Après ces émotions d’un genre nouveau, on ne se fait pas prier pour reprendre nos montures vers d’autres horizons, on emprunte alors une très large route à hauteur du Pont de l’amitié. Le passage sur cette six voies inutilisée est plutôt très agréable. On croisera plus de voitures que de vaches!
La nuit tombe, et l’orage menace, on doit trouver un hôtel en hâte. Au bout de trois « love hôtels » du même genre que le resort croisé plus tôt, on se résigne: ici aucun touriste, mais que des Laos en recherche de sexe, nous passerons donc la nuit avec pour voisins ces gens en mal d’amour…
Bilan de la journée: les Laos aiment définitivement faire la fête et peuvent facilement être pris pour des chauds lapins !
On apprend le lendemain que nous sommes en fait à une dizaine kilomètres de Vientiane seulement. On aurait pu passer une nuit dans un meilleur environnement… Cela ne nous démotive en rien, et on repart. Une superbe journée nous attend: on emprunte la Route n°13 et on coupe à droite vers le zoo avant de revenir vers Vientiane avec la Route n°10.
Les paysages sont sublimes: pistes rouges le matin, au coeur de villages et de décors naturels luxuriants. On passe un fleuve avec un bac, on croise des champs à buffles…
Notre amie souhaite s’arrêter au zoo: la pause y est surprenamment agréable. Animaux avec un air sain, grandes cages, bonne ambiance générale. Sans doute le zoo le moins déprimant jamais croisé !
La route qui nous ramène à Vientiane est sublime: rizières, lumières du couchant… Un régal!
Le lendemain, on « tourne » encore un peu dans Vientiane avant de laisser repartir notre amie vers d’autres horizons. Un bus de nuit nous attend pour notre prochaine destination…
Ah ben il n’y a pas que moi qui ai trouvé les Laotiens un peu « chauds » ! Ça me rassure, je ne me faisais pas de film 😉
Bon les articles sur l’Inde, c’est pour quand ? Dis ? S’teuplait.
Non c’est clair, on en parle pas assez souvent, mais oui les Laos sont « chauds » !
Et pour l’Inde, ça arrivera: je continue dans l’ordre chronologique, et il est vrai que je prends mon temps – j’ai trop de plaisir à raconter tout cela en détail pour squeezer des parties 🙂
Mais oui, prendre son temps à raconter. Je m’émerveille à chaque post. L’Inde va arriver mais je veux encore un petit peu rester « ici ». Le temps de savourer.
Surprise moi aussi qu’un zoo puisse ne pas être forcément déprimant.
Merci Regardeuse… Et oui, pour le zoo, j’ai été la première surprise !