J’écris ces quelques lignes alors que nous sommes le 14 août, soit deux mois pile jour pour jour après avoir posé mon sac à dos à Paris (alors que je rentrais de deux ans de vie en Chine et d’un petit périple asiatique).
Pas simple de résumer la situation… Bordélique, si je puis me permettre, serait sans doute le mot qui correspond le mieux à ces deux mois passés. Alors allons-y pour un inventaire fourre-tout, qui sans être exhaustif, vous donnera un petit aperçu de la situation…
Ces deux derniers mois, j’ai…
– trouvé un nouveau travail
– démissionné au bout d’une semaine de ce travail
– trouvé un nouveau nouveau-travail
– repris (un peu) goût au travail
– fait un tour du sud de la France pour me ressourcer auprès de la famille et des vieilles amies
– renoué de chouettes liens avec les gens sus-cités
– fait un très court voyage en Finlande pour retrouver mes amies Erasmus, pas vues depuis six ans (j’y reviens avec un article dédié prochainement)
– vécu quelques semaines chez mon meilleur ami
– réalisé une fois de plus à quel point le marché immobilier parisien était indécent, fou et/ou impitoyable (ou plutôt les trois à la fois)
– trouvé un minuscule et cher mais non moins charmant appartement (et encore, je pense être chanceuse de pouvoir ajouter le troisième adjectif qui est souvent en option)
– vidé mes cartons de Chine, quatre mois et demi après les avoir fermés
– remis en cause bon nombre de plans personnels établis
– eu de la nostalgie pour ma vie en Chine
– recommencé à parler chinois et trouvé un prof de cette même langue tant aimée
– renoué avec une de mes grandes passions : la danse africaine – tout un voyage au détour d’une salle de cours, j’en parlerai un jour dans ces colonnes
– usé le pavé parisien et mesuré la beauté de notre capitale, de son architecture, de ses simples rues, du bleu de son ciel
– apprécié beaucoup plus qu’avant les touristes à Paris. Avant : les touristes, c’est ennuyeux car ça n’avance pas vite sur les trottoirs. Aujourd’hui : j’aime entendre des langues étrangères et j’aide parfois spontanément des personnes perdues au-dessus de leur carte.
– fait de nouveaux et nombreux projets de voyage…
Qui a dit qu’il ne se passait rien pendant les mois d’été à Paris?…
Ca s’annonce pas trop mal ! On mesure déjà l’impact qu’à eu ton expatriation sur ta vie actuelle. Je me reconnais là-dedans : « les touristes, c’est ennuyeux car ça n’avance pas vite sur les trottoirs » – et dans les escalators 😉
On est en France pour 2 semaines. Outre la joie de revoir ma famille et mes amis, je mesure déjà plus la chance que j’ai. La vie facile !
En tout cas, ça bouge 🙂
Et quels sont vos projets après Bruno: repartir?
Aussitôt dit, aussitôt fait! Très chouette article fourre-tout et bilan plutôt positif, il me semble 😀
C’est drôle, je me questionne beaucoup sur notre futur retour en Suisse (que j’espère le plus lointain possible, mais qui sait…). D’ores et déjà, je sais que l’une des seules choses qui me consolerait du déracinement asiatique serait de pouvoir me remettre à fond au tango argentin. Ma grande passion à moi… 😉
Oui Yelili, on repart le 28 ! On a déposé nos demandes de visa pour l’Indonésie ce matin car on compte y rester plus d’un mois 🙂
Bien qu’on profite, on a hâte de reprendre la route aussi !
@ Michela: positif sans doute, mais y a quand même encore beaucoup de brouillard 😉 et oui, revenir aussi pour une passion c’est chouette et suffisant 🙂
@ Bruno: bonne suite de voyage alors !
AH AH !
Même en France, même à Paris, même au milieu des touristes (et, pire, des parisiens 😉 ) cette fille m’amuse toujours autant. Ou me fait plaisir. Ou m’étonne. Ou m’éclate. Ou me surprend. Ou me fait poser des questions.
En quelques énumérations, j’ai l’impression de voir le topo. Et déjà me tarde la suite.
Bondissante Ye Lili ! (allez, je la garde cette pimprenelle, elle est… elle est étonnante)
(et jolie en plus, non ?)
En revenant de mes cours voyages, je me rends compte d’une chose : c’est toujours moins pénible quand quelqu’un nous attend, quand il fait beau, quand l’appart est rangé, etc.
Je crois que revenir pour les beaux jours (certes) doit faciliter un peu les choses. Réapprendre à aimer Paris sous la pluie, le froid, c’est peut-être moins sympa. Enfin, je crois.
Merci Regardeuse, je continue à rougir dans mon coin alors 😉
@ Oreille: c’est clair que revenir avec la belle saison, et les journées super longues (surtout après l’Asie et ses couchers de soleil à 19h) ça fait pas de mal!
Toujours une pointe de nostalgie pour ta vie chinoise?
Aline
Plus qu’une pointe même…
Mais j’ai tourné une page, même si j’y revenais demain, ce ne serait plus la même vie.
Par contre je sens déjà que l’Asie me rappelle… A voir si ma vie en France sera assez riche pour résister à cet appel 🙂
Très intéressant! Ca me rappelle pas mal de réflexions que j’ai eu cette été pendant mes deux mois en France.
Je sens que le nouveau nom de ton blog est un indice de ta destinée et qu’il sera dur d’y résister mais chut, je n’en dis pas plus…
C’est vrai que l’immobilier est devenu délirant, je trouvais ça déjà cher en 2005 mais là, c’est devenu quasiment impossible de trouver quelque chose de décent. J’adore aussi pour les touristes, je me mets maintenant à leur indiquer la direction quand j’en vois un perdu avec sa carte, histoire de palier à la mauvaise réputation française (enfin plus parisienne), chose à laquelle je ne faisais pas attention auparavant.
Chouette de savoir que ça « rings a bell » chez toi Pierre…
Pour la destination alors là, tu peux dire ce que t’as derrière la tête: ça m’intéresse 🙂