaculées…

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Shanghai zoo, so so !

J’ai donc visité le zoo de Shanghai il y a une poignée de jours… Pas vraiment facile d’en parler, quand on sait que, déjà à la base, je ne suis pas fan de l’idée d’aller voir des animaux enfermés loin de leur habitat naturel. Mais, par un beau dimanche de mars, je ne savais pas trop où aller pour profiter du soleil, et une description d’un guide touristique a attisé ma curiosité: le zoo de Shanghai serait le meilleur zoo de Chine, avec ses 400 espèces représentées, et un des plus grands espaces verts de la ville.

Il n’en faut pas plus pour me convaincre… Nous voilà donc sur place. 50 yuans l’entrée, pas plus de 10 minutes de queue, je m’attendais à pire comme entrée. On commence par la visite des oiseaux. Je suis agréablement surprise: ils ont beaucoup d’espace et n’ont pas l’air à l’étroit (leur aurait-on coupé les ailes – cette pensée me traverse tout de même l’esprit). C’est à partir de là que ça se gâte. Bassins trop peu profonds pour les animaux marins (phoques, pingouins…), cages trop étroites pour la plupart, cages en mauvais états pour certains (vous avez vu le panda d’hier), et carrément sabot sur le goudron pour les rennes et planche en bois pour cette adorable bête dont je ne connais le nom petit panda (merci Woods)!

Ajoutez à cela l’attitude du public: non seulement les gens crient ou tapent sur les parois pour attirer l’attention des bêtes, mais j’en vois jeter des détritus dans la cage, ou même à face d’un ours… Je ne blâme pas le Pékin de base, mais plutôt les dirigeants du zoo qui préfèrent laisser proliférer les marchands en tout genre plutôt qu’engager des gardes ou des animateurs pour éduquer le public au respect des animaux… En me renseignant sur le zoo, j’ai appris qu’un membre du personnel a été tué par un tigre en nettoyant la cage. Cela reflète avec malheur la très mauvaise gestion de ce lieu et de son personnel….

C’est vraiment regrettable, car il n’en faudrait pas beaucoup pour que ce zoo soit agréable: c’est en effet un grand espace de verdure, il y a beaucoup de beaux et nobles animaux, et l’ambiance est comme souvent en Chine très conviviale.

Un dernier mot sur les pandas, animal tant aimé par les Chinois. J’ai été étonnée d’en voir deux groupes bien distincts. Un premier groupe de trois pandas, un par cage, triste et isolé. Et un second groupe, dans un grand enclos, avec une dizaine de bêtes passant leur temps à se chahuter. J’ai appris en rentrant que ces dix dernières bêtes avaient été amenées spécialement du Sichuan à Shanghai pour l’Expo… Vous devinerez qui est qui :

Dommage que les bêtes qui avaient l’air le plus heureuses ici soient en fait des hôtes de passage…

PS: j’ai oublié de traduire le titre pour les non-anglophones, so so signifie comme-ci comme-ça, mais ça sonnait mieux en anglais… J’aurais d’ailleurs pu le dire en chinois 马马虎虎 (mǎmahǔhu), car comme-ci comme-ça peut se traduire par cheval-cheval-tigre-tigre et pour un zoo, c’est on ne peut plus à propos !

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Zoo de Shanghai, no comment

Nous repartirons bientôt au zoo avec des impressions plus détaillées…

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