Je viens de finir la lecture de Passagère du silence de Fabienne Verdier, et je vous le recommande chaudement !
Réflexions sur l’art, sur la transmission de la culture, sur la méfiance vis à vis de l’étranger… ces thèmes sont largement évoqués par Fabienne Verdier dans ce roman autobiographique.
Revenons à l’histoire: en 1983, une jeune étudiante française des Beaux-Arts se retrouve dans la province du Sichuan, dans une école artistique régie par le Parti, qui, comme toutes les écoles, est encore fortement marquée par la Révolution Culturelle.
L’auteur est déterminée à affronter tous les obstacles qui lui feront face – méfiance des Chinois, administration, maladie… – et parvient à son but: devenir élève des grands lettrés, artistes méprisés mais détenteurs des codes d’un enseignement artistique millénaire. Elle passera 10 ans en Chine.
C’est un peu de l’enseignement qu’elle a reçu que Fabienne Verdier nous livre dans Passagère du silence. Elle retranscrit de nombreux échanges avec ses maîtres, nous initie à de nombreux concepts et modes de pensées qui dépassent souvent le seul cadre artistique et qui sont de vraies manières de voir le monde dans son ensemble.
Son regard, fruit de cette expérience si enrichissante, est vraiment fascinant et fait de ce livre un récit d’aventures, une voie d’accès à une initiation unique… Je termine ce billet en vous laissant apprécier ces quelques mots de Fabienne Verdier :
Je suis encore un de ces derniers peintres à croire encore avec ferveur à la transmission des puissances de l’esprit en un coup de pinceau.
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