Nouvelle épisode de cette rubrique « 5 questions @ » pour rencontrer les auteurs-blogueurs que j’estime…
Aujourd’hui, nous partons à la découverte de Clément (dit « Ticlem »), auteur d’un excellent blog & croisé à la Villa Marco Polo…
Qui es-tu ?
Clément, Ticlem, Pepito, les surnoms changent pas mal en fonction des lieux. 😉
J’ai pris « la Route » en mars 2009, je pensais faire un break de 3/4 mois et au final ça fait 5 ans que j’ai décroché ! Haha ! Niveau « occupation » mes amis me définissent comme un globerêveur.
Pourquoi blogues-tu ?
A la base, c’était un moyen simple de rester en contact avec les proches. Puis, petit à petit, par le biais du voyage je me suis pris de passion pour l’écriture, juste pour partager plus intimement mes réflexions, mettre des mots sur ces sensations étranges qui me chamboulaient. Puis des inconnus se sont greffés, se sont reconnus dans quelques textes et photos, des rencontres et grâce à cela des projets se sont construits.
Désormais je publie des billets lorsque j’arrive à mettre des mots sur mes sentiments (mais sur tes conseils je vais tenter de publier un peu plus régulièrement).
Un pays qui t’as marqué…?
Pfiou ! Difficile, je pense peut-être plus une « zone » qu’un pays (j’ai du mal avec les frontières! Haha).
L’Amérique Centrale (de la Colombie au Mexique) m’a réellement bouleversé, j’ai particulièrement apprécié ses vibrations, ses couleurs, ses revendications.
Mais je pense que les lieux qui « nous marquent » sont ceux qui nous ressemblent. Je n’étais pas le même homme il y a quelques années, je ne serais donc peut-être pas marqué par les même “pays” aujourd’hui.
Le lieu que tu préfères ?
Quelque part entre mer et montagne, j’adore voir l’océan/la mer depuis un sommet, et suis secoué à chaque fois que je vois des monts enneigés durant une navigation.
Si tu devais définir le voyage en quelques mots ?
Je pense pas qu’il y a une réelle définition, 7 milliards de personnes = 7 millards de monde, et autant de façon de voyager, de concevoir la vie, le bonheur, etc…
Ce n’est pas, je pense, un simple déplacement géographique, ce n’est pas parce qu’on a un billet en poche et un sac sur le dos qu’on voyage, tout comme d’autre personne sont apte à le pratiquer au pas de leur porte.
Le voyage pour moi, c’est un état d’esprit destiné à la rencontre et à la réflexion, une école.
Et dans ton cas, j’ajouterai une question bonus :
Tu es sur la route depuis plusieurs années, si tu devais résumer ce que cela t’a apporté en quelques mots (encore!), quels seraient-ils ?
En quelques mots!? Haha!
Le voyage m’a complètement bouleversé (dans tout les sens), mais je crois que j’ai jamais été aussi heureux depuis ce changement. Chaque jour, chaque rencontre est un morceau de voyage qui me permet de féconder ma réflexion et ma pensée, me donne la possibilité d’apprendre d’enfants de 7 ans au Burkina comme de refaire le monde avec un vieillard perché à 4500m dans les Andes.
Mais impossible de résumer cela en quelques mots, je t’inviterais à jeter un oeil aux billets état des lieux (constat des 4 ans) sur mon blog. Et pour ceux qui ont la flemme de lire ce pavé (j’ai la flemme de m’arrêter quand je commence), peut-être juste lire la troisième partie. 🙂
Merci à toi !
Merci à Clément de s’être prêté à cet exercice et longue vie voyageuse à lui !
Retrouvez le sur le blog ticlem.wordpress.com & le site Vies de Quetzal.
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Ah oui, je plussoie, il devrait publier un peu plus souvent Clément 🙂 J’ai découvert le blog avec l’article « (Re)prendre la route » que j’avais littéralement dévoré. Une merveille 🙂
Oui, oui, oui Laurent : fondons un comité pour pousser Ticlem à publier plus 🙂