Sur la route de mon cours de yoga en ce samedi matin, je croise les habituels vendeurs de légumes itinérants, avec pour toute boutique leur vélo. Je prends une photo à la dérobée, et la première vendeuse me lance un regard désapprobateur. Je m’approche, lui montre la photo et lui demande si je peux en prendre une autre. « Oui mais tu me la donnes alors. » « D’accord, je repasserai… » « Pas de problème, je suis là tous les matins de l’année! »
Elle se détend, me lance un beau sourire et prend fièrement la pose à plusieurs reprises ! On échange quelques mots, je sais qu’elle ne sera plus hostile envers moi à l’avenir…
Du coup, le vendeur d’à côté pose également, je prends les devants en lui proposant de repasser bientôt avec les photos imprimées.
Je sais que la vie de ces petits vendeurs à la sauvette n’est vraiment pas facile, qu’ils soient vendeurs de légumes, de fleurs, de bonnets, de xiao-chi (petits snacks chinois) et j’apprécie d’autant plus l’énergie et la bonne humeur qui les accompagnent… la plupart du temps!
Ces vendeurs à deux (et trois) roues rendent les rues de Chine plus humaines et pleines de vie…
Les vendeurs de rues font en effet partie du charmes des rues asiatiques. Mais quelle dure réalité pour eux et encore on n’est loin de s’imaginer combien.
Je suis tout à fait d’accord avec toi Fabrice…
Il faudrait que j’interviewe l’un d’eux, mais j’ai trop peur de les déranger dans leur business, à voir si l’occasion se présente!
En général, les gens sont souvent ok pour parler de leur travail et d’eux. Avec un sourire et un petit achat, ca devrait passer:-)
Malheureusement, ces vendeurs sont de plus en plus pourchassés par la police municipale « chengguan » pour entrave à la circulation et respect des normes sanitaires.
Le matériel est souvent confisqué et les vendeurs roués de coup. Plusieurs vendeurs sont morts à la suite de ces violences ce qui a entrainé des émeutes dans certaines villes.
Dans des villes comme Kunming la municipalité à la suite de violences essaient de régulariser le statut des vendeurs de rues, ces derniers ayant une véritable fonction sociale dans les villes.
Dans certains quartiers à Shanghai il y a aussi des vendeurs de rue « agréés » mais ils payent en général une cotisation, ce qui ne rend pas les affaires plus faciles.
Le problème est toujours le même, les vendeurs de rue font partie du folklore local mais sont en inéquation avec la politique d’ordre et de propreté de la ville de Shanghai.
— Woods
J’en oublie l’essentiel de ce que je voulais dire ! Ton idée de prendre leur photo puis de leur donner est excellente. C’est sur qu’au moins maintenant le contact sera plus facile, tu auras peut-etre meme des reducs sur le gingembre. 😉 Mais attention à ce qu’ils ne te ramènent pas toute la famille pour une scéance photo ! 😀
En fin d’année dernière j’avais participé à un événement appelé Help Portrait organisé partout dans le monde et ayant pour but de prendre le portrait de gens ayant peu de moyens et de le leur offrir. Avec un groupe de photographes amateurs Nous sommes allés au sud de Shanghai pour photographier des enfants de travailleurs migrants.
Quelques photos de l’événement sur Flickr : http://www.flickr.com/groups/shanghaimeet/pool/tags/helpportrait/
— Woods
@ monsieurma: merci pour ces tristes précisions, je ne savais pas qu’il y avait eu des morts…
@ woods: très sympa le projet Help Portrait, fais-moi signe s’il est repris!
VOUS POUVER VISITER DATONG.
TOUT DIFFIRENTE DE SHANGHAI.