*Jeudi (suite)
Première véritable halte dans le Sahara. Il doit être 15h, et nous sommes dans un village qui 40 ans auparavant était encore habité. Aujourd’hui, il y a plus d’un mètre de sable dans la mosquée.
Je m’éloigne un peu de mes collègues et me pose à flanc de dunes. J’observe l’immensité, encore et encore. Je sais que le désert ne me laissera pas indifférente.
Nous reprenons la route. C’est une course contre le soleil. Nous n’arrivons finalement pas au campement avant qu’il ne se couche. Que cela ne tienne, nous ferons une pause pour admirer la descente du majestueux.
Le sable se marie à merveille aux lueurs du soir. Je sens aussi le sable refroidir sous mes pieds nus. Etrange, le froid me fait plus encore prendre conscience de sa douceur.