Visa tourisme: inviter ses proches en Chine, c’est galère !

Juste pour le plaisir, je partage ici avec vous le « dossier » qu’il faut maintenant fournir pour inviter vos proches en Chine… enjoy !

Celui qui invite doit fournir: La photocopie du passeport / Une lettre d’invitation / La photocopie de ton visa (nouveau !) / Une attestation de logement pendant la période ou nous restons (nouveau !) / Une attestation de revenu ou attestation de ton employeur (nouveau !)

Les proches (particulièrement motivés) doivent fournir à l’ambassade de Chine à Paris : Le passeport avec validité de plus de 6 mois après la date de retour / Une photo d’identité couleur sur fond blanc uniquement / La photocopie du billet d’avion / Attestation d’assurance rapatriement (nouveau !) / Un justificatif de revenu (bulletin de salaire du dernier mois) ou justificatif de retraite (nouveau !) / 160 € pour deux passeports / L’ensemble des documents que l’hôte doit fournir !

Tout cela s’est clairement durci depuis le début de l’Exposition Universelle. J’avais suivi les galères pour le visa F, mais j’ai appris les galères pour le Visa tourisme en préparant la venue de mes parents… Bien sûr, pour ceux qui voyagent en groupe ou avec une agence, ce doit être plus simple !

Ces documents s’ajouteront sans doute au dossier que la police du quartier a déjà sur moi… Mais c’est un autre sujet dont je vous parlerai peut-être un autre jour…

Pour les infos officielles, voir ici, sur le site de l’Ambassade de Chine en France !

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La fête de la mi-automne 中秋节

Nous fêtons aujourd’hui en Chine 中秋节 (zhōngqiūjié) la fête de la mi-automne ou fête de la lune. Elle est célébrée le soir du quinzième jour du huitième mois lunaire quand la pleine lune serait la plus ronde et la plus lumineuse de l’année, symbole de l’unité de la famille et le rassemblement.

Que serait une fête chinoise sans sa légende? Sous la dynastie Tang (618-901), les Tujue, une minorité nationale attaquait fréquemment la frontière nord de la Chine. L’empereur Li Shimin envoya le général Li Jing à la tête d’une armée. La campagne militaire terminée, le général Li Jing rentra victorieux à Chang’an, la capitale, où il arriva le 15 août du calendrier lunaire. L’empereur le fit accueillir en grande pompe, et en l’honneur de cette victoire et de la paix retrouvée, un marchand de Chang’an créa pour l’empereur un gâteau spécial de forme ronde et coloré. Le 月饼(yuebing) gâteau de la lune était né…

Et comme souvent en Chine, plusieurs légendes coexistent… Selon d’autres sources, lorsque la Chine était gouvernée par le peuple mongol, les dirigeants de la précédente dynastie étaient mécontents de se soumettre aux lois étrangères, et essayèrent de coordonner une rébellion. Les chefs des rebelles, sachant que la Fête de la Lune approchait, ordonnèrent de fabriquer des gâteaux spéciaux. Dans chacun d’eux était caché un message avec un plan d’attaque. A la nuit de la Fête de la Lune, les rebelles réussirent leur attaque surprise et renversèrent le gouvernement en place…

Et nous terminons avec une autre légende, ma préférée car très poétique ! Il y a fort longtemps, la Terre était entourée de dix soleils, chacun illuminant à son tour la Terre. Mais un jour, les dix soleils sont apparus en même temps, bouillant les mers, desséchant les terres et la végétation. Ce chaos fut sauvé par un courageux et habile archer nommé Hou Yin qui, à l’aide de son arc, décrocha les neuf soleils, n’en laissant qu’un dans le ciel. Après cet exploit, Hou Yi devint roi mais commença à boire et à se comporter comme un tyran. Un jour, Hou Yi vola un élixir, espérant ainsi devenir immortel et régner éternellement. Mais sa belle épouse Chang’e but tout l’élixir afin de sauver le peuple: une fois la fiole vidée, Chang’e sentit son corps flotté et s’envola jusqu’à la lune. Hou Yin aimait tant sa femme qu’il ne décocha pas la lune. La légende disait que si on observait attentivement la lune en ce soir de fête, on pouvait apercevoir Chang’e…

Ces fameux gâteaux de lune, traditionnellement offerts par les familles et amis, sont devenus une pierre angulaire des relations des d’affaires et de travail, les fameuses Guanxi: à mon bureau par exemple, nous avons reçu au bas mot, 15 boîtes de 12 gâteaux alors que nous ne sommes que 6 collègues… on en a encore pour des mois… Et parmi ces boîtes, nous avons d’ailleurs relevé une nouvelle tendance: les gâteaux de lune glacés – ils ont une texture un peu plus gluante, et sont très frais, on a donc l’impression qu’ils sont plus légers, même si je suis sûre que ça ne reste qu’une impression, car la caractéristique principale de ces gâteaux reste leur aspect extrêmement nourrissant.

Bonne fête de la lune à tous !

(sources: wikipedia, chine nouvelle & xinhua)

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Ô saveur des dragons sombres

Les thés wulong sont sans aucun doute mes thés préférés, et comme je vous disais dernièrement, ils ont des goûts très variés: sous cette appellation unique se cachent des dizaines et des dizaines de saveurs différentes. Le mot wulong (乌龙) signifie mot à mot sombre dragon et ce thé tient son nom d’une légende: un planteur vit surgir un dragon noir d’un théier dont les feuilles ont révélé les notes boisées de châtaigne et de noisette du wulong. Ce thé est également désigné en Chine à partir de la couleur de son infusion : il est dit thé bleu-vert (清茶). Il est originaire du Fujian et de Taïwan. Dans le Fujian, les arbres à thé sont parfois plantés en terrasse:

Mes thés wulong favoris sont le Languiren, le Naixiang Wulong et le Tieguanyin, et la présentation qui suit est totalement subjective…

Le Languiren (兰贵人), mon délice quotidien, littéralement « la concubine d’orchidée », est un fabuleux mélange de thé vert de la montagne Wuzhishan, de ginseng et de fleurs d’orchidée. C’est tout le printemps qui s’éveille chaque matin sur mon palais, conjugaison parfaite de fraîcheur et et de douceur… avec cette note de réglisse en parfait équilibre et qui tient longtemps en bouche! Ce thé est aussi réputé comme plante médicinale: il serait utile pour améliorer l’endurance physique et mentale, renforcer la résistance au stress et à la fatigue, stimuler le système immunitaire, etc…

Le Naixiang Wulong (奶香乌龙), ou thé au goût de lait, est aussi très doux et me rappelle les petits déjeuners de mon enfance: la douceur et l’onctuosité du lait… qui se mêlent avec surprise aux senteurs végétales du thé! Je n’en consomme pas tous les jours car il me lasserait, mais j’apprécie cette surprenante combinaison au moins une fois par semaine! C’est un thé hybride élaboré par les Taïwanais au début des années 80. Surnommé “Milky Oolong” de manière internationale, il a aussi été récupéré par les plantations continentales du Fujian, terre ancestrale des wulong.

Enfin, le Tieguanyin (铁观音), plus connu que les deux autres, est un thé très floral, aux saveurs fraîches et végétales. Ce goût que j’imagine être celui de l’herbe fraîche me plaît beaucoup… mais un peu moins que l’éclat des saveurs d’un Languiren ou d’un Naixing Wulong. Il est très connu et très apprécié en Chine, son nom signifie Déesse en fer de la miséricorde: selon la légende, un homme se désolait du mauvais état du temple dédié à la déesse, n’ayant pas les moyens de le faire restaurer, il allait quand même régulièrement le nettoyer et y faire des offrandes. Pour l’en remercier, la déesse lui apparut en rêve et lui dit qu’il trouverait près de la statue une source de fortune; en se rendant au temple, il découvrit un bourgeon de thé sur la statue: il le planta et le repiqua pour ses amis. C’est ainsi que le Tieguanyin fut créé.

Petite précision pour ces trois thés: tous les arômes sont naturels… Aucun arôme artificel n’est ajouté !

Connaissez-vous les thés wulong, les appréciez-vous?

Au plaisir de partager avec vous les délices de ces dragons chinois!

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L’instant thé

A la lecture de ce blog, vous avez du vous rendre compte que je suis une grande adepte-buveuse-amatrice de thé – 茶 chá en chinois. Depuis que j’ai la chance de vivre en Chine, je ne bois que des thés chinois, qui sont de toute manière mes préférés à la base. Je ne vous livrerai pas ici un cours sur le thé, car un livre entier serait nécessaire, mais je souhaite partager avec vous mes récentes découvertes sur cette boisson, et vous décrire les thés que je vois très régulièrement, si ce n’est quotidiennement!

Avant tout un rapide tour d’horizons des thés, pour comprendre de quoi en parle, quand il est question de couleur de thé… En Chine, on peut distinguer cinq grandes familles: les thés blancs, les thés verts, les thés wulong, les thés noirs et les thés pu’er, en allant des moins oxydés au plus oxydés. L’oxydation, ou fermentation, est le phénomène qui entraine le noircissement des tissus végétaux, par exemple une peau de banane laissée à l’air. Plus le thé sera fermenté, plus il sera noir.
Les différentes sortes de thés ne proviennent pas de différentes espèces de théiers, comme on l’a longtemps cru en Occident, mais sont obtenues en traitant différemment les feuilles récoltées. A l’origine de tout thé: un arbuste unique, le théier, appelé aussi arbre à thé ou camélia chinois…

Les étapes de la fabrication des thés chinois sont les suivantes : cueillette, à la main; flétrissage – la feuille perd son eau; l’oxydation; le roulage, s’il y a, pour donner une forme spéciale à la feuille; et enfin la dessification (séchage), pour stopper la fermentation.

Revenons en détails sur les cinq familles de thés. En premier lieu, les thés blancs: le thé blanc est le résultat du simple séchage au soleil des feuilles, juste après leur cueillette. Les plus réputés sont ceux constitués de bourgeons, duveteux et magnifiques. Ils sont très riches en théine.

Le thé vert, riche en anti-oxydants, est constitué de feuilles séchées et roulées rapidement après la cueillette pour éviter toute oxydation. Elles ne sont pas fermentées et conservent donc un goût très végétal. Thé également riche en théine, c’est le plus bu au monde.

Les thés wulong, ou thés bleus-verts ou encore thés semi fermentés, sont les thés au goût les plus variés : fleurs, fruits, végétaux peuvent se retrouver dans ces infusions. Les feuilles sont cueillies, flétries et subiront une semi-fermentation. Selon son degré d’oxydation, un wulong peut être plus près des thés verts ou des thés rouges.

Les thés rouges subissent une fermentation longue pour que les feuilles s’oxydent et s’assombrissent. Ils sont appelés rouge par les Chinois (红茶) pour la couleur de l’infusion, s’opposant à la couleur verte des thés verts. Les Occidentaux les appellent thés noirs en se référant à la couleur des feuilles.  Si cette fermentation a transformé une partie des constituants du thé (changement de goût et de couleur), le thé noir possède toujours théine – généralement plus que le thé vert, et antioxydants – généralement moins que le thé vert.

Les thés pu’er, ou post-fermentés, sont très fermentés, ils ont un goût boisé, d’écorce et de terre humide. Les pu’er sont sensés vieillir plusieurs années pour atteindre leur maturité. On parle alors de pu’er cru (sheng). Depuis les années 70, en maîtrisant la température et le taux d’humidité, on obtient en quelques mois du pu’er cuit (shou).

Vous avez maintenant les notions de base pour parler thé, nous pouvons continuer le voyage: dans un tout prochain article, je vous parle de mes thés préférés, qui se situent côté wulong… et de nombreux autres articles autour du thé pourraient bien voir le jour: mes lectures à ce propos, sa préparation, les légendes qui l’entourent, les bienfaits réels ou supposés… tout un programme pour prolonger ces délicieux instants-thé !

Sources: Terre des thés, wikipedia, discussions à la Tea City

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Un peu d’économie…

… à lire du côté du Monde: sous le titre Chine-Amérique : comment la crise fait basculer la puissance économique mondiale. Je vous laisse avec la conclusion:

La rivalité sino-américaine est à la fois une lutte entre deux grandes nations mais aussi entre deux modèles : capitalisme totalitaire contre capitalisme démocratique. Dans un monde « post-américain », les Etats de droit devront relever ce défi économique, social, politique et stratégique.

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Portrait de Chine (6): Ye Shilan

Aujourd’hui nous partons à la rencontre de Ye Shilan (叶世兰), vendeuse de thés à Shanghai. Vous souvenez vous de la Tea City dont je vous parlais il y a quelques mois? et bien j’y viens de manière quasi religieuse tous les mois, surtout depuis que j’ai bien rencontré Ye Shilan… et cette-fois ci celle qui est devenue « ma » vendeuse exclusive a accepté de se dévoiler pour nous!

Qui es-tu?

Je suis Ye Shilan. Je suis moi-même… c’est tout!

D’où es-tu?

Je viens du Fujian.

Pourquoi es-tu venue à Shanghai? à quel moment?

Je suis arrivée en 2004, j’avais 18 ans. Je suis venue à Shanghai car j’avais l’impression que c’était mieux que chez moi, je suis venue pour gagner de l’argent, comme tout le monde qui vient ici vous le dira! Je suis venue avec ma grande sœur. J’ai commencé par travailler dans une boutique d’habits à Qipu lu, je suis entrée là-bas grâce à une connaissance. Mais j’étais jeune, je sortais à peine de l’école, je ne savais pas comment faire, je vendais peu, et mon patron n’était jamais content…

En 2006, par l’intermédiaire d’un de mes cousins, j’ai rencontré mon mari; je suis alors venue travailler ici. Mon mari vient aussi du Fujian et sa famille travaille dans le thé.

En quoi consiste ton travail?

Je vends du thé toute la journée, je commence à 9h et je termine vers 20h30, sept jours sur sept. J’aime bien mon travail: c’est très ouvert, je rencontre beaucoup de gens et j’aime boire du thé. Boire du thé, ça permet d’embellir, d’avoir une belle peau, de ne pas grossir… Je suis bien occupée tous les jours, et j’ai 2 enfants, de 4 ans et 18 mois, ce n’est pas toujours facile. Ils restent dans le boutique avec leur père et leur tante (le mari tient une boutique dans le même immeuble, un peu plus loin).

Comment as-tu appris ton métier?

Au début je ne savais rien, je me sentais très bête. Et puis j’ai observé mon mari et sa sœur, ils m’ont formée, m’ont aidée. Deux mois plus tard ça allait mieux. J’ai aussi pas mal appris dans les livres, comme ça je peux répondre aux questions de mes clients. J’ai beaucoup de clients étrangers, j’aime bien ça, je peux échanger avec eux. S’ils ne me posent pas de questions, ce n’est pas moi qui leur en pose, mais s’ils sont ouverts, on discute pas mal. Il y beaucoup de Japonais, et pas mal de Français aussi!

Souhaites-tu rentrer un jour dans le Fujian?

Non, je préfère Shanghai, c’est plus animé, plus développé. Chez moi l’économie ne marche pas bien, la vie n’est pas géniale.

Tes parents ne sont-ils pas tristes à cette idée?

Non, ils se sont habitués… Ce sont des paysans, ils ont une vie dure, ils travaillent encore. Pour eux, mes frères et sœurs et moi on a déjà réussi, on a une vie plus facile que la leur. Mon père a surtout eu une histoire difficile: il avait 10 ans pendant la Révolution Culturelle; il a perdu sa mère très jeune, il a vraiment eu beaucoup de problèmes à ce moment là… Pour nous c’était plus facile, même si c’était aussi dur: quand j’étais petite j’aidais mes parents dans les champs. J’ai été 9 ans à l’école, mais je n’étais pas douée. Je n’ai pas bien appris l’anglais et je n’écris pas très bien le chinois non plus…

Tu envoies de l’argent à tes parents chaque mois?

Non, ils ne veulent pas de notre argent. Quand on rentre pour le Nouvel An on leur fait des cadeaux. Et puis moi, en tant que fille, je m’occupe maintenant des parents de mon mari, et mon frère s’occupe de mes parents….

Quel est ton rêve?

Gagner beaucoup d’argent! Faire de plus en plus d’affaires et acheter une maison à Shanghai. Quand j’étais plus jeune, mon rêve c’était d’être ma propre patronne, maintenant c’est fait, alors je n’ai pas d’autre rêve pour le futur (elle rigole!).

Que penses-tu de la Chine d’aujourd’hui?

La Chine ne va pas très bien… Il y a beaucoup de choses à améliorer… Même s’il y a déjà eu beaucoup de progrès… Par exemple dans mon cas ma vie est vraiment mieux qu’avant, mais tout ne va pas bien… Il y a des inégalités d’une région à l’autre, beaucoup de pauvreté, certains n’ont même pas de quoi se nourrir… je n’ai pas d’exemples précis, mais il y a beaucoup de choses à changer.

Qu’aimerais-tu dire aux lecteurs de ce blog?

La Chine se développe et s’améliore très rapidement, les progrès sont énormes: venez en Chine voir par vous-mêmes!

Si jamais vous passez par la Tea City, 天山茶成 tiānshāncháchéng au 520, Zhongshanxi Lu (près de Wuyi lu), rendez-vous au stand 1063 pour rencontrer cette jeune femme fort sympathique, et ne ratez pas le Languiren, un thé Wulong aux notes de réglisse, un régal!

Les précédents portraits de Chine se trouvent ici: Juanjuan, Abby, Catherine, Woody & Wang Qing.

 

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Les galeries d’art de Moganshan lu

Le quartier des galeries d’art de Moganshan lu se situe juste au sud de la rivière Suzhou, dans le nord de Shanghai. A l’origine des entrepôts occupaient l’endroit et la municipalité a pensé les démolir pour les remplacer par des habitations, mais une autre vocation a été trouvée depuis: il y une quinzaine d’années des artistes s’y sont installés et des galeries et ateliers ont été ouverts au sein des entrepôts…

Je ne suis pas une grande admiratrice de l’art contemporain chinois, peut-être ne je ne l’apprécie pas à sa juste valeur, mais c’est pour moi surévalué et plutôt une mode passagère. En cherchant un peu, j’aurai quand même trouvé des expos qui m’auraient plus, mais ce jour-là l’envie n’y était pas: je me suis donc plus régalée à observer le quartier et l’aménagement extérieur que les galeries en elles-mêmes…

On croise ici des artistes, de riches Chinois au volant de grosses berlines, pas mal de touristes et même des mariés… signe certain de la popularisation de l’endroit !

J’ai repéré un endroit très sympa pour manger ou boire un verre: la Bandu Cabin. Elle se situe au 50 Moganshan lu, au rez-de-chaussée du Block 11. Ambiance détendue et sympathique, nourriture simple et pas chère,  il y a en plus des concerts de temps en temps, sûr, je repasserai un soir… et puis ce sera l’occasion de m’intéresser un peu plus à ce qui se trouve aussi dans les galeries !

Amateurs d’art ou simples curieux, je vous conseille la balade, en plus toutes les expositions sont en entrée libre…

Et vous, appréciez-vous ce petit « Dashanzi » shanghaïen? Dashanzi à Pékin est la référence en matière de zone industrielle réinvestie par les artistes, si vous ne connaissez pas vous en apprendrez plus ici

Au plaisir de vous lire !

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Shanghai dans 2000 ans d’histoire

Un mot pour vous signaler: la très bonne émission 2000 ans d’histoire était consacrée ce 6 septembre à l’histoire de Shanghai. L’occasion de (re)découvrir l’histoire de cette fascinante ville sous tous les projecteurs depuis quelques mois. Du « petit village de pêcheurs » originel à l’essor actuel, en passant par les Concessions, l’essor des années 1930 et le long déclin qui suivit: un siècle et demi de l’histoire unique de la Perle de l’Orient sont balayés dans cette émission en 30 minutes…

Vous pouvez l’écouter en ligne pendant 1 mois sur le site de France Inter en cliquant ici !

Et si vous préférez les ressources écrites, vous pouvez toujours aller voir du côté de wikipedia ou de ce livre dont je vous parlais il y a peu…

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