Les cygnes sauvages de Jung Chang est un livre dont on m’avait parlé depuis longtemps.
Sa taille – plus de 600 pages – m’avait un peu refroidie, mais je me suis enfin décidée à le lire et je ne le regrette pas.
La 4ème de couverture résume assez bien l’histoire :
« Petite-fille d’une concubine et d’un « seigneur de guerre », fille de hauts responsables communistes, Jung Chang vivra dans un « cocon de privilèges » jusqu’en 1965. La Révolution Culturelle, son cortège de dénonciations et de persécutions, place alors la Chine sous le règne de la terreur. Jung voit ses parents internés dans un camp de rééducation tandis qu’elle est déportée à la campagne où elle sera paysanne, « médecin aux pieds nus », ouvrière… »
J’ai lu ce livre d’une traite et l’ai beaucoup apprécié. C’est avant tout l’histoire de trois générations de femmes d’une même famille – l’auteur, sa mère et sa grand-mère. C’est aussi une fresque de l’Histoire de la Chine du 20ème siècle vue par ceux qui l’ont vécue. C’est enfin et surtout un réquisitoire sans concession contre Mao et les dirigeants de la Chine communiste de 1949 à 1976.
L’ensemble des Cygnes sauvages est assez noir. Jung Chang nous fait beaucoup partager la peur ressentie à cette époque : c’est le sentiment que partagent alors tous les Chinois, et c’est surtout l’outil majeur de la politique de Mao.
Mais Jung Chang dresse aussi un très beau portrait de sa mère et sa grand-mère, les cygnes sauvages, véritables battantes et héroïnes de ce livre.
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