Catégorie : Voyaaages !

Renouer avec des joies enfantines…

Deux semaines sur les routes asiatiques plus tard, la liste de sujets que je devrais aborder ici ne cesse de grandir. Je vous en reparlerai quand je serai de retour, une fois que le temps aura fait son travail et que je serai dans la douce phase post-voyage, en juillet ou plus tard…
En attendant, je continue mes courts messages ambiance / carte postale / petits plaisirs.

Ces derniers temps, je jouis du plaisir de prendre le temps, et donc de renouer avec des petites joies trop souvent remises au lendemain dans ma vie de jadis:

* regarder le ciel et surtout les nuages, imaginer des mondes nouveaux, scruter encore et encore…

* jouer comme un enfant, y perdre haleine, dans ce cas-ci lors de la spectaculaire bataille aquatique qui a fait vibrer Chiang Mai pendant les trois jours du nouvel an Thai…

* se rappeler de son souhait de petite fille : sauver, nourrir, soigner et/ou observer des animaux sauvages, dans leur habitat originel…

*…

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Adresse gourmande (5): le New Heights

Je suis sur les routes d’Asie d’avril à juillet ; ce billet a été écrit au mois de mars avant mon départ de Shanghai…

Je ne suis pas particulièrement fan des restaurants et bars le long du Bund, l’ambiance y étant vraiment trop « bling-bling » à mon goût. Pourtant avec le retour des beaux jours et lors d’une petite balade dans ce quartier, ce serait dommage de se priver d’un déjeuner en terrasse avec une des plus belles vues de Shanghai…

Mon choix s’est donc porté vers le New Heights et c’est un choix que je ne peux que vous recommandez et ce pour plusieurs raisons:

– la vue est superbe (jugez avec ces photos !)

– l’ambiance est loin d’y être jet-setteuse (même si c’est parfois le cas, on est très loin du Bar Rouge)

– la nouvelle chef, Florence Dalia, a de l’or au bout des doigts. Sans exagérer, j’ai mangé au New Heights le meilleur poisson de Shanghai. Quand on lui demande quel type de cuisine elle prépare et si c’est français, elle éclate de rire et vous répond « non, non, ce n’est pas français, c’est la cuisine de Florence! »… Et je vous invite vraiment à découvrir ce style!

Les prix ne sont pas donnés, sans être tout de même excessif (entrée + plat à 148 rmb les midis du week-end, plat à la carte autour de 200 rmb le soir), on est quand même dans un des quartiers les plus chics de Shanghai.
Un seul bémol: le service n’est pas à la hauteur du lieu. J’espère que ce point sera bientôt amélioré!

Ecoutez mon conseil: courez-y! Et n’hésitez pas à dire que vous venez de la part de Lili de Vues de Chine, Florence vous racontera la suite…

Infos: 3 on the Bund (entrée au 17 Guangdon Lu) – 6321 0909 & sur le site

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Road trip à la sauce thaï

Sur les routes du nord thaïlandais,
Virage après virage
Montagne après montagne
Variés sont les paysages
Pinèdes, jungle, rizières, manguiers ou bananiers.
Qu’il fasse humide, frais, sec ou étouffant
On se laisse porter par le vent
Au gré du bitume ou gré de nos envies.
Sur la route…
Pai, Mae Hong Son ou Mae Chem
Consonnantes bizarres pour régions inédites
Où la beauté des paysages n’a d’égale
Que celle des sourires qu’on y croise.

 

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Brothers (ou le condensé de 50 années d’histoire de Chine)

Je suis sur les routes d’Asie d’avril à juillet ; ce billet a été écrit au mois de mars avant mon départ de Shanghai…

Je viens de tourner la dernière page de Brothers le dernier opus de Yu Hua. Lors de mon dernier retour en France, j’ai été impressionnée par la taille du pavé (près de 1.000 pages), n’étant pas habituée à ce genre de longueurs.
Et j’ai fait confiance en cet auteur chinois contemporain que j’affectionne particulièrement – j’avais déjà aimé la lecture de 1986, du Vendeur de sang mais aussi d‘Un monde évanoui ou encore Vivre, adapté par Zhang Yimou au cinéma.
Eh bien, je peux vous dire que je ne le regrette pas: je le conseille à tous ceux qui veulent (ou essaient) de comprendre la société chinoise d’aujourd’hui.

On suit la vie de deux frères, Li Guantou et Song Gang, nés dans les années 1950, jusqu’aux années 2000 (jusqu’en 2005 pour être précise).
C’est tout simplement prodigieux ! Les portraits, descriptions, et récits sont justes et criants de vérité… Yu Hua réussit à passer de l’humour à la tristesse, du lyrisme à la  description d’horreurs sans nom, d’une page à l’autre, et même d’un paragraphe à l’autre…

Je ne connaissais rien de l’histoire avant de le lire et ne voudrais pas vous la déflorer, car vraiment, j’ai été heureuse d’aller de surprise en surprise, et j’ai eu du mal à lâcher le livre. J’ai aussi reconnu la Chine qui m’entoure, loin des descriptions stériles ou au contraire enchanteresses qu’on peut lire trop souvent de nos jours…

La (courte) postface de l’auteur est édifiante, je vous en livre quelques lignes:

Ce roman est né de la rencontre de deux époques. La première partie de l’histoire se déroule pendant la Révolution Culturelle: une époque de fanatisme, de répression morale et de tragédies, analogue au Moyen- Âge européen. La seconde partie se passe à l’heure actuelle: une époque de subversion de la morale, de légèreté et de permissivité, l’ère de tous les possibles, plus encore que dans l’Europe d’aujourd’hui.
Seul un Occidental qui aurait vécu quatre cents ans aurait pu vivre deux époques aussi dissemblables, quand il n’aura fallu aux Chinois que quarante ans pour les connaître toutes les deux.
Quatre cents ans de bouleversements en quarante années, l’expérience n’a pas d’équivalent. C’est donc un couple de frères qui fait le lien entre les deux époques; leurs existences se fissurent dans un monde qui se fissure, leurs joies et leurs peines explosent dans un monde qui explose, leurs destins sont emportés dans les bouleversements de ces deux époques, et finalement, ils sont contraints de récolter ce qu’ils ont semé, dans un mélange d’amour et de haine.

Je vous le redis: pour comprendre et décoder la société chinoise d’aujourd’hui, lisez Brothers !

L’avez-vous lu? qu’en avez-vous pensé?

Au plaisir de vous lire à ce propos !

C’est par ici pour acheter Brothers en ligne.

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Chiang Mai, ou le voyage commence

D’or et de blancheur pour les temples
De vert, de vert et de terre pour la nature, et parfois la ville aussi
Odeurs de sèves, de résine, d’encens, de mille fleurs
Sourires, gentillesse et douceur des Thailandais

Cigales, rires, bonne humeur en fond sonore
Mais aussi moustiques, bébêtes, grosse chaleur et humidité
Et bien sur, saveurs du palais
Des touristes par dizaines tout en tongs, shorts et peau rougie
Sensation de liberté à peine le scooter enfourché
Pas de doute, je suis bien dans la ville du lâcher prise et de l’esprit relax
Le voyage a bien commencé

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5 questions @… Sandro

Je suis sur les routes d’Asie d’avril à juillet ; ce billet a été écrit au mois de mars avant mon départ de Shanghai…

Aujourd’hui c’est Sandro auteur du blog Tête de Chat qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.
Sandro est un voyageur au long cours, sur les routes depuis plusieurs années. J’apprécie énormément son blog, son sens du voyage et sa générosité, à découvrir et lire sans modération !

Qui es-tu ?
Je suis un Toulousain de 34 ans, et j’ai un prénom Italien : Sandro, qui va avec mes origines.
Le voyage a toujours tenu une place importante dans ma vie, alors en début d’été 2006 j’ai largué les amarres pour un tour de monde « sans planning, et sans date de retour ». Depuis je vagabonde, appareil photo en main, à la découverte de l’autre, et par réflexion, à ma propre découverte.

Pourquoi blogues-tu ?

Le partage a toujours été un dénominateur commun à mes voyages. Il faut toujours que je ramène des images, des vidéos, des histoires, quelque chose. Sans cela, le voyage ne serait pas « complet ».
Vu que cette fois-ci je ne reviens pas en France avant un certain temps, le blog était le meilleur moyen de continuer se partage virtuel.
Il sert aussi à garder le contacte avec mes proches, permet de réduire la distance avec ma famille (ma mère en particulier…), et comme pour Corinne, il est le témoin d’une vie différente, une vie hors des chemins tracés, et prouve que tous les rêves sont réalisables, même sans un rond (ou presque). Avec un peu de chance, il donnera des idées à d’autres.

Tu as vécu à Taiwan pour y apprendre le chinois, rappochons-nous du thème principal de ce blog: pour toi, Taiwan c’est…?
Attachant. C’est le premier mot qui me vient, c’est fou le nombre d’Occidentaux qui y viennent pour étudier, ou pour un simple stage, et au final y restent une vie. Taiwan est mystérieuse, ne se laisse pas conquérir facilement, il faut du temps pour vraiment l’apprécier, mais quand elle vous tient, il est difficile de s’en détacher.
Taiwan c’est aussi les Taïwanais, c’est ce peuple qui vous accueillent à bras ouverts, qui se plie en quatre pour vous aider, et avec le sourire !
Taiwan c’est les 7/Eleven tous les 100m ouverts 24h/24, c’est les marchés de nuits, c’est les millions de scooters qui défilent dans tous les sens (y compris sur les trottoirs), c’est le « tofu puant » (臭豆腐), ce n’est pas la Chine, et en même temps c’est la Chine, c’est aussi un peu de Japon, avec un zeste Hollandais, c’est une culture incroyable, une de celle qui vous marque à vie, c’est aussi un des pays les plus sûr au monde.
Tout ça c’est Taiwan, mais pas que ça 😉

Le lieu que tu préfères ?
C’est vraiment une question difficile. Je n’ai pas vraiment de lieu préféré, j’aime énormément le Japon, mais aussi l’Inde, je me suis aussi attaché à certains quartiers de Bangkok, à Port Barton et Coron aux Philippines, ou encore à l’Ouest de la Mongolie, sans oublier la France, qui m’est très chère. Il y a dans chaque partie du globe des endroits fabuleux, impossible de faire un choix.
Pour faire court, je préfère l’endroit où je me sens bien à un moment donné, car les moments sont souvent aussi important que les lieux.

Si tu devais définir le voyage en quelques mots ?

Le voyage est une façon de se trouver. Je ne le savais pas en partant, je l’ai appris en route. D’être face à la différence, au changement, à l’inconnu, met le corps et l’esprit à l’épreuve, cela permet la remise en question, l’ouverture d’esprit, et facilite l’acceptation de l’autre.
Au final le voyage nous construit, nous éduque, il est la plus prestigieuse de toutes les écoles.

Merci Sandro d’avoir pris le temps de me répondre !
Le blog:
http://www.tetedechat.com/

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Le mariage vu (et vécu) par une jeune Chinoise…

Aujourd’hui c’est une interview un peu particulière que je vous propose. Ce n’est pas un simple Portrait de Chine, mais un voyage au cœur d’un mariage chinois : Vivian vient de se marier et elle a gentiment accepté de partager avec nous cette expérience…

Quand t’es-tu mariée ?
Le mariage légal ou la cérémonie ?

Eh bien les deux justement, présente-nous les différences…
J’ai fait l’enregistrement de mon mariage le 28 septembre l’an dernier, et la cérémonie a eu lieu le 12 mars.
A mes yeux l’enregistrement est le plus important. Les jeunes de ma génération sont moins intéressés par la cérémonie. C’est pour les parents que c’est important. C’est juste pour eux que nous avons fait la cérémonie. Pour moi être ensemble, c’est ça le plus important.

Parlons un peu de la préparation, depuis quand t’en occupes-tu et quel est le budget ?
Ça m’a pris un an environ pour tout préparer. Le dîner a couté 40.000 rmb, et l’entreprise qui a organisé la soirée, ça coutait 7.000 rmb en plus. Les parents de mon mari ont payé le dîner, c’est comme ça la tradition. On était 200 personnes. Il n’y avait aucun de nos amis, juste la famille et les amis de nos parents. On fera un restaurant plus tard avec nos amis…

Comment c’est passé le jour J ?
Ça a commencé à 8h du matin. Je me suis fait maquiller, coiffer et habiller. De son côté, mon mari préparait la voiture.
Il est arrivé chez moi à 10h. Avant de passer la porte de chez mes parents, il a du répondre à plein de questions, passer une sorte de test, et même chanter. Il a du donner des Hong Bao aux participants (les Hong Bao sont les fameuses enveloppes rouges dans lesquelles sont glissées des billets et qui sont distribuées lors des événements festifs en Chine). Il y a aussi eu un feu d’artifice à l’entrée de chez mes parents.
Une fois entré, il m’a offert des fleurs. Il m’a posé la grande question « veux-tu m’épouser ? ». Nos parents et quelques proches étaient là, en tout on était dix ou douze. On a ensuite échangé nos alliances. J’étais excitée, et j’ai pleuré… Ensuite on a servi du thé à nos parents. Eux nous ont servi des desserts sucrés, symboles de fertilité. Ils nous ont aussi donné des Hong Bao.
Vers midi, on est parti chez ses parents. On leur a aussi servi le thé, ils nous ont aussi donné des Hong Bao. On a ensuite déjeuné tous ensemble. Vu que sa famille est du Nord de la Chine, on a mangé des Jiaozi.
L’après-midi, on est resté à papoter chez eux. Il y a des couples qui vont faire des photos des fois à ce moment-là.
Vers 14h30, on est tous partis au restau pour préparer la salle. Le restaurant était déjà décoré. Après, je suis partie me faire maquiller, pendant que mon mari terminait de tout préparer.
A 17h, les gens ont commencé à arriver. On a pris des photos avec eux. Les invités nous ont aussi donné des Hong Bao.
A 18h18, une heure porte-bonheur en Chine, la cérémonie a commencé. Il y avait une scène sur place et un présentateur pour animer la soirée. Et là plusieurs animations se sont enchaînées : il y a eu plusieurs discours, l’oncle et le père de mon mari, et mon mari lui-même. On a échangé nos bagues, puis on s’est embrassés. J’ai changé de robes plusieurs fois, trois fois en tout. Il y a aussi de la musique et des chansons. On a aussi découpé un gâteau tous les deux, on a bu du champagne, et allumé une montagne de bougies… Après on a donné des cadeaux aux invités, et surtout on a levé un verre avec chacun d’entre eux. Vu que mon mari ne tient pas bien l’alcool, on l’a fait au coca nous ! Vers 21h tout était fini.
On voulait vraiment la cérémonie la plus simple possible… Avant la cérémonie, j’étais nerveuse et énervée, car il y avait beaucoup de choses à préparer. Mais je ne l’ai pas regretté finalement. C’était bien d’être au centre de l’attention toute la journée !

Quel est le moment que tu as préféré ?
Le discours de mon mari. Il venait vraiment du fond du cœur, c’était beau.

Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ? et pourquoi vous êtes-vous mariés ?
Ça fait trois ans qu’on est ensemble. C’était notre choix de se marier : on voulait vivre ensemble. On s’entend vraiment très bien, il me comprend et je le comprends. Même s’il n’a pas beaucoup d’argent je suis bien avec lui. Tu sais, pour les Shanghaiennes c’est très important que le mari soit riche… D’ailleurs au début mes parents ne l’aimaient pas trop à cause de ça, car il n’a pas beaucoup d’argent. Et puis, ils ont vu comment il est avec moi, et maintenant ils l’aiment bien…

Que signifie le mariage pour toi ?
Ça veut dire que je vais changer de style de vie. Avant j’étais seule, ce n’est plus le cas. C’est plus de responsabilités envers les parents de l’autre aussi. Et ça signifie qu’on est heureux ensemble !

Et quels sont vos projets ?
Economiser de l’argent pour acheter un appartement plus grand. Et voyager aussi, d’ici un an j’aimerais voyager le plus possible.
Et pas d’enfants ?
Hm… on y repensera dans un an. Nos parents espèrent qu’on en ait… Ils nous poussent parfois. Mais nous, on a d’abord envie de profiter à deux !

As-tu quelque chose à ajouter ?
Je suis vraiment chanceuse d’être avec lui. Mes souhaits pour nous deux sont les suivants : la santé, que le travail aille de mieux en mieux, profiter chaque jour, et pouvoir être indépendants, mener notre propre vie !

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100 jours sur les routes d’Asie !

Ou le désir de partir sur les routes et se laisser porter par le vent…

Vous avez donc suivi: mon aventure de voyageuse sédentaire en Chine touche à sa fin, je vous en disais plus ici.
Et c’est surtout une nouvelle aventure qui commence: mon premier long voyage !

Le plus long voyage que j’avais fait jusqu’alors était de six semaines, en Chine en 2006 et c’était déjà pas mal…
Et bien ce coup-ci, c’est deux fois plus longtemps que nous partons, et le challenge est de taille, nous passons dans cinq pays: le Laos et le Japon, où nous prendons bien notre temps, la Thaïlande et le Cambodge où nous ferons des sauts de puce, pour finir par une ultime escale de quelques jours à Kuala-Lumpur, une ville dont juste le nom suffit à me faire rêver.

Vous avez dit Asie?

Alors en détails, notre itinéraire de base donne:

Thaïlande du Nord (2 semaines)
– Chiang Mai
– road trip dans le Nord Est
– Chiang Mai à nouveau & son festival de l’eau
– route jusqu’à la frontière (en passant par Chiang Rai)

Laos (3-4 semaines)
– trek dans le nord-ouest du pays à partir de Luang Nam Tha
– Luang Prabang
– Vientiane (la capitale !)
– descente du Mékong et pause sur les 4.000 îles
– passage de la frontière à Voen Kham

Cambodge (3 semaines)
– Kratie et ses dauphins
– Siem Reap, ses environs & Angkor
– Phnom Penh
– Shianoukville & visite de la côte sud & pause sur une île

Re-Thaïlande (2 jours)
– visite de Bangkok

Japon (1 mois)
– traversée du Sud au Nord, de Fukuoka aux Alpes Japonaises
(l’itinéraire détaillé sera décidé plus tard)

Malaisie (4 jours)
– escale / découverte de Kuala-Lumpur


Le Bayon, un des temples d’Angkor, dont la photo à elle seule m’apaise déjà…

Des certitudes?

C’est un itinéraire qui sera bien sûr amené à évoluer au gré de nos rencontres et de nos envies.

Uniques certitudes, guidées par nos billets d’avion non échangeables:
nous quittons Shanghai le 4 avril pour le Nord de la Thaïlande
– nous partons de la péninsule indochinoise pour Fukuoka, au Sud du Japon le 5 juin (enfin ça c’était une certitude avant un certain événement, on réfléchira ultérieurement à un plan B si besoin est…)
– notre ultime escale malaisienne se passera entre les 5 et 10 juillet.

Dire que je suis excitée, enchantée, effrayée, remuée, n’est rien en comparaison de ce que je ressens. C’est la première fois que je pars aussi longtemps, en pays si peu connus. C’est aussi la première fois que je pars en amoureux dans de telles conditions… Ajoutez à cela la tristesse de quitter la Chine, pays d’accueil depuis deux ans déjà, et celle ressentie pour mon bien-aimé Japon…
Je me sens tellement perdue que j’ai l’impression d’avoir mis tous mes sentiments en suspens. Etrange expérience…

Mais je suis aussi heureuse: heureuse d’avoir créé cette chance, à laquelle je pense depuis ma plus tendre enfance. Heureuse d’avoir réussi à dégager le temps et l’argent nécessaires pour mener ce projet à bout.

Quel budget?

L’argent, le nerf de la guerre… Parlons-en: nous avons prévu environ 4.000€ par personne pour l’ensemble du voyage.
Pour deux, le budget de ces 100 jours de voyage donne:
1.800€ de billets d’avion (China Eastern de Shanghai au Japon en passant par l’Asie du Sud-Est, puis Air Asia pour le retour à Paris via K-L)
2.200€ pour les 2 mois en Asie du Sud-Est + K-L (on a compté 15€/j/pers. en budget « routard »)
4.000€ pour le mois au Japon

Ce budget est la fourchette basse, on peut le dépasser de 10 à 20% maximum pour les dépenses sur place…

Qu’en pensez-vous?

Vous avez une expérience dans ces pays? des adresses « incontournables » des bons plans, ou des conseils particuliers ou généraux?
N’hésitez pas à faire avancer le sujet dans les commentaires!

Pour préparer ce voyage, en plus des inénarrables guides Lonely Planet, je me suis inspirée des (très chouettes) sites suivants: Vie Nomade, Tête de chat, Voyage Forum, Instinct Voyageur.

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