Catégorie : Europe

I love Paris !

Je ne montre pas souvent de vidéo (il faudrait peut-être que je m’améliore sur ce point), mais quand j’ai vu cette déclaration d’amour à la ville que j’habite, pour ne pas dire à la ville qui m’habite, je n’ai pas pu résister à l’envie de la partager ici !

Vous vous rappelez peut-être la déclaration que j’avais à cette capitale en ces pages… Et vous pourquoi aimez-vous Paris ?!  (ou pas d’ailleurs, je suis ouverte au débat!)

Votre avis m’intéresse !

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Ils ont parlé de mon livre (et je leur dis merci)!

Mieux qu’un cadeau de Noël, la publication de La Chine à fleur de peau a été la plus belle surprise que 2011 m’a apporté. Et pour ne rien gâcher, j’ai eu des marques de soutien très positives d’horizons divers.

Je n’ai pas pris le temps de remercier chacune des personnes qui m’a déjà soutenue dans cette aventure, alors je m’y emploie de manière collective…

Chronologiquement, un grand MERCI à :

Olivier du blog Marketing en Chine et sa petite interview orientée Marketing

Alain du blog Reflets de Chine et sa très chouette interview orientée retour en France / expérience en Chine

Michel de la Dépêche du Midi et son aimable portrait (visible en ligne ou en version papier)

Greg du petitjournal.com et son sympathique portrait-interview

Eric d’Allô la planète et son unique émission du Mouv’ où j’ai eu droit à 10 minutes de direct…

Noëlle et l’équipe d’Un jour tout neuf sur France Inter et leur rubrique Emmenez-moi (second direct sur une radio nationale, je suis aux anges) !

Pascual de la Dépêche du Midi et une sympathique interview (à voir en ligne ou en papier)

Jean-Pierre de Radio Présence pour son interview matinale

Et bien sûr un immense merci à vous tous de l’autre côté de l’écran !

A bientôt !

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Bonne année !

Je vous souhaite une année lumineuse!
Que tous vos projets puissent voir le jour…

Pour ma part 2011 m’ayant apporté beaucoup plus que je ne pouvais espérer il y a un an exactement, je ne sais que me souhaiter pour la nouvelle année…

Un bref retour s’impose sur cette tumultueuse année. En 2011, (alors que rien ne m’y prédestinait jusqu’aux derniers jours de 2010) j’ai:

– décidé de quitter ma bien-aimée Chine
– voyagé dans de nombreux pays d’Asie (Japon, Thaïlande, Laos, Cambodge et Inde)
– un peu voyagé en Europe (en France, en Finlande, en Hongrie et en République tchèque – où je suis pile en ce moment)
– renoncé à rentrer dans le moule d’une vie de couple
– trouvé un nouveau travail (et changé au passage de « carrier », comme disent les Anglo-Saxons, pour la énième fois de ma vie)
– traversé une période de crise existentielle profonde (remise en question généralisée, sur laquelle je reviendrai peut-être un jour en ces lignes)
– été contactée par un éditeur et publié mon premier livre
– parlé pour la première fois sur une radio nationale, et une deuxième fois
– eu plus que jamais envie de continuer à entretenir mon oeil voyageur

A y réfléchir de plus près, je sais exactement ce que je me souhaite pour 2012 (et je vous le souhaite à vous tous, sans limite aucune):

une année riche en rencontres, une année de découvertes et une année de partage, qu’elle se déroule ici ou ailleurs…

Car cela reste pour moi l’essence même du voyage !

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Terrasse napoléonienne

Aujourd’hui, je vous propose le récit un brin décousu d’un dimanche parisien, mais qui confirme que le voyage commence une fois le seuil de notre porte passé…

Nous sommes dimanche il fait gris pluvieux et heureusement pas trop glacial encore. Mon cours de danse à venir me sort de chez moi. Le souvenir d’une terrasse sympa située à deux pas de la salle où je pratique me pousse à partir un poil plus tôt pour alterner plongée dans un bouquin et plongée dans la vie du quartier. Je me souviens que la semaine passée un loquace Macédonien avait légèrement engagé la conversation (et stoppé par la même occasion celle que je menais avec mon amie), et il en était venu à me montrer des photos de lui où il tenait des ours dans ses bras. Je ne sais pas si je le reverrai, mieux disposée à discuter avec lui, mais cela me motive assez pour revenir à la même table.

Il s’agit de la terrasse du Napoléon, bistrot situé au croisement de la rue du Faubourg Saint-Denis et de la rue des Petites Ecuries.

Pas de discussion à la sauce macédoine ce dimanche-ci, mais le plaisir n’en sera pas moindre.

A ce croisement-là on peut voir des grappes d’hommes d’ailleurs. Un vrai théâtre de rue: si je regarde un peu plus loin à droite en bas de la rue du Faubourg Saint-Denis, une belle arcade, sorte d’arc de triomphe classique fait office de décor. Si mon regard s’arrête à un mètre, ces hommes en grappes discutent dans d’étranges langues à même le trottoir. Tout en larges sourires et regards vifs, ils restent plantés à discuter en d’étranges sonorités. Longuement.
Magouilles? Petits arrangements entres amis? ou peut-être simple vie sociale débordant d’énergie? je n’aurai pas les sous-titres du scénario, mais je sens tout autour de moi la Vie avec un grand v… J’ai du mal à décrocher le regard de ce qui m’entoure.

Et puis si ce n’est pas le montreur d’ours qui me fait l’honneur de sa présence, c’est Emmanuel Carrère que je croise sur mon chemin. Je flotte encore dans l’ambiance de son livre refermé la veille: l’excellentissime D’autres vies que la mienne. Il y fait référence à la rue Hauteville que je traverse pour venir ici. Sur le chemin qui vient de me mener à Napoléon mes pensées rôdaient encore en ce livre et je priais de le croiser pour le remercier des belles émotions ressenties. Lorsque cet auteur bien-aimé apparaît à moins d’un mètre de moi, je crois halluciner. A deux doigts de l’interpeller pour lui dire un simple merci, la lignée de tables de cafés qui m’entourent et la personne avec qui il discute me dissuadent. Reste à le rencontrer une prochaine fois. Peut-être me suffira-t-il de penser à nouveau très fort à lui…

Cliquez par ici pour les infos sur ce bar où une belle tranche de vie se dessine… et par là pour vous procurer D’autres vies que la mienne

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Joyeuses fêtes! (avec un direct sur France Inter dedans)

Bonjour à tous,

j’avais envie de reprendre la plume ces jours-ci pour, bien sûr, pour vous souhaiter à tous de superbes fêtes de fin d’année, qu’elles vous apportent joie et bonheur avec vos proches…

… et puis aussi pour vous signaler un nouveau passage radiophonique: cette fois-ci j’ai l’immense plaisir de passer quelques minutes en direct sur France Inter !

France Inter a longtemps été, et est à nouveau aujourd’hui, mon meilleur compagnon de vie. Cette radio a accompagné mes années étudiantes (pas de télé sous mon toit) et mes premières années de jeune active. Elle est mon principal lien avec l’actualité aujourd’hui encore, et maintenant que je vis à nouveau seule, elle m’accompagne à nouveau très régulièrement!
Alors quand j’ai reçu une réponse positive à mon email-bouteille à la mer pour faire connaître mon livre, de la part de Léa d’Un jour tout neuf, vous pouvez imaginer ma joie…
Pour les matinaux, ça se passe:  lundi 26 à 05h10, dans la rubrique Emmenez-moi.

Un superbe cadeau de Noël en somme, je vous en souhaite d’aussi réjouissants à tous et vous renouvelle tous mes voeux de bonheur !

Et dans les langues de quelques unes des personnes que j’ai eu le plaisir de rencontrer cette année:

圣诞快乐
merry Christmas
fröhliche Weihnachten
feliz Navidad
hyvää joulua (finnois)
boldog karácsonyt (hongrois)
vesele božične praznike (slovène)
souksan van Christmas (lao)
souksaan wan Christmas (thai)…

***

Petite mise à jour:

Pour ceux qui auraient raté le « live » (à 5h du mat’, ça peut se comprendre), vous pouvez écouter le podcast de la chronique Emmenez-moi en cliquant sur ce lien (et pour écouter l’émission Un jour tout neuf en entier, c’est par ici)…

Et pour les nouveaux venus qui découvrent ce blog suite à l’émission:
– pour découvrir mes « Portraits de Chine », ça se passe ici
– pour mon livre, c’est par là ! 

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En direct sur le Mouv’ pour Allô la planète !

Juste un petit mot pour vous dire: je passe ce soir en direct dans la (très chouette) émission Allô la Planète, présentée par Eric Lange… Si vous voulez entendre ma voix (et écouter mes bêtises ce que j’ai à dire sur la Chine), ça se passe… à 21h, ce soir, sur Le Mouv’ !

Et pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Allô la planète, c’est l’émission radio de référence des voyageurs, basé sur les témoignages en direct d’auditeurs appelant de tous les continents.

Mise à jour du jeudi 22:

Un grand Merci à Eric Lange et sa sympathique équipe!

Pour écouter mon passage, cliquez sur ce lien et rendez-vous de la minute 36′ à 46’…

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Budapest* Pratique

Je me suis donc évadée un week-end à Budapest. Pourquoi Budapest? car quand j’ai pris mes billets en ce 18 août, je cherchais une destination dépaysante, sur laquelle je n’avais pas trop d’idée préconçue (voire aucune) et à bourse accessible. Budapest remplissait donc ces critères: pour seul repère, un ami parti y célébrer un enterrement de vie de jeune homme m’ayant dit: « c’est très beau, ça va te plaire ». Suffisant pour me motiver ! Je prends donc mes billets bien en amont, et une très bonne amie vivant dans un autre pays d’Europe centrale décide de se greffer à ce voyage pendant 48 heures sur les 60 initialement prévues en solo: chouette!

Me voilà donc partie pour 3 jours. J’ai un petite guide en poche, il s’agit du Petit Futé, que je ne connais pas sous ce format. Bonne pioche: bonnes adresses, idées de balades, format ultra compact – il ne manque que les « cases » sur les plans, mais vu la taille de la ville, je me débrouille pas mal sans.

En pratique:

– Y aller: Vol AR avec Air France pour moins de 200€, bons horaires (arrivée tôt le matin, départ en fin de journée)

– Y dormir: chouette Guesthouse Aboriginal Hostel (très bon accueil, bonne situation, bon rapport qualité-prix)

– Qu’y faire: un petit exemple avec ce programme:

Jour 1: grande balade « prendre l’air de la ville » de Pest à Buda (l’ensemble se fait en 3-4 heures, sans entrer dans les monuments), terminer par le mont Gellért et la vue sur le Danube, bluffant

Soir 1: se perdre dans les « Ruins Bars », à découvrir au gré des balades, autour de la rue Kazinczy notamment…

Jour 2: Monuments de Pest (marché central, basilique Saint-Etienne, Parlement, Synagogue) + le Bois-de-la-ville, l’Avenue Andrassy et les bains Széchenyi à la tombée du jour

Soir 2: Opéra ! + second tour dans les Ruins Bars

Jour 3: Monuments de Buda (le château!) + nouvelle montée du mont Gellért + déjeuner dans la citadelle (vue splendide) + bains Rudas

Autant j’ai un peu parlé des bains, autant une explication sur les « Ruins bars » s’impose. Il s’agit de bars qui prennent place au milieu de friches et/ou travaux de grands immeubles. Au départ construits pour être temporaires, certains sont debout depuis plusieurs années. Faits de récup’, de bric et de broc, ils ne sont pas nécessairement recensés dans tous les guides, il faut lever le nez et oser pousser de lourdes bâches pour y accéder. On est loin du classicisme du reste de la ville, et leur ambiance artistico-anarchique m’a beaucoup plu !

Et je ne peux fermer cette page budapestoise sans parler du nom de la ville: elle le tient du nom des deux villes qui étaient à l’origine distinctes, Buda et Pest. Et ce sont aujourd’hui les deux principaux quartiers de la capitale hongroise.

Et avant de la fermer définitivement (cette page), un petit point historique wikipediesque (et le détail est ici), qui donne une bonne idée du prestige qu’eut un jour cette capitale aujourd’hui endormie…
La ville actuelle est créée en 1873 par la fusion de Buda – alors capitale de la Hongrie – de Pest et de Óbuda. Le site de Budapest est similaire à celui d’Aquincum, un point de peuplement celte devenu capitale de la Pannonie inférieure pendant l’époque romaine. Les Magyars arrivent dans la région au ixe siècle. Leur premier point d’implantation est pillé par les Mongols en 1241-12425. La ville est reconstruite et devient l’un des centres de la culture humaniste de la Renaissance au xve siècle. Après près de 150 ans de domination ottomane, elle poursuit son développement et connaît son apogée avec l’épanouissement de l’ère industrielle aux xviiie et xixe siècles. Après la fusion de 1873 et l’accession de la ville au rang de seconde capitale de l’Autriche-Hongrie, Budapest atteint les proportions et les caractéristiques d’une ville mondiale…

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Budapest* Impressions

Extraits du journal de bord de mon dernier voyage: un week-end de novembre à Budapest… (Budapest pratique arrive très vite)

La première impression que me donne la ville: petite et calme!
Pour la suite:  le froid pique, 5 à 8°C, heureusement il fait sec et bleu. Et ce froid me fait sentir vivante. L’automne est beau à Budapest. La ville est remplie de ses couleurs, de nombreuses feuilles colorent les arbres et jonchent le sol. Orangers, rouges, et quelques verts qui persistent…

La langue hongroise est très bizarre. Aucun repère. Moi qui essaie toujours de voyager en langue originale, je suis perdue…

La ville me parait très calme donc. Peut-être trop.

Et puis une première longue balade me mène au Danube. Toute la majesté de la ville se trouve sur ses rives. Comme si ces dernières participaient à un concours de beauté et que le fleuve serait le juge. Les couleurs de l’automne, encore, dont les parcs remplissent les hauteurs intensifient la splendeur des bâtiments.

Beaucoup de touristes aussi. Je ne suis pas la seule à vouloir profiter des charmes hongrois en automne !

***

Budapest est donc une ville calme, très calme pour une capitale. Lors de mes longues promenades, je n’ai parfois croisé que des chiens au bout de leur maître. Vendredi soir et samedi soir, ça fait quand même drôle!

J’aime beaucoup l’architecture classique, très viennoise – rapport à l’Empire Austro-Hongrois pour ceux qui n’auraient pas fait le lien… J’aime aussi la couleur tarte à la crème des églises, la magnificience de bien des façades et bien sûr, surtout, la beauté des rives du Danube, encore et toujours.

Le tout sur un vif fond de ciel bleu, d’un air bien vivifiant.

Les Hongrois ont l’air sympa, le (très) peu d’échanges que j’ai avec me fait regretter les barrières linguistiques.

Et puis, il y a les bains. Excellente atmosphère en leur sein. Jeunes, vieux, petits, gros, beaux et moches. Les gens viennent se détendre, s’amuser, passer ici du bon temps. Gros coup de coeur pour le bain Széchenyi et ses bassins en extérieur. Y vivre la tombée du jour est superbe. Murs jaunes, bassins fumants, ciel rosissant dans une pure bonne humeur…

Et cet autre bain testé, Rudas: au creux de la pierre, avec sa sombre luminosité, toute en détente, en douceur, en calme… Dire que ces pierres ont des centaines d’années: je suis bluffée !

Calme, léger dépaysement, douceur de vivre et majestuosité de la ville: Budapest m’a conquise…

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