Je ne sais par quel bout tirer le fil de ce récit. Je rentre de trois semaines à Bamako, en famille, et j’ai le cœur empli d’émotions.
Je peux enfin le dire, l’écrire : j’ai été à Bamako…
Pour la première fois depuis des années, je n’ai pas écrit une ligne au cours d’un voyage. Le présent était trop important pour en laisser une miette, pour consacrer de l’énergie à l’écriture.
J’essaie de me souvenir de la première fois où j’ai eu envie d’aller au Mali. Cela remonte je crois à 2002, avec l’excellent album Mali Mélo de Toma Sidibé. Je l’écoute depuis treize années avec toujours autant de plaisir. Le désir d’Afrique est encore plus ancien, et date de mes premières émotions de danse africaine, à la fin du millénaire dernier.
Je suis ensuite partie un mois au Sénégal pour un projet humanitaire – nous sommes alors en 2001. En 2004, je découvre Nouakchott, et cette Mauritanie pas tout à fait en Afrique Noire. S’ensuit une longue absence de cette partie du continent qui me fait tant vibrer.
En décembre 2015, je pars enfin au Mali…
Le cadre de ce voyage est familial : je pars pour trois semaines à la rencontre de l’univers, des proches, de la famille de mon cher mari M. Alors que nous sommes ensemble depuis des années, mariés depuis plus de deux printemps, c’est la première fois que je découvre enfin sa terre.
De son univers, je connais ses deux parents, déjà venus en France, sa tante vivant à Paris, et surtout « l’Afriquattitude » d’une partie de notre quotidien et de certains lieux parisiens. La fameuse « Afrique à Paris » dont je parle parfois ici.
Je savais que ce voyage allait être unique. Il a été à la hauteur de mes attentes, et même au-delà.
Le contexte politique étant instable, je suis restée à Bamako les trois semaines. Je n’ai rien vu des beautés du paysage du Mali. Ni ce fameux pays Dogon, ni cette majestueuse (et je l’espère encore debout) Tombouctou…
Je ne suis pas partie en voyage touristique au Mali. Je suis partie découvrir les Maliens et leur culture. De nombreux voyageurs espèrent rencontrer des « locaux » pendant leur séjour à l’étranger, espèrent manger comme des « locaux », négocier comme des « locaux » et parfois même vivre comme des « locaux ». Ce voyage n’aura été que « local ». J’ai vécu au rythme de Bamako et j’ai touché du doigt une culture, une manière de voir le monde, dont la découverte et la compréhension m’occuperont pour longtemps encore.
Il l’était déjà avant mon départ, mais aujourd’hui plus que jamais je l’affirme : le Mali est mon second pays…
Dans les semaines qui viennent, je ne vous vanterai pas les lieux touristiques de Bamako, mais je vous invite à un voyage bien plus intéressant à mes yeux : la découverte des Bamakois et de leur culture.
J’espère que cette aventure vous plaira, c’est pour moi le voyage d’une vie qui a commencé et qui n’est pas prêt de se terminer…
Que d’émotions cela a dû être ! Je lirai tes récits avec grand intérêt. Bon retour ici et meilleurs voeux à toi et ta famille 🙂
Merci Sido !
Oui, ce furent beaucoup d’émotions…
Belle année à toi aussi !
j’ai hâte de lire la suite de ce voyage si particulier…
A suivre dans moins d’une semaine !
Te dire à quel point je regrette de ne pas être allée à Tombouctou et au pays Dogon lors de mes voyages précédent!… Heureuse que ton voyage se soit si bien déroulé! Bises et bonne année!!!
Merci Marie-Ju! Je te souhaite une douce année aussi 🙂
Espérons juste que la totalité du pays se stabilise bientôt… et qui sait? nous irons peut-être un jour ensemble dans ces belles contrées !
Bonjour madame,
je pars au Mali en Octobre pour y travailler
on peut correspondre par notre boite mail?
Cordialement
zaza
Oui ! je vous réponds en direct…
Ça me rappelle 8 ans en arrière où je suis restée un mois. J’ai connu le Mali et sa capitale avant mon mari. J’attends avec hâte la suite…
Ah, ce devait être un beau voyage. C’était dans quel cadre?
Bonsoir j’ai lu ton dernier post sur Bamako. Très sympa ! J’ai passé un mois à Bamako grâce à un couple d’amis ( mixte) ; 6 mois après il me présentait mon mari.
Chère Aurélie,
C’est avec grand plaisir que je suis tes récits. Nos expériences se ressemblent, je partage également ma vie avec un malien, nous nous apprêtons à accueillir un petit bébé pour le mois de mars. Je lui lis parfois les articles que tu publies, il adore lui aussi 🙂
Quelle chance d’avoir pu te rendre à Bamako. J’ai hâte de lire la suite du récit de ton voyage.
Je partage également la passion des voyages avec toi puisque je sors de huit années de travail chez un tour opérateur spécialiste du voyage sur mesure.
Je te souhaite une excellente année 2016 et attends donc avec impatience la suite du voyage à Bamako.
Bonsoir Amélie,
oooooh, merci pour ton message, cela me touche vraiment (et touche ma moitié à qui je viens de lire ces lignes)…
Tant de coïncidences… il faudra organiser une rencontre familiale je crois 😀
N’hésite pas à prolonger l’échange par email si le coeur t’en dit ! (lili @ curieusevoyageuse.com).
A bientôt!
Finalement, ce dois être ton plus beau voyage non ? De ne pas être touriste mais plutôt de découvrir cette partie de ta vie que tu savais existante mais que tu n’avais jamais sentie de tes mains. J’ai hâte de te lire, depuis ma courte semaine au Sénégal, je m’abreuve d’autres récits africains, histoire de revivre ces instants en lisant. Je ne sais pas si beaucoup de choses sont communes entre sénégalais et malien mais je suis pratiquement sûre de retrouver cette chaleur humaine africaine. Bon début d’année 2016 et à très vite !
Bonjour Julie
merci pour ton message !
Si, il y a des traits culturels communs à l’Afrique de l’Ouest… mais évidemment les Maliens sont les meilleurs (dit-elle sans aucune objectivité 😉 )
A bientôt, ici ou là !
Heureuse de lire que le voyage a été à la hauteur de tes espérances! L’aventure humaine a dû être forte… Un bel album à feuilleter avec votre fils dans quelques années ☺️
Coucou Joëlle
merci de ton passage ici 🙂
Et même au-delà ai-je envie d’écrire !
(le seul hic est que je suis en retard sur tous mes albums!)
A bientôt !
Come tu nous donnes envie de te suivre dans tes souvenirs de voyage.
Vivement la suite.
PS : tu vas découvrir qu’avec un enfant, l’écrit en voyage est de plus en plus difficile que l’envie soit là ou non. C’est le seul gros changement que je regrette.
Merci 🙂
Ah ah ah, écrire avec un enfant, avoir un travail qu’on aime avec un enfant, voyager avec un enfant… Tout est possible, mais tout est différent (avec des adaptations plus ou moins fortes, selon…) !
Une occasion merveilleuse de tisser des liens et de donner sa place à ton enfant aussi, quelle merveilleuse aventure!
Merci Anne =)
Je suis contente pour toi que le voyage a été à la hauteur. Je ne le trouve pas toujours facile de se retrouver avec les beaux-parents pendant une certaine période. J’ai hâte de lire la suite de ton séjour à Bamako.
Bises.