10 minutes.

Une idée surgit : écrire 10 minutes chaque jour au même moment, comme l’on prendrait la même photo tous les jours au même instant.
Et si ces 10 minutes prenaient place chaque matin après ma méditation ?
Ce matin, la forme d’un flot de pensées, mais demain peut-être des projets plus poétiques ? des éclats de quotidien, des « copeaux » ?
A suivre !

De ces quelques mots, jetés sur mon ordinateur un matin de confinement, est né un projet d’écriture très personnel : écrire chaque matin ou chaque jour, au moins 10 minutes. Pas vraiment un journal de bord, pas vraiment un travail pensé en vu d’être lue, mais avant tout un espace d’expression et de liberté que je m’offre depuis début avril.
Et je me suis finalement dit ce jour que cela pourrait vous intéresser d’en lire quelques feuillets. Voici donc quelques extraits de mes « 10 minutes ».

Lire la suite
La liberté d’écrire & Le vide et le tout.

Le plaisir d’écrire, la chance d’écrire, la liberté d’écrire.

Lire la suite
Le Chemin

Ce titre m’a été soufflé pendant ma méditation matinale.
Au lieu d’écrire « soufflé », mon doigt ripe et « souffré » s’affiche – j’y devine un lapsus écrit : mon âme me souffle que je peux partager ici quelques-unes de mes souffrances, alors j’inspire profondément, je laisse la sérénité des tulipes s’épanouissant devant moi et des oiseaux pépiant au loin m’envahir et je me lance.
Le Chemin ? Comment parler de mon chemin, sans tomber dans des généralités ou au contraire dans des dévoilements trop intimes ? Le sentier entre les deux est étroit et m’évoque un chemin de crête, un fil sur lequel danser en équilibre. Tentons…

Lire la suite
Du courage

Alors que je lis un entretien d’Alain Damasio, je tombe sur ces mots qui révèlent en moi l’irrépressible envie d’écrire sur le courage :

Ensuite, il faut résister à la peur. Et pour ça, ceux qui ont une parole publique — médias, politiques, artistes, penseurs — ont la responsabilité de travailler sur ces imaginaires de la trouille et de les inverser. Ce beau mot d’encourager : redonner courage. 

Lire la suite
28 jours
Le vivant (urbain) et moi.

Je réalise depuis le début du confinement à quel point je suis sensible aux éléments et au vivant qui m’entourent.
Je n’ai plus la chance d’habiter en pleine campagne comme au temps de ma tendre enfance, mais j’ai le luxe ultime d’avoir une terrasse en ville, terrasse donnant sur le toit végétalisé d’un immeuble voisin. En d’autres termes : j’ai au quotidien un accès extérieur et une vue largement dégagée.
Alors que le temps est suspendu et que les plages oisives, seule ou en compagnie de mes enfants, sont plus longues que jamais, je passe en ce printemps énormément de temps assise à ma terrasse à contempler les éléments et le vivant qui m’entourent.

Lire la suite
Lettre à mes fils

J’ouvre le brouillon de cet article sans savoir où il va me mener. Nous sommes confinés, je viens de sortir par ce frais et beau matin de printemps pour m’aérer l’esprit avant de m’attabler. Je ne sais encore sur quoi, mais je sais que j’ai le temps et la sérénité pour écrire. Je me prépare un doux café, j’allume une bougie. Que sa flamme calme et vivace guide mes mots…
Je désactive toutes les alertes. Je pose le titre « Lettre à mes fils » qui m’a été soufflé quelques jours plus tôt. Je ne suis pas sûre de savoir quoi écrire sur ce sujet… et je pense à écouter la « Lettre d’intérieur » de Wadji Mouawad que je n’ai pas pu écouter ce matin sur France Inter, en me disant qu’il m’inspirera sans doute une nouvelle fois.
Le croirez-vous ou non, sa lettre s’adresse à son petit garçon. Je suis émue, je l’écoute en entier, une seule fois, re-désactive tout, et me dresse devant la blancheur de ma page, prête à l’apprivoiser du bout du clavier.

Lire la suite