Catégorie : Europe

J’ai une grande nouvelle à vous annoncer !

… et je suis joueuse: ceci n’est qu’un « teasing », je vous laisse faire des suppositions…

Un indice: cette bonne nouvelle va relier à jamais deux de mes plus grandes passions (la page à propos peut peut-être vous aider) !

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A l’inconnu(e)

A l’inconnue, vêtue de son pantalon bleu pétrole, moulant et flottant à la fois juste ce qu’il faut pour évoquer le désir, le questionnement et le doute : actrice de cinéma? rat de l’opéra? fille de joie?

A l’inconnu que je découvre sur chacun des visages dont je veux percer les secrets en un instantané instant ténu.
A ceux qui répondent à la lumière.
A un sourire esquissé, qui ne m’était peut-être finalement pas destiné.
A ce brin de curiosité qui s’envole à peine installé.
A ces passants, différents, marrants, matant, marchant et peut-être parfois méchants. Et surtout inspirants.
A ces héros de chaque futur potentiel roman imaginé qui ne verra sans doute jamais le jour.
A une phrase entendue, mais pas assez vite notée et déjà envolée mais qui a tout de même eu le temps de me donner l’espoir d’une nouvelle intrigue.
A la douceur aperçue entre une mère et sa fille sur un banc crasseux du métropolitain.
A cette fièvre échangée par des jeunes jugés trop colorés sur le quai d’à côté.
A ces accents, à ces langues, qui jamais ne laissent mon oreille indifférente : quelle route a-t-elle fait pour venir jusqu’ici ? Quels gens a-t-il laissé plein d’espoir de lendemains meilleurs chez lui ? Quelle victoire es-tu venue remporter ici ?
A ces rides… quel tracas les a tracées sur ton visage ? ces cernes, est-ce de travail, de maladie ou bien d’inquiétude pour ton enfant grandi trop vite ?
A ces yeux trop souvent hagards, froids et distants… peur de croiser le regard d’un autre qui ne comprendra que trop bien ton désarroi ? ou bien simple protection si peu efficace et pourtant tant de fois utilisée ? ou alors est-ce la vie qui t’a déjà trop usé pour enlever tout le sel de la surprise de celui qui saura venir vers toi ?
A ces mêmes yeux qu’une étincelle éclaire parfois et qui redonne à l’âme tout son éclat…
A toi, l’inconnu du métro, le passant pressé, le client attablé à une terrasse de café, le mendiant assis sur le bord du chemin… Chacun croisé une unique fois mais qui peuplera longtemps encore mon musée d’humanité, qui m’inspire, me donne l’espoir, et me rappelle que non, tout n’est pas perdu, nous ne sommes pas condamnés à subir nos vies, notre travail, notre système. Il reste l’humanité fébrile, fragile, sensible et reconnaissable en chaque inconnu…

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Paris sera toujours…

Paris la belle

Paris qui vit
Paris qui brille
Paris qui court et fait courir
Paris qui prend de haut ou qui ramasse d’en bas
Paris qui chante, dans les couloirs des métros, aux terrasses des cafés, sur les esplanades ou les trottoirs
Paris qui déchante aussi, dans ces mêmes couloirs et sur ces mêmes trottoirs
Paris qui ne peut se définir en quelques mots, mais en couleurs, en sons et en odeurs

Le blanc de sa pierre, le gris bleuté de ses toits, la gaieté des marchés; la monotonie aseptisée de ses vitrines qui contraste avec le blanc, l’ébène, le chocolat, le jaune, le doré, le cuivré de ses peaux; le monochrome de ses costumes d’affaire, l’arc-en-ciel des tenues venues d’ailleurs; le bleu de son ciel
Les accents, les langues qui varient, le ronflement monotone du métro qui berce les milliers d’usagers, les oiseaux qu’on se surprend à entendre même au cœur de la ville, les klaxons aux heures de pointe, le calme qui inquiète en fin de soirée et celui qui fait respirer les dimanches matins
Le fumet des boulangeries que le reste du monde nous envie, celui du petit noir avalé sur le zinc avant d’entamer sa journée, l’odeur des bouches de métro dégoûtante et pourtant presque attachante car reconnaissable entre toutes, le parfum lourd des femmes pressées

Et Paris la surprenante, plurielle et unique à la fois : d’une rue à l’autre, on change de continent, de paysage, d’ambiance, de décor, de voisinage, de visage, de regard, ou d’attitude.
Etes-vous déjà passé du pied du Sacré-Coeur à la rue de Clignancourt ? En trois petites minutes, on se retrouve du Paris des cartes postales d’un autre siècle à une chaleureuse ambiance digne d’une capitale d’Afrique…
C’est sans doute cela que je préfère dans cette ville qui m’adopte pour la seconde fois: savoir qu’au bout de toute balade, je serai inlassablement surprise…

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La belle idée mélomane…

La musique adoucit les moeurs, n’est-ce pas?!

J’ai mis cet adage en application, et ce, à plusieurs reprises, grâce à un jeune homme qui a eu l’idée la plus brillante qui m’a été donnée de voir depuis mon retour en France : installer un piano au beau milieu d’une rue d’un quartier parisien extrêmement passant et jouer pour le plaisir des badauds mélomanes d’un jour.

La musique dans la rue, c’est assez commun, mais un instrument aussi majestueux qu’un piano, c’est plus rare, et dans un quartier aussi anonyme, stressé et parisien pur jus que celui des Grands Magasins, ça tient carrément du miracle !

La scène se passe au croisement rue Joubert et rue de Caumartin. La rue Joubert est condamnée aux voitures en journée, et ce qui devrait être un slalom permanent entre anonymes pressés se transforme alors en pause magnifique.
Je travaille dans le quartier, mes journées sont en ce moment longues, chargées, et parfois stressantes, et les quelques fois où ce talentueux pianiste a rencontré ma pause sandwich, ce n’ont été que de pures minutes de bonheur, de relaxation, de voyage dans une autre dimension, très très éloignée de ma réalité.

Je ne peux que vous souhaiter de croiser au hasard de vos passages dans le 9ème arrondissement parisien, Steve Villa-Massone, ce pianiste de rue, embellisseur du quotidien…

Et n’hésitez pas à aller sur www.stevevillamassone.fr, vous pourrez y goûter à quelques unes de ses notes…

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Mariage post-Erasmus, Helsinki et les (très) gentils Finnois…

Nouveau saut spatio-temporel: on passe à nouveau de l’Asie à l’Europe… même si le récit de mes Asian Adventures n’est pas fini pour autant !

J’ai eu la chance de participer au programme Erasmus pendant mes études. Pour ceux qui viendraient d’une autre planète n’en auraient pas entendu parler, Erasmus est un programme d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités et les grandes écoles européennes. Pour ma part, ce fut un semestre à Wernigerode, petite bourgade au centre de l’Allemagne. J’en garde un souvenir pleinement heureux, d’échanges permanents, de découvertes, de voyages, et de beaucoup de rires. C’était une toute petite fac, et du coup on n’était même pas 30 étrangers, parfaitement intégrés à la communauté universitaire locale et très très liés entre nous…

Et cela fait déjà sept ans.
Bigre, quand j’ai compté les années la semaine dernière, je n’en revenais pas…

Mes meilleurs amies étaient l’une Espagnole, l’autre Finlandaise: une belle diagonale d’Europe à nous trois. Et l’année suivante, c’est naturellement que nous nous sommes retrouvées toutes les trois, en Espagne, histoire de varier un peu les plaisirs. Là où les choses se rapprochent du titre de ce blog, c’est que Virpi, la Finlandaise, est tombée amoureuse d’un bel Espagnol pendant ce petit périple.

Une fois n’est pas coutume: je nous mets en avant, mes proches et moi, sur les photos de cet article pour cette belle diagonale d’Europe… 7 ans plus tard !

La vie reprenant sa course, m’amenant plus du côté de l’Asie que des capitales européennes, je n’ai pas revu mes amies, sans pour autant jamais les perdre de vue.
Jusqu’à ce petit e-mail de Virpi: « J’ai quelque chose à te dire… Je me marie… Et c’est grâce à notre époque Erasmus et au temps passé ensemble que je connais mon mari, alors ce serait extra si tu pouvais venir… ».

Ni une, ni deux, tous mes bons souvenirs de jeunesse (soupir) me sont revenus. Et j’y suis donc allée à ce mariage, à Helsinki. Et ça faisait déjà six ans que je n’avais pas vu ces amies…

J’ai d’abord retrouvé Ancira, mon amie espagnole, la veille du mariage. Le plus drôle c’est que ça ne m’a même pas fait bizarre. C’était comme si on s’était quittés quelques semaines à peine avant. Bon il y a quand même eu des réglages linguistiques à faire: en Allemagne, on se parlait en allemand, et là, forcément le chinois et la vie à Shanghai étant passés par là, l’anglais est venu plus facilement. Et ça fait drôle de changer de langue avec un ami, c’est comme regarder un film en une version mal doublée. Finalement, au bout de quelques heures de discussions, on est revenus à notre spécialité, notre Erasmus-sprache, un melting pot linguistique dominé par l’allemand, agrémenté d’anglais et d’espagnol…

J’ai revu Virpi le lendemain, matin même du plus beau jour de sa vie. Elle était déjà maquillée et à moitié parée de sa somptueuse coiffure. Sans l’avoir vu pendant six ans, ça surprend. J’étais sur le point de pleurer, mais je me suis retournée et j’ai resserré illico les vannes: je ne pouvais pas lui faire ça dès 10 heures du matin, sachant que sa journée allait être très chargée en émotions et qu’elle est aussi mauvaise que moi dans la gestion des sentiments.

Le reste de la journée a été superbe, romantique, joyeux et international comme tout, entre finnois et espagnol. Et surtout très très romantique en fait, juste comme l’aime mon côté gnan-gnan. Avec une belle spécificité finlandaise: après l’église, on passe direct à table, vers 17h donc. Et puis on commence à danser vers 20h et on remange un morceau plus tard.
Pour être honnête, je dois préciser une autre spécificité finlandaise: l’excellence du saumon… je dois en avoir mangé un bon demi-kilo à moi seule…

Après une belle partie de danse digne de mes 22 ans (nécessaire entre autres pour la digestion du vertébré aquatique sus-cité), direction l’hôtel. Et c’est là que l’aventure a commencé: on avait réservé un hôtel sans réception (le moins cher possible: www.omenahotels.com), où tout se fait en ligne, et bien figurez-vous que malgré un sms de confirmation, la chambre n’a pas été retenue car la CB de mon amie n’aurait pas marché (d’après les dire du Monsieur qui faisait office de réceptionniste à l’autre bout du fil, et qui nous a demandé de rappeler après 8h pour de plus amples informations et qui non, ne pouvait rien pour deux étrangères perdues dans Helsinki). Sauf que la mienne de CB n’avait pas marché non plus juste avant, qu’il était 4h30 du matin, que nous n’avions que les coordonnées des mariés pendant leur nuit de noce, et qu’on était donc à Helsinki. En été, heureusement.

On a du improviser, enfin moi surtout, Ancira étant un peu trop éméchée. Première étape: je demande de l’aide à un couple ayant l’air gentil. Air rapidement confirmé… après un bref brief de notre situation, ça a donné un échange du genre:
« Pensez-vous que vous pourriez peut-être payer notre chambre avec votre carte et je vous rembourse?
– ok !
– ah mince, je n’ai pas de liquide sur moi, bon tant pis…
– pas de problème, il y a un ATM par là-bas… »

On va donc retirer (il est 5h du matin, et leur air gentil est vraiment plus que confirmé !). Vingt minutes plus tard, retour au fameux hôtel: mauvais surprise, il n’y a plus de chambre disponible… Et pas d’autre hôtel abordable aux alentours…

Je libère nos presque-sauveurs, il nous reste qu’à attendre quelques heures pour appeler des proches des mariés dont nous avons également les coordonnées. Je décide donc d’aller nous poser dans les couloirs de l’hôtel car nos jambes sont très lourdes après cette journée.
On s’y endort plus ou moins. Par terre, donc.

Jusqu’à ce que j’ai une des meilleures idées du week-end, ou sans doute même du mois.

J’entends un bruit de porte, et je cours après une personne sur le point de faire son check-out (il est 7h du matin et les clés ici ne sont que des codes), lui explique notre situation, lui propose de l’argent et lui demande si on peut « finir » sa chambre jusqu’à midi, heure limite pour rendre la chambre.

Ce nouveau gentil Finnois m’ouvre immédiatement la porte. Je lui tends 20€, il les refuse et me dit « C’est mon entreprise qui paie, je ne parle pas anglais, je n’ai pas vraiment compris ce que vous m’avez dit », et il continue sa route. Le bon Dieu lui rendra, ou du moins je l’espère…

Ancira et moi nous affalons sur son lit dont les draps sont à peine froissés. On profite à fond de nos quatre heures de sommeil tant attendues…

Les deux jours suivants se partageront entre (beaucoup beaucoup de longues et animées) discussions et balades dans les rues d’Helsinki.

La ville ne m’a pas paru particulièrement splendide, notamment car elle n’a pas beaucoup de bâtiments historiques. Mais une très bonne ambiance s’en dégage, et en plus d’imaginer que les Helsinkiens sont tous aussi sympas que nos trois Finnois de la nuit passée, c’est particulièrement agréable de toujours se sentir à proximité d’eau et de verdures. Je n’ai pas eu le temps de tester le sauna et de faire une escapade hors-ville, ce sera pour la prochaine fois… Et du coup, je conseillerai bien Helsinki pour un week-end !

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C’est la fête au village…

Ce doit être le dernier dimanche de juin dans ce petit village du sud de l’Europe… Il fait doux, et le soleil tape juste comme il faut pour donner envie de prendre un verre à l’apéro offert par la mairie à la sortie de la messe dominicale, sans doute la messe la plus remplie de l’année. L’ambiance est bon enfant: enfants, parents, petits vieux et amis plus ou moins proches se retrouvent, s’étonnent de ne pas s’être revus depuis si longtemps, se donnent des nouvelles… Le village doit compter moins de 500 âmes, dont une bonne partie a répondu présent à ce rendez-vous annuel: c’est la fête du village!

Un orchestre de cuivres entonne déjà un air qui semble familier à tous. Le temps passe vite dans cette si bonne atmosphère. Vers 13h30, chacun repart vers chez soi et on se donne rendez-vous pour le soir-même et sa fameuse soirée moules-frites en plein air.

Tout juste revenue d’Asie, les proches que je suis venue rejoindre ici m’ont fait la surprise de m’inscrire pour la soirée. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre, ça fait longtemps que je ne pratique plus les fêtes de village. Et bien, la surprise s’avère être bonne. Une brochettes de jeunes dynamiques assurent le service. La nourriture est simple et de bon goût. Les longues tables couvertes de papier blanc sont remplies de sourires jusqu’aux oreilles. A nouveau, toutes les générations se mélangent dans une ambiance très enjouée.

L’orchestre nous fait le plaisir de revenir dès le début de la soirée. La bonne vingtaine de musiciens a une pêche d’enfer. On me dit qu’ils ne sont censés assurer que la première partie, un orchestre plus « classique » (comprenez genre musette) doit assurer la relève. Que nenni, les cuivres endiablés durent pendant tout le repas, et même plus, incitant le public à reprendre les airs connus, ajoutant souvent quelques pas de danses à leur répertoire.
Les moules passées, les musiciens arrivent même à faire lever la majorité des tables, entraînant tout le monde dans une joyeuse frénésie. Il est bon de voir se mêler les gens et les générations, sans complexe et sans peur du regard de l’autre, je vois ça trop rarement sur notre Vieux Continent. A la fin du repas, les 200 personnes sont pratiquement toutes debout, tapant dans les mains et levant leurs verres dans un seul et même élan.

J’assiste à tout cela le coeur léger et pourtant je ressens à la fois un petit pincement sur ce même organe: ce village, c’est celui où j’ai vécu jusqu’à mes 17 ans, les proches autour de moi ne sont autres que mes parents. Et je réalise que je n’ai pas assisté à une fête de mon village depuis plus de dix ans au moins.
J’admire une paire de gamines improviser une timide chorégraphie sur la piste. Il y a une vingtaine d’années, j’étais exactement à la même place avec ma meilleure amie de toujours… et pour rien au monde on aurait pu me faire manquer cet événement annuel !
Aujourd’hui, je m’y sens plus que jamais dépaysée, dans le bon sens du terme: c’est un immense bonheur de redécouvrir ces lieux si connus d’un oeil neuf, de rencontrer à nouveau des proches que le temps et la distance ont trop éloignés…

Vous aurez compris que nous avons fait un saut dans le temps, passant de l’Asie à la France, mais je reviens dès jeudi sur la suite de mes aventures laotiennes…

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Retour en France : deux mois plus tard, petit bilan d’étape…

J’écris ces quelques lignes alors que nous sommes le 14 août, soit deux mois pile jour pour jour après avoir posé mon sac à dos à Paris (alors que je rentrais de deux ans de vie en Chine et d’un petit périple asiatique).

Pas simple de résumer la situation… Bordélique, si je puis me permettre, serait sans doute le mot qui correspond le mieux à ces deux mois passés. Alors allons-y pour un inventaire fourre-tout, qui sans être exhaustif, vous donnera un petit aperçu de la situation…

Ces deux derniers mois, j’ai…

– trouvé un nouveau travail

– démissionné au bout d’une semaine de ce travail

– trouvé un nouveau nouveau-travail

– repris (un peu) goût au travail

– fait un tour du sud de la France pour me ressourcer auprès de la famille et des vieilles amies

– renoué de chouettes liens avec les gens sus-cités

– fait un très court voyage en Finlande pour retrouver mes amies Erasmus, pas vues depuis six ans (j’y reviens avec un article dédié prochainement)

– vécu quelques semaines chez mon meilleur ami

– réalisé une fois de plus à quel point le marché immobilier parisien était indécent, fou et/ou impitoyable (ou plutôt les trois à la fois)

– trouvé un minuscule et cher mais non moins charmant appartement (et encore, je pense être chanceuse de pouvoir ajouter le troisième adjectif qui est souvent en option)

– vidé mes cartons de Chine, quatre mois et demi après les avoir fermés

– remis en cause bon nombre de plans personnels établis

– eu de la nostalgie pour ma vie en Chine

– recommencé à parler chinois et trouvé un prof de cette même langue tant aimée

– renoué avec une de mes grandes passions : la danse africaine – tout un voyage au détour d’une salle de cours, j’en parlerai un jour dans ces colonnes

– usé le pavé parisien et mesuré la beauté de notre capitale, de son architecture, de ses simples rues, du bleu de son ciel

– apprécié beaucoup plus qu’avant les touristes à Paris. Avant : les touristes, c’est ennuyeux car ça n’avance pas vite sur les trottoirs. Aujourd’hui : j’aime entendre des langues étrangères et j’aide parfois spontanément des personnes perdues au-dessus de leur carte.

– fait de nouveaux et nombreux projets de voyage…

Qui a dit qu’il ne se passait rien pendant les mois d’été à Paris?…

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Vues de Chine est Mort, Vive Curieuse Voyageuse…

Ca fait longtemps que j’y pense…

Depuis que j’ai décidé de quitter la Chine, en février dernier, et que je suis passée à l’acte, un certain 4 avril, je me suis dit que le nom et même le thème de ce blog deviendraient très vite obsolètes…

Nous y voilà, aujourd’hui, je l’écris noir sur blanc: c’est la fin de Vues de Chine.

En d’autres mots, c’est la fin du récit de ma vie quotidienne en Chine, la fin d’une superbe aventure, que vous avez été nombreux à suivre – je vous en remercie chaleureusement d’ailleurs. Et c’est le début d’une vie quotidienne en France. Est-ce pour autant la fin de mes voyages et de leurs récits? Et bien non!

Ce blog évolue aujourd’hui, avec ce nouveau titre Curieuse Voyageuse et cet en-tête différent qui, j’espère, vous plairont.

Et surtout, plus de deux ans après mes premiers articles, c’est aussi le ton qui a changé, et le propos qui a évolué.

Nous continuerons à parler voyage, c’est certain. D’abord, il me faudra quelques semaines pour venir au bout du récit de mes périples en Asie du Sud-Est et en Inde. Et par la suite, je continuerai à voyager, que ce soit en France, en Europe ou ailleurs, et je compte bien partager cela ici.

Mais surtout, je souhaite parler ici de voyage, mais sous un autre angle:

Comment garde-t-on un oeil voyageur dans son propre pays?

… résumerait peu ou prou l’idée!

En d’autres termes:

Comment ne pas retomber dans la glu du quotidien, de l’esprit tristement critico-rabâcheur franco-français?
A-t-on nécessairement besoin d’exotisme pour voyager?

Donner une réponse à ces questions, c’est le challenge que je souhaite relever ici. Alors bon, ce n’est pas un pari aisé, et l’avenir seul nous dira où cela nous mènera. Sans doute, dans les rayons des librairies, sur les banquettes de cinéma, mais aussi dans les coins et recoins de nos chères villes, et surtout à la rencontre de « nos » gens…

Vues de Chine est mort, vive Curieuse Voyageuse !

J’espère que vous m’accompagnerez dans cette nouvelle aventure.

Et en attendant que tout suive niveau technique, je m’excuse pour les gênes occasionnées – flux RSS, pages facebook ou twitter…

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