Retour sur deux instants fugitifs et magiques.
Aux éléments entièrement connectée, alors que confinée en pleine urbanité.
Juste avant.
L’obscurité cède pas à pas du terrain. Sûre d’elle la lumière prend son temps pour apparaître.
Déjà, à peine quelques battements de cœur, le ciel est tout or oranger. Vénus brille encore en son centre.
Une extraordinaire lumière habite l’espace. Je ne résiste pas, le matin est frais, mais je dois ouvrir le carreau, éprouver sans filtre la lumière sur ma peau, la graver sur ma rétine.
Une chaleur douce embrase le ciel, or orange blanc bleuté. Tous les possibles vierges et neufs s’étalent devant moi. Toutes les promesses sont là, offertes, à nous de les tenir.
De l’or pur flotte dans l’air.
Les oiseaux ne s’y trompent pas. Eux si bavards retiennent leur souffle devant la splendeur.
La danse de l’aube touche à sa fin. La nuit a laissé totalement place.
Le nouveau jour est là.
Tôt un dimanche matin. Je m’arrête dans un parc pour embrasser un arbre.
Un moment hors du temps s’annonce : communier avec le vent et le bois.
Mes bras sont enlacés autour de l’écorce depuis quelques instants. Lors d’un coup de vent plus fort que les autres, je ressens en mon propre corps le bruit et le mouvement du vent sur le tronc. Incroyable sensation : mélange de solidité extrême et de grande délicatesse.
L’arbre contre mon cœur est aussi robuste que sensible.
Un instant fugace et sublime.
La première photo vient de unsplash.com.
Sublime communion avec la Nature… votre poésie, sensible et romantique la sublime !… Merci pour ce vibrant partage !!
Oh merci Marie-Thérèse pour vos mots, ravie que ce petit article vous parle !
MAGNIFIQUE Aurélie, je vois que vous allez bien après cette période difficile, ça fait plaisir.
J’aime également entourer les arbres de mes bras pour apprécier leur énergie.
Affectueusement.
Paul
Un grand merci pour ce message qui me touche beaucoup …
Bien amicalement !