Dans un avion entre Paris et Vienne: petit aparté maternito-voyageur…
Mar 06, 2016 FamilleVoyaaages ! 7

Un petit pas de côté…
Je suis donc partie à Vienne récemment, et pendant le vol, j’ai gribouillé ces quelques lignes…

Dans l’avion une sensation bizarre monte en moi…

ciel

Je suis seule. « Juste moi » presque vide – responsable de personne, si ce n’est moi.

Les dernières fois où je suis montée dans un avion, peut-être dix ou quinze fois ces quinze derniers mois, je n’ai jamais été seule. Un gros ventre pendant quelques mois, un bébé en kangourou depuis onze mois déjà…

Je me sens à la fois légère et incomplète, j’oscille entre deux sentiments : suis-je attristée ou allégée ?
Le préfixe « a » est clair : je souffre d’une absence.

Je m’offre tout de même une excellente sieste. Je sens que je vais réussir à me réapproprier cette solitude, mon indépendance que je chéris tant depuis des années.
Pour autant, rien ne sera comme avant, avant juillet 2014, quand le commencement de mon fils s’ancrait en moi…

Totale indépendance rimerait tel avec incomplétude désormais ? À nouveau les préfixes sont évocateurs. Mal sehen… comme on dit en terres germanophones vers lesquelles je m’envole : On verra bien.

Quoi qu’il en soit c’est une chance que mon cher et tendre m’offre en se occupant avec brio de notre fils seul… je me dois d’en profiter…

ciel

Le lendemain, parmi mes extraordinaires activités viennoises, une autre étrange expérience dans le domaine de la maternité voyageuse s’offre à moi : je vis le premier skype avec mon fils.
Du haut des ses moins d’un an, sa petite bouille s’anime quand son père lui tend l’écran et qu’il me reconnait… Une émotion des plus fortes m’a envahie.
Incomplétude de l’indépendance pourtant volontaire est la juste expression je crois…

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7 comments on “Dans un avion entre Paris et Vienne: petit aparté maternito-voyageur…

  1. Tu verras, les vacances c’est bien, aussi 😉
    Ça fait bizarre au début, mais on apprend à savourer ces moments où on a enfin le droit d’être égoïste pendant quelques jours.

    1. Hé hé hé!
      Je pense que ça fait du bien oui 🙂
      Et j’ai d’ailleurs bien aimé mon séjour viennois… mais cela n’empêche pas que mes sentiments soient bien mitigés… on verra comment cela évoluera avec le temps!

  2. Tu résumes bien cette ambiguïté: plaisir de se retrouver, et manque… (et plaisir de se retrouver ensuite, puis envie de repartir… j’oscille en permanence!)

  3. Ah oui, et pour le classement, j’ai pas tout testé, mais Etihad: nourriture infecte…
    Et Lufthansa, plus jamais, ce serait trop long à raconter, mais bonjour le manque de services. Je reste fan d’Airfrance, je n’ai jamais été déçue…

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