Après notre sympathique matinée balado-photographique, on se dirige vers notre première folie du voyage: la Lodge de Tad Lo, avec bungalows, pelouse rasée et magnifique salle de séjour en bord de rivière. En plus, trois paisibles éléphants complètent ce décor de rêve.
On passe toute l’après-midi à la Lodge, appréciant l’agréable terrasse privée de la chambre bien meublée, de la rivière ou de nombreux gamins font l’animation.
La rivière est encore plus belle dans les lumières du soleil descendant et en remontant la cascade à pieds, on en apprécie toute la fraîcheur.
La soirée est particulièrement agréable: la grande salle a un immense plafond et est meublée avec goût. La nuit est aussi belle.
Le lendemain matin, on quitte ce petit bout de paradis pour visiter une nouvelle cascade en haut du village. Il n’y a plus d’eau – retenue pour un barrage qui n’alimente pas la vallée mais la ville voisine – mais la vue est démente… On s’y exerce encore au pola…
Une très longue route nous attend par la suite, dont 74 kilomètres sur une piste hostile. Mon cavalier gère très bien, mais ça ne m’empêche pas de belles frayeurs. Le traumatisme de l’accident n’est pas loin.
La route difficile reste magnifique: elle coupe le Plateau des Bolavens en passant par un col. On assiste à une bataille rangée de nuages: les bleus-blancs contre les gris. Ces derniers perdent et on évite finalement la pluie.
Au bout de la longue piste nous attend un charmant hôtel à Paksong, perché en haut d’une colline de forêts. On y arrive couverts de poussières de piste, je suis une vrai Peau-Rouge!
Le soir, on rencontre des deux uniques autres convives: deux jeunes Américains tout dévoués à leur cause: une ONG qui concrétise son premier projet, amener de l’eau à 300 écoliers!
Après une nuit bien retapante, on repart pour Paksé, terminant ainsi notre chemin sur les Bolavens, mais notre road trip ne prend pas pour autant fin…
Merci, une fois de plus, pour ce beau témoignage! 🙂
Le sujet de ce billet est en gestation depuis un moment dans un coin de ma tête. Je n’ai pas de polaroid mais je m’efforce, dès que je peux, de faire parvenir des impressions de mes photos aux personnes intéressées (parfois à distance de plusieurs mois, hélas…). Pour raccourcir ces délais, je pensais une fois m’offrir une petite imprimante-photo de voyage. Quelqu’un, parmi tes fidèles lecteurs, aurait-il des suggestions?
Avec plaisir !
Tu as la réponse chez la géniale Madame Oreille, ici pour être précise http://www.madame-oreille.com/blog/index.php/accessoire-indispensable-la-pogo/ je n’ai pas encore investi mais le ferai sans doute un jour!
Bonjour Ye Lili,
ça fait plaisir de retrouver par l’intermédiaire de ton récit les ambiances et les paysages de tadlo, j’y suis allé l’année dernière et c’était tellement calme et serein….
Si tu vas vers le sud (je ne sais pas ou tu en es), je te recommande d’aller faire un trek dans le parc national de Se Pian, à la frontière avec le cambodge. Au delà du trek en foret, il y a des projets de tourisme durable très intéressants (tu peux te renseigner à l’office du tourisme de Pakse).
Bon voyage au Laos en tout cas, je continuerai de suivre tes récits et tes photos au polaroid, c’est très sympa
julien, éditeur des guides de voyage travel VOX
Mais c’est génial ça!!! Je ne savais pas qu’on en trouvait des aussi petites et pour moins de 40 euros!!! La news tombe en plus au bon moment puisque c’est mon anni la semaine prochaine et qu’on va recevoir de la visite tout bientôt… Ô, Amazon!!! 🙂
@ Julien: avec un peu de retard (tu étais passé dans mes spams!), non je ne suis plus au Laos, je suis rentrée depuis mi-juin, et je prends mon temps pour revenir sur mon voyage en détails… Mais des lecteurs seront peut-etre intéressés par l’info, merci pour eux !