Voyage en Haïti – trouver les mots justes…
Mar 27, 2018 Haiti 40

Comment trouver les justes mots pour parler d’Haïti ?
Je tourne et retourne cette question et je n’ai toujours pas de réponse…
J’ai peur de tomber dans une analyse de piètre qualité. Peut-être faudrait-il que j’en reste à ce que je sais le mieux faire : témoigner.

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Témoigner par le tout petit bout de la lorgnette. Témoigner de ma propre expérience. Une goutte d’eau dans l’océan. Un regard subjectif et sincère.
Ici plus encore qu’à l’accoutumée, je me dois de préciser quel est le sens de ce blog. Un espace de liberté, mon espace de liberté, où je m’attache à écrire et décrire mes expériences de vie voyageuse avec le plus de justesse possible. Les lignes qui suivent, comme tout ce que j’écrirai sur Haïti, iront dans ce sens et ne se voudront en rien une analyse poussée de la destination. Si je souhaitais analyser quoi que ce soit à propos d’Haïti, des mois ou des années de terrain et de lectures seraient nécessaires.

Mais malgré tout je souhaite introduire le récit de mon voyage…
Haïti est un pays complexe. De France, nous sommes peu informés sur ce pays. Du coup, je me sens une grande responsabilité par rapport à mon témoignage sur Haïti : et si je parlais avec maladresse de ce pays si éloigné de nous ? Peut-être car ce pays m’attire depuis si longtemps ?

Haïti, la graine a été semée en mon esprit depuis le printemps 2014, trois années exactement avant sa découverte. Graine semée par les écrits de Dany Laferrière… Graine qui est un jour devenue un rêve d’Haïti. Graine qui attendait le bon moment pour germer. Une longue discussion lors d’un voyage à Majorque l’automne dernier lui a permis de s’épanouir.

Et ce rêve s’est frotté et confronté à la réalité. Je n’ai pas été déçue.
Mon Haïti, pétri d’imaginaire littéraire, existe. J’ai vu la belle maison de Da, la grand-mère dont Dany Laferrière parle si joliment dans bien de ses livres. J’ai vu le morne Tapion, Petit-Goâve et même Jacmel. Seulement, cette réalité, que je situerais entre art et nostalgie d’une époque révolue, ne représente qu’une toute petite facette d’Haïti d’aujourd’hui.

D’Haïti avant mon départ, je ne connaissais pas que la littérature bien sûr. Séisme de janvier 2010, cyclones, dictatures pas si lointaines et instabilité politique tristement d’actualité, je savais aussi ces réalités-là. Mais connaître ces drames en théorie est une chose. Ressentir leurs effets dans presque chaque instant de la réalité haïtienne, sans pour autant que celle-ci se replie dans le pessimisme ou la résignation, en est une autre. Alors comment en témoigner ?
Comment parler de Haïti ? Comment écrire sur Haïti ? Qu’écrire sur Haïti ?
Ces questions, je les devinais difficiles avant le départ et elles n’ont cessé de m’accompagner pendant les huit journées passées sur le sol haïtien.

Un peu de contexte sur mon départ

J’ai été invitée par Laetitia de Babel Voyages et par Luc de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Tous deux co-organisent un festival de tourisme responsable, le Nomad Festival, où cette année Haïti est à l’honneur. Luc a se rend régulièrement dans la région des Palmes, au Sud du pays, pour y partager son expérience sur les communautés de communes. Il a noué de nombreux contacts depuis des années et se révèle un passeur extraordinaire, il me livrera de nombreuses clés de compréhensions pendant tout le voyage. J’ai déjà voyagé avec Laetitia, à Majorque. C’est sur cette île, au détour d’une discussion, que je lui soufflais la destination Haïti, alors qu’elle cherchait un pays à mettre à l’honneur pour la 3ème édition de son festival. Adeline sera le dernier membre de notre quatuor de voyage. Blogueuse voyage confirmée, je la côtoie virtuellement depuis des années, mais c’est la première fois que nous avons la chance de voyage ensemble… J’ai une double « mission » pendant ce séjour : d’une part, témoigner de mon voyage en Haïti et témoigner par là-même de la possibilité d’un tourisme français en Haïti. D’autre part, dénicher de potentielles agences de voyage partenaires pour Evaneos.
Quand je vous parlais de responsabilités…

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Dans la rue de la maison de Da, avec deux de mes compagnes, Luc prenant la photo.

Que dire sur Haïti en guise d’introduction ?

Je me lance.
J’ai passé huit jours en Haïti, après avoir embarqué dans un Paris-Port au Prince en ce beau mardi d’avril… Volontairement je n’ai pas relu sur Haïti depuis que je savais ce départ possible. Je savais mon imaginaire déjà trop plein et ne voulais pas le charger plus. Je ne souhaitais pas partir en Haïti pour chercher dans la réalité des justifications de mes aprioris, qu’ils soient positifs ou négatifs.

Haïti, c’est un pays tout en nuances et en contradictions » m’a joliment dit un Franco-Haïtien, à quelques heures de mon retour pour Paris.

Des contradictions et des nuances, j’en ai observé tant…

Une incroyable différence entre la dureté de Port au Prince, palpable à tous les niveaux, et la douceur de bien des campagnes.
L’impression, souvent, d’être en Afrique de l’Ouest, alors que nous sommes en pleine Amérique.
Cinq siècles d’histoire des plus violentes, et une douceur de vivre ressentie en bien des endroits.
Ses paysages sublimes, et des ruines béantes du séisme, sept années après.
Un état faible et défaillant mais des individus pleins d’une énergie rare.
Un détournement de fonds à tous les étages mais un combat permanent des individus pour leur dignité.
Un marketing émotionnel instrumentalisé par les ONG pour servir leur « business ». Oh, il y a tant à dire sur la perception qu’ont les Haïtiens des ONG internationales. Le sujet est plus que complexe, et j’ai du mal à trouver les mots justes pour en témoigner… à part peut-être ce dicton, triste reflet de ma perception de leurs actions « L’enfer est pavé de bonnes intentions ».
Eau, électricité, gestion des déchets, routes, éducation – aucun service n’est garanti ou même proposé.
La truculence du créole et les nombreux faux amis entre le français de France et le français d’Haïti.
Terre d’arts et de lettres mais terre des pires cataclysmes naturels et violences politiques.
La spiritualité partout présente et une vie matérielle où tout manque.
La mort proche, souvent, et aucune plainte d’Haïtien à propos des difficultés de la vie. A la place des plaintes, des constats. De l’acception et de la résilience ? Peut-être aussi. Ou tout simplement la force de la spiritualité qui permet de tenir face aux pires difficultés de la vie et même à la mort.

Contrastes, questions, bribes de compréhension.

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Le tourisme est-il possible en Haïti ?

Cette question, je me la suis posée à chaque instant pendant mon séjour. Ma réponse est claire aujourd’hui : oui, on peut voyager en Haïti (sachant que je ne fais pas de différence entre touriste et voyageur, car tout « voyageur » est le « touriste » d’un autre !). On peut selon moi voyager en Haïti.
Mais à une condition, et de taille : si vous voyagez en Haïti, il vous faut être accompagné(e). Par un ami haïtien, un ami français vivant sur place, un professionnel du tourisme ou qui vous voulez de confiance et qui connaît le pays.
Haïti a ses codes, qui sont aux antipodes des nôtres, et il me semble impossible, dans l’état actuel des choses de voyager en terre haïtienne sans les connaître. Au niveau de la sécurité par exemple, en tant que Blanc, il faut par exemple savoir qu’on ne peut pas sortir à pied dans tel coin de Port au Prince, de jour ou de nuit, mais qu’on pourra se balader même de nuit dans telle ville du reste du pays. Au niveau des transports, notez que conduire en Haïti est impossible pour un touriste : l’état des routes, les réactions à avoir en cas de souci. Improbable que nous ayons les bons réflexes… Plus largement, au niveau des infrastructures, le pays n’est pas prêt pour un tourisme de masse. L’offre hôtelière est par exemple limitée et… chère. On n s’y attend pas quand on part en Haïti, car on imagine un pays abordable. Pour un confort de base, on ne trouvera pas de chambre à moins de 60 dollars (américains). Et la raison principale est la suivante : avec un état totalement défaillant, l’hôtelier aura à sa charge la génération d’électricité, le traitement de l’eau et parfois même la création de la route menant à sa structure… en plus de toutes les charges normales. Là encore, je vous conseillerais de partir avec quelqu’un qui connaît ces réalités et vous aidera à les décoder.

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Après de longues réflexions, pour ce voyage unique je vais faire sur ce blog ce que je pense savoir faire de mieux : partager mon journal de bord. En espérant que ces lignes vous inspirent et que, vous aussi, un jour, vous alliez voir par vous-même cet ailleurs haïtien aux antipodes de chez nous.

***

Vous pouvez retrouver l’ensemble de mes récits de voyage en Haïti derrière ces liens: arriver en Haïtiune journée à Valluesur les traces de Dany LaferrièreBassin Bleu et JacmelPort au Prince, et Port au Prince encore.

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40 comments on “Voyage en Haïti – trouver les mots justes…

  1. Merci pour ton témoignage que j’ai lu (très) attentivement. Encore besoin de quelques lectures et de quelques rencontres avant de concrétiser ce voyage cher à mon coeur. La vie place des personnes qui connaissent Haïti sur ma route. Le rêve mûrit …

    1. Merci pour ton mot Joëlle.
      Je suis en pleines lectures haïtiennes, je ferai un article dédié à ce propos avec beaucoup de (belles) références.
      Et je te souhaite que ce rêve se réalise 🙂

  2. Comme ce pays ne pourrait être à l’ordre du jour pour nous avant longtemps (principalement pour une question de budget, mais aussi de sécurité, le monde est grand, les envies nombreuses…), je vais lire avec beaucoup d’intérêt ton récit de voyage et surtout découvrir tes photos !

  3. Voilà un pays qui traîne dans un coin de ma tête depuis quelques temps, donc ton témoignage m’intéresse particulièrement.
    Pas moyen de voyager seul, voilà qui me chagrine par contre quelque peu, car je fais partie de ces « emmerdeurs » qui souhaite être toujours un maximum autonome en voyage. Haïti pose vraiment plus de problèmes que d’autres pays niveau sécurité (qui est mon seul réel problème, pour le reste je me débrouille) même en dehors de Port au Prince ?

    1. A priori l’insécurité c’est principalement à Port au Prince, mais je ne suis vraiment pas assez experte pour te dire. Il faudrait en causer avec des personnes qui ont été dans d’autres grandes villes.
      Mais sincèrement, même pour un grand voyageur comme toi, je ne sais pas si je conseillerais le voyage en solo…

    2. Bonjour,

      Je suis allée en Haïti en 2015, pour accompagner une amie/collègue qui partait en voyage diplomatique. Je suis moi-même d’origine haïtienne de par mon père, mais là s’arrête le lien: c’était mon premier voyage dans ce pays et je ne parle (ni ne comprend) aucunement le créole.

      Port-au-Prince est dangereuse. Très. Nous étions avec des agents de sécurité armés. Je recommanderais fortement à un touriste de se faire accompagner et de bien se renseigner aussi. Les infrastructures en Haïti sont TRÈS mauvaises!

      En dehors de PAP, c’est en effet différent. C’est la campagne, il y a moins de monde, on voit la mer (magnifique), c’est moins dangereux. Personnellement, j’ai préféré la Côte-des-Arcadains à PAP.

      Le coût de la vie est trop élevé, la qualité de l’infrastructures hôtelières trop basse par rapport au coût, le staff peu qualifié pour bien servir les clients internationaux. Bref, Haiti n’est pas encore mûr pour devenir une destination pour le tourisme moyen. C’est très dommage, car le pays a une culture intéressante! J’ai apprécié mon séjour, mais sans l’invitation de cette amie, je n’y serai pas allée.

      J’y retournerai sûrement un jour, si j’en ai l’occasion, mais je ne prévois pas un retour dans un future proche. Il y a trop de pays qui peuvent offrir mieux.

      1. Bonjour Anouk,
        merci pour ton témoignage ici…
        « Il y a trop de pays qui peuvent offrir mieux » : on dira que tous les goûts sont dans la nature 🙂

        1. Je ne comprends pas trop ton commentaire…Je parle de ma perception à moi, je n’insinue pas que Haïti n’est pas une destination à voir!

          Je dis que MOI, qui ai visité le pays (certes, brièvement, mais visité quand même), ce n’est pas la prochaine destination sur ma liste, car il y en a d’autres qui m’intéresse davantage. Si ça l’est pour d’autres personnes, tant mieux, je n’ai pas dit le contraire…

          1. Anouk, j’ai bien compris que c’était ta perception et que ton commentaire n’était pas négatif. Mais dans mon cas le coup de coeur / choc a été tel que j’y reviendrai dès que l’occasion se présentera, malgré les nombreuses autres destinations qui existent 🙂

    3. Haiti est un des pays les plus sur de la zone caraibe /Amerique centrale (4e position).
      Il est possible de voyager seul, je le fais depuis 4 ans, même à Port au Prince, j utilise les moto taxi.
      mais il est vrai, je n irais jamais me balader dans certains quartiers de la capitale, comme dans certaines banlieues françaises.
      Un pays à découvrir

  4. Très intéressant, et instructif cet article. Merci.
    Pour notre part, nous voyageons essentiellement en bateau, et c’est un joli bateau…
    Nous avons le projet de quitter la Guadeloupe en fin d’année pour partir à la visite de Cuba. Et donc la question se posera de faire ou non un séjour en Haïti. J’y suis allé en 1971, lorsque j »étais marin de commerce. C’était très aventureux comme escale…

    1. Oh! la seule chose dont je suis sûre c’est qu’Haïti a énormément changé depuis 1971… si tu souhaites y faire escale, je ne peux que te conseiller de prendre des contacts en amont 🙂

  5. Merci pour ton témoignage, il est sincère et reflète la réalité du pays. Moi qui suis d’ici, je dirai à ceux qui se questionnent encore de ne pas hésiter. Haiti est une belle destination et elle en vaut la peine. Le voyage solidaire ou encore le voyage responsable interpelle plus d’un de nos jours.
    Toutes le mégapoles ont des problèmes de sécurité, Paris reste la première destination touristique du monde, il y a plus d’insécurité en un mois qu’il n’y a eu en 2 ans à Port-au-Prince. Je ne veux pas être critique mais comme dit si bien notre blogueuse, à qui profite le rime de la diffusion de l’information dans un sens ou dans l’autre.
    Moi je dirai: soyez prudents, voyagez avec un opérateur sur place mais n’ayez pas peur, surtout n’ayez pas peur.
    Haiti vous réserve beaucoup plus de bonnes surprises que de mauvaises.

    Merci encore,

    1. Bonjour Rudy, j’aimerai y retourner. Si j’ai bien compris, tu es sur place? Le quartier de la capitale ou sont mes filleuls parait inquiétant pour moi. Je ne suis pas sûre de pouvoir encore me promener dans la rue Christophe, ou j’avais trouvé une petite location. C’est très regrettable, car je scolarise quelques gamins issus d’un bidonville de Delmas, juste avant Pétionville. Je ne les ai pas revu depuis 2016 (juste en photo). Mon voyage en 2019 a fait peur à mes amis Français. Depuis les choses ne cessent de s’aggraver. Es tu toujours sur place?

  6. Je découvre par hasard votre article,et je ne peux que vous féliciter ,car je me dis enfin voila « du positif » sur Haiti, on en parle si rarement, alors qu’haiti à mon sens est le pays le plus riche de la caraïbe ;que ce soit au niveau de la culture,la flore,la faune.C’est un mélange exquis de culture, de religion.Pour tout vous dire j’ai découvert Haiti en 2014 en tant que voyageur solitaire, avant le départ il y avait un mélange de crainte, d’excitation ,de fascination … au bout de quelques heures après mon arrivée cette crainte avait disparu , une impression d’être dans une capitale d’un pays d’afrique de l’ouest, le nez collé au carreau du taxi qui me menait à l hotel j’observais ,l’agitation de la ville, les marchandes le long des trottoirs .. A Pétionville, je me déplaçais à pied sans appréhension , l habitude du voyage peut être!! savoir se fondre dans le paysage. Bref au cours de ce voyage de 10 jours, il y a eu un déclic j y suis retourné 1 mois en janvier 2015 et j ai enchainé les voyages…Haiti est un pays vierge à découvrir, pas de tourisme de masse et tant mieux, voyagé seul, n est en faite pas si compliqué lorsque l on emprunte des grandes lignes de bus pour aller de ville en ville, Louer une voiture, !! il faut vite oublier les codes et s’adapter à la conduite haïtienne qui est… »Dieu est mon guide » ou « confiance en dieu » traduction on se demande qui est au volant, la location de voiture est intéressante pour se rendre dans les régions reculées comme vallue en Montagne, il est également possible de louer une moto au particulier , l Hôtellerie, le gros Hic c est cher pour ce que c est, mais possibilité de dormir chez l habitant et de négocier le prix, ne pas s attendre à une chambre tout confort, je vais à chaque voyage à île à vache, mon paradis. le coût est de 30 usd par personne le chambre, négociable, pourquoi je dis Paradis, car pas de voitures, en faite c est comme si le temps s’était arrêté , on se déplace à pieds, à cheval ou moto, les plages sont magnifiques et désertes, les habitants vivent de la pêche et de l agriculture et un petit peu du tourisme, 2 hôtels de luxe, 2 maisons d’hôtes de luxe, et 2 petits hôtels et quelques logements chez l habitant.. En résumé , voyager en Haiti, n est pas une destination faite pour l’habitué de l hotel club tout compris, toute fois pour les adeptes du club ,look voyage propose des forfaits tout compris au Decameron.. Haiti est un pays fait pour les découvreurs.. et on tombe facilement amoureux de cette destination de charme.

    1. Oh merci pour ce témoignage Marc !
      Je suis ravie de lire que cet article vous touche, surtout votre expérience en Haïti…
      Je vous souhaite encore plein de belles expériences là-bas…

  7. Hello Aurélie,
    Je suis vraiment ému en lisant ton texte, J’ai retrouvé dans tes écrits une vraie sincérité. J’ai pas vraiment de quoi a ajouter, que de te féliciter.
    Comme tu as si bien dit, Haiti n’est pas encore prête pour un tourisme de masse, et pour nous autres qui travaillent pour montrer une autre image d’Haiti, pour montrer le coté positif d’Haiti, nous croyons plutôt a un tourisme durable, communautaire et responsable. Nous avons une histoire unique, des patrimoines historiques et culturels a couper le souffle, de très beaux sites naturels.
    Nous sommes en train de développer et offrir un tourisme d’expérience, eco-tourisme, tourisme d’aventure. En un mot, le TOURISME DURABLE.

    Merci Aurélie pour tout ce que tu fais pour Haiti.
    Merci pour ta sincérité.
    Haiti t’aime.
    Jacmel t’aime
    Markensy t’aime.

    1. Bonjour Markensy,
      mille mercis pour ton message, c’est à mon tour d’être émue. Voilà 5 jours que je ne sais que répondre. Alors ce sera simplement : merci.
      Amitiés,
      Aurélie

  8. Bonjour Aurélie,
    Nous vous remercions pour votre témoignage sincère et honnête.
    nous vous félicitons pour ce voyage et nous vous souhaitons une bonne chance pour vos projet futur.

    Kathleen

  9. Bonjour Aurélie, vôtre témoignage est émouvant, ma nièce et mon neveu sont haitiens, Marie Noelle vit en Guadeloupe et Widzer à Cabaret en Haiti.. J’ai partagé sur mon mur vos post en les identifiant ils pourront les découvrir.. Merciiii..

  10. Bonjour ! Très bel article. Je voudrais particulièrement commenter sur les mots d’Anouk. Je crois qu’une seule visite ne suffit pas pour « juger » Haïti de la sorte. Je suppose qu’elle a passé la plus grosse partie de son séjour à PAP… cette ville très animée et mouvementée. Elle a bien précisé que c’était pour un voyage diplomatique avec une amie (en matière de diplomatie, je dois avouer que Haïti est différent des autres pays). Si Mme Anouk avait visité d’autres villes- à part La Côte des Arcadins dont elle a mentionnée- par exemple Jacmel, Port-Salut et peut-être même Ile-à-Vache, JE PENSE, que son opinion aurait été différente.

    Encore une fois Mme Ye Lili, félicitations pour cet article.

  11. Je tombe sur votre blog et quelle joie de voir que mon désir d’ Haïti était également partagé par d’ autres personnes.
    Ce pays me fascine énormément et j’ espère également le découvrir, particulièrement, le grand nord avec la ville du Cap haïtien.
    Encore Merci pour ces écrits, ce journal de bord que j’ ai dévoré d’ une traite. Je le relirais certainement. Merci de donner et montrer une autre image d’ Haïti.
    Ses racines africaines mêlée aux influence amerindiennes, françaises, espagnoles et américaines rendent ce pays particulier.
    Vivement que le voyage se concrétise pour moi.

  12. Bonjour je m’appelle Nadia j’ai beaucoup aimé lire votre document j’ai 18 ans j’ai été adoptée part des Français à l’âge de 6 ans et j’aimerais beaucoup aller Haïti pour retrouver ma famille mais il paraît que c’est compliqué alors j’aimerais savoir si vous connaissez des associations ou autres avec qui je pourrais y aller.

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