Voici la troisième des quatre parties de mon journal de bord malgache.
Le début, c’est par ici, la deuxième partie c’est par là.
Belle lecture !

Voici la troisième des quatre parties de mon journal de bord malgache.
Le début, c’est par ici, la deuxième partie c’est par là.
Belle lecture !
Voici la deuxième des quatre parties de mon journal de bord malgache.
Le début, c’est par ici.
Belle lecture !
Voici dix jours que j’ai quitté Madagascar et, à quelques heures de Noël, me vient l’envie de vous ouvrir les pages de mon journal de bord.
Je suis partie 24 jours pour Madagascar, 24 jours pour honorer une nouvelle mission pour les guides Petit Futé.
Trois semaines et demie, c’est à la fois long et trop court. Long, quand on a deux marmots à la maison qui n’ont pas treize ans à eux deux, court quand on connait un tout petit peu la réalité malgache. Madagascar est grand comme la France et le Benelux réunis, mais les infrastructures de transports y sont désastreuses. Les routes sont mal entretenues ou inexistantes et il faut souvent deux journées entières pour parcourir un trajet qui nous prendrait moins de cinq heures en Europe. Dans ces conditions, 24 jours pour récolter toute la matière nécessaire pour actualiser et réécrire un guide de plusieurs centaines de pages, c’est peu.
J’ai tout de même souhaité relever le défi. J’ai eu la chance d’être soutenue par mon ancien collègue et ami Samy et son excellente agence de voyages locale, Escapades, qui m’ont grandement aidée à la création de mon itinéraire et pour la logistique d’une grande partie de ma mission. J’ai arpenté trois zones du pays : le Nord, de l’archipel de Nosy Be à Diego ; l’Ouest, aux alentours de Morondava et enfin la Route du Sud, qui m’a menée sur 987 kilomètres de la capitale Antananarivo à la balnéaire Tuléar.
« A quinze sur scène, nous avons dansé pour cent » : je replonge dans cette incroyable soirée dansée, un soir d’été, et les sentiments sont intacts.
Je suis sur scène avec neuf de mes précieuses comparses. Manu, notre chorégraphe inspirante professeure est au chant. Quatre talentueux amis et musiciens nous donnent le tempo – et quel tempo. C’est ma troisième année seulement dans ce ballet de quinze ans d’âge. La seconde représentation à peine pour nous toutes dans ce format, l’époque covid ayant éprouvé les artistes vivants.
Amis lecteurs, vous le savez si vous me suivez depuis quelques temps déjà, si mon quotidien est parisien, mes racines sont plantées dans les terres du Sud-Ouest.
J’ai grandi près de Toulouse et depuis aussi souvent que je me souvienne, les campagnes occitanes et les Pyrénées ont toujours été notre terrain de jeux et d’escapades familiales préféré. La proximité peut-être et l’amour surtout de ces si belles contrées expliquant cela.
Voici la suite de mon journal de bord tunisien.
Si vous avez manqué le début : je suis partie en Tunisie pour y écrire un guide de voyages et je suis tombée sous le charme des déserts du Sud Tunisien… La première partie du récit se trouve ici.
J’aurais pu vous raconter les mille et une péripéties de l’envers de l’écriture d’un guide de voyages. Je le ferai peut-être. Les réveils à 5 ou 6 h du matin, les couchers 18 ou 19 heures plus tard, après une longue journée de découvertes couplée de sessions d’écriture à l’hôtel. Les acteurs du tourisme qui se battent envers et contre tout. Les regards parfois lourds d’hommes sur une femme voyageant seule. Les beautés des sites antiques. L’attitude aberrante de certains touristes qui ne verront jamais de la Tunisie que la plage et les serveurs lisses des bars des hôtels-clubs. Les bleus magiques de la mer. Les journées d’écriture qui s’enfilent encore et encore…
Mais je choisis plutôt de vous ouvrir les pages de mon journal de bord. Ces lignes ne concernent que les derniers jours de mon voyage, où j’ai arpenté les déserts du Sud Tunisien. Ces quelques journées, six pour être précise, resteront je le sais à jamais gravées en moi.
Mon second roman Réveil à Shanghai vient de sortir.
Je suis à la fois excitée et émue de partager cette nouvelle.
Excitée, car c’est un roman que je porte depuis des années et car j’espère qu’il sera lu par le plus grand nombre.
Emue, car c’est le plus intime de mes écrits.