Voyage de l’été 2006
Dernières images de ce plateau du Kham tibétain où j’ai passé ces deux jours extraordinaires :
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Dernières images de ce plateau du Kham tibétain où j’ai passé ces deux jours extraordinaires :
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Après la journée d’animation autour du cheval, nous partons pour une nuit au coeur des montagnes tibétaines.
Au bout d’une heure de chevauchée au milieu des prés et des yacks, nous rejoignons notre hébergement pour la nuit : une des nombreuses tentes nomades qui ponctuent ces montagnes. Du haut de mon cheval, j’ai du mal à réaliser ce qui arrive : déjà tant d’images en tête de la journée festive qui vient de s’achever.
On arrive à la tente qui nous héberge pour le repas du soir. Elle fait environ 3 mètres sur 5 et on peut se tenir debout à l’intérieur. Pas de mobilier. Beaucoup de couvertures, d’ustensiles de cuisines. Au centre, le foyer est creusé à même l’herbe, les mottes retirées forment une petite table. Au dessus du foyer sèchent des morceaux de viande de yak. A droite, des petits yaks sont attachés. On passera toute la nuit en leur compagnie.
Toute la vie de ces pasteurs tourne autour de ces animaux. C’est la base de leur alimentation, et c’est en fonction de leur transhumance que se déplacent les familles. Elles restent dans ces hautes montagnes 8 mois par an, et passent l’hiver en plus basse altitude dans des maisons en pierre.
Une famille avec deux jeunes enfants et leurs grands-parents vivent là. Cette nuit, nous serons 5 de plus : deux étrangères et la petite famille de notre guide. Les trois repas que nous prenons ici à l’aide de baguette en branches d’arbres seront simples mais très goûteux : du riz blanc avec des légumes frits. On nous installe notre couche à même le sol, sur des couvertures de cheval et d’autres plus propres. Des duvets nous sont prêtés. La nuit est courte, entre les bruits des yaks et le vent qui agite notre tente.
Nous partons après le petit déjeuner pour une autre balade à cheval. Je savoure les merveilleux paysages inondés de soleil dès 8h du matin. Notre accompagnateur, le grand-père de la famille, nous propose une halte dans une autre tente nomade qu’il connaît. On nous sert une sorte de thé au lait, des gâteaux secs et des cacahuètes au beurre nous sont aussi proposés. L’intérieur de la tente est identique à celui que nous connaissons déjà.
Nous redescendons la montagne après le repas de midi. Je quitte nos hôtes des images pleins les yeux, avec une seule envie, connaître un peu mieux cette culture si éloignée de la notre.
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Portraits de Tibétains croisés sur le festival du cheval au coeur du Kham tibétain :
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Le Sally’s Café de Tagong est une très bonne adresse pour s’aventurer un peu plus loin dans les terres tibétaines du Sichuan. Sur les conseils de la patronne, nous partons pour deux jours à la fête du cheval (Saima) qui se déroule tous les ans dans une des vallées proche de Tagong.
Nous voilà embarquées pour une destination qui reste imprécise aujourd’hui encore. Nous partons pour une heure de route et grimpons jusqu’à un tout petit village à flanc de montagne. Nous montons à pied pendant une petite heure pour arriver de l’autre côté de la montagne. Nous sommes à plus de 4000 mètres d’altitude mais nos poumons tiennent plutôt bien le coup.
Une fois la crête passée, nous pénétrons dans un autre monde : celui des nomades tibétains. Des tentes blanches sont regroupées au coeur d’une vaste vallée où s’animent plusieurs centaines de Tibétains, tous sont en costumes et beaucoup d’entre eux sont à cheval. De nombreux yacks ponctuent les vallées qui s’étendent à perte de vue.
Il n’est pas encore midi mais nous sommes déjà invitées à nous joindre à une tablée sous une tente. Nous sommes entourées de Tibétains ne parlant pas mandarin, ils semblent à peine surpris par notre venue et nous proposent de partager leur repas. C’est le première d’une longue série de gestes d’hospitalité. La guide tibétaine sinophone qui nous accompagne jusqu’alors nous laisse quartier libre tout l’après-midi.
Nous laissons libre cours à notre curiosité et prenons part au public pour toutes les activités de la journée. A vrai dire, le public nous fascine autant que les activités elles-mêmes pourtant très intéressantes.
Une grande course qui s’étend sur plusieurs vallées ouvre les festivités. Les cavaliers vont chercher des palettes de bois numérotées et les ramènent ensuite au centre du village.
Nous assistons aussi à de splendides démonstrations de cavalerie. Les chevaux vont et viennent au centre d’une allée faite de spectateurs. Simple parade, cela devient une course pour récupérer foulards et pommes qui jonchent le sol.
Ensuite, d’autres cavaliers nous font une ultime démonstration de leur art : ils sont vêtus d’habits colorés à longue manche et paradent à grand galop, les rennes lâchées en faisant d’amples mouvements de bras. Leurs passages sont haut en couleurs.
Le festival se termine par plusieurs heures de chants et danses traditionnels. Malgré le soleil brûlant, ni les danseurs, ni le public ne fatigue après plus de 3 heures d’animations.
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Le lendemain de mon arrivée à Tagong, je pars pour une balade de 2 heures dans une vallée magnifique, à 3800 mètres d’altitude… Je suis accompagnée par un jeune local anglophone.
Je croise quelques cavaliers, en costumes traditionnels. Arrivée dans un village de nonnes bouddhistes, je ne vois que des moines ou des pèlerins. Ils sont en train de suivre des cours de médecine traditionnelle (photos ci-dessous).
Suivent la visite d’une cave de méditation, une halte chez une moine pour boire un peu d’eau chaude, la visite des lieux sacrés du village. Je rentre 5 heures plus tard à notre village, un peu cramée mais tellement ravie…