Catégorie : Voyaaages !

Bonne nouvelle : les ouvriers d'Asie se révoltent !

Voici un article tiré du Monde, ce n’est pas mon habitude de faire des reprises d’articles, mais je le trouve intéressant & j’ai voulu le partager ici…

Bonne lecture !

En matière sociale aussi, c’est en Asie que le monde se transforme à toute allure. Les pays asiatiques connaissent aujourd’hui des conflits sociaux de grande ampleur, alors qu’en Occident les salariés restent – pour l’instant – tétanisés par la crise, le chômage, la pression sur les salaires et les plans de rigueur budgétaire.

Au Bangladesh, la colère des ouvriers du textile ne retombe pas, malgré une hausse de 80 % du salaire mensuel minimum, passé de… 19 à 32 euros. Usines saccagées, manifestations violemment réprimées par un gouvernement qui, depuis vingt ans, a voulu faire de son pays un « eldorado » de l’habillement pour les fabricants étrangers.

Au printemps, en Chine, les salariés de Foxconn et de Honda avaient obtenu, à la suite de grèves très dures, des hausses de salaires de 30 % à 60 %.

Ces mouvements sociaux marquent la fin d’une grande illusion, largement répandue chez les économistes et les chefs d’entreprise occidentaux. A leurs yeux, l’Asie constituait un réservoir de main-d’oeuvre docile, quasi inépuisable et exploitable à l’infini. Il n’y avait donc guère à redouter de pressions salariales : le coût du travail était censé y rester dérisoire pendant des décennies.

C’était oublier un peu trop vite Marx, et la capacité de la classe ouvrière à se révolter contre « le capitaliste qui essaie continuellement d’abaisser les salaires à leur minimum physiologique ».

C’était surtout oublier qu’avec la forte croissance et la diffusion rapide de la richesse dans ces pays, leurs populations veulent goûter à cette prospérité matérielle qui les entoure au quotidien et les nargue. A cet égard, les conflits sociaux en Chine ou au Bangladesh sur les salaires expriment moins une révolte contre le système qu’une volonté d’en profiter enfin. Ils témoignent du désir des populations de bénéficier d’un bien-être dont elles ont été longtemps privées et qui est désormais à leur portée ; le désir, par exemple, pour les salariés de Foxconn, de posséder l’iPhone qu’ils fabriquent.

Ces conflits sociaux et les fortes augmentations des rémunérations qui en résultent en Asie sont une excellente nouvelle. Pas seulement d’un point de vue moral, avec la possibilité de sortir de l’extrême pauvreté et de la misère, ce qui a été le cas de plusieurs centaines de millions de Chinois depuis vingt ans. La mondialisation ne peut être durable que si elle est équitable, c’est-à-dire si elle favorise la convergence des niveaux de vie entre les différentes régions de la planète.

De façon beaucoup plus égoïste, la hausse des salaires en Asie est une aubaine pour les économies occidentales. Certes, les consommateurs devront payer un peu plus cher leurs vêtements. Mais les délocalisations dans les pays asiatiques vont devenir de moins en moins attractives au fur et à mesure que le coût du travail y progressera. En outre, tous ces salariés mieux payés constitueront peu à peu de nouveaux clients à qui vendre des sacs à main et des automobiles, ou de nouveaux touristes à accueillir. En se battant pour leurs salaires, les ouvriers chinois ou bangladais défendent aussi nos emplois.

Edito du Monde paru dans l’édition du 11.08.10

Quelques mots de plus par rapport à la Chine: si des grèves ou manifestations sont tolérées et / ou relayées par les médias, c’est car le gogov. chinois y trouve un intérêt : dans le monde d’après crise, ce ne sont plus les Occidentaux mais les Chinois qui sont – et surtout seront – les futurs clients de la production nationale, et l’augmentation des salaires en est la clé. Ces consommateurs et leur potentielle augmentation de pouvoir d’achat exponentielle sont pour le gogov. chinois une condition essentielle au maintien de l’équilibre de la Chine d’aujourd’hui…

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Shanghai l’ambitieuse

Lors de mon retour en France en juin, j’ai fait le plein de livres pour quelques mois, et particulièrement de livres sur la Chine, que j’ai du mal à trouver ici… Parmi eux se trouve Shanghai l’ambitieuse de Rachel Delcourt. Le sous-titre du livre Portrait de la capitale économique de la Chine annonce clairement le propos: il s’agit de livrer un portrait de la ville, et précisément à l’aube de l’Exposition Universelle – le livre est paru en avril 2010, et au rythme où évolue cette ville, c’est un point important. Cet essai condense en une centaine de pages des traits caractéristiques de Shanghai: après un rappel de l’histoire particulière de la ville, différents aspects de la ville et de ses habitants sont dépeints – relation avec gouvernement central, éducation, ambitions sociales et personnelles, us & coutumes plus ou moins policées, et bien sûr place prépondérante de l’argent…

Shanghai l’ambitieuse se lit facilement et intéressera particulièrement ceux qui connaissent peu ou pas la ville, ça les aidera à décoder plus rapidement les attitudes des gens de Shanghai. Pour ceux qui connaissent la ville, vous pouvez y apprendre des choses, mais cela ne révolutionnera ce que vous avez déjà pu observer au quotidien…

Détail très intéressant appris à la lecture de ces pages: Shanghai s’affaisse littéralement dans son sol, à cause d’une exploitation trop importante de ses eaux souterraines depuis les années 1930 et de la construction des tours et gratte-ciels: dans certaines zones, le niveau du sol a diminué jusqu’à 3 mètres!

Certaines personnes l’ont-elles lu? Au plaisir de lire vos avis à ce propos!

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Un week-end à Moganshan

Je rentre donc d’un séjour au cœur d’une forêt de bambous, et plus précisément d’un week-end à Moganshan (莫干山). Shanghai est une ville extraordinaire par bien des aspects mais c’est aussi une ville dans laquelle on se noie dans l’urbanité. N’ayant pas la chance d’avoir des vacances cet été, on s’est décidé pour une escapade à proximité de la ville. Et c’est avec un très bonne surprise que je me suis retrouvée en pleine nature ET au calme, à seulement 3 heures de transports de Shanghai: je précise qu’à l’échelle de la Chine c’est vraiment peu!

Dès les années 1880, cette montagne avait été choisie par les Occidentaux vivant à Shanghai pour en faire un endroit de villégiature. De nombreuses villas ont été construites, jusqu’à leur départ en 1949. Depuis quelques années, avec le réveil de Shanghai, l’activité touristique à l’attention des Occidentaux et des Chinois cette fois s’est à nouveau développée dans la région. Pour la petite histoire linguistique, 莫干山 Mògàn Shān tient son nom d’une légende d’un couple de jeunes gens ayant vécu sur cette montagne (les détails de l’histoire ont échappé à mes collègues), au début je pensai que cela signifiait la montagne qui n’est pas sèche, car pris mot à mot 莫干山 aurait pu bien vouloir dire cela…

Au programme de mes deux jours de détente: balades, balades et observation de la nature. J’avais réservé une chambre dans une auberge toute récente, Prodigy Outdoor. J’en ai beaucoup apprécié la situation, vraiment entourée de bambous, mais j’ai été un peu déçue par un accueil réduit au strict minimum. Je m’étais attendue à une ambiance genre « chambre d’hôtes » en France, je n’aurai pas du… Mais à part ce détail, c’était vraiment un bol d’air pur et de calme, autant dire le week-end idéal pour se rafraîchir les idées et les poumons!

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Portrait de Chine (5): Wang Qing

Cette semaine, nous rencontrons Wang Qing, « mon » Ayi… Pour les étrangers vivant en Chine, une Ayi est la personne qui fait le ménage chez eux et/ou garde les enfants, à la base ce terme signifie tante en chinois, mais il a bien évolué dans le jargon Laowai. Et mon ami et moi étant bien occupés par nos boulots respectifs, nous avons le luxe d’avoir une femme de ménage quelques heures par semaine.

Pour ce cinquième portrait, c’est la Chine de tout en bas que nous rencontrons. Rencontre, comme vous allez le voir, bouleversante, et qui reflète pourtant la vie de beaucoup, beaucoup de Chinois…

Qui es-tu?

Je m’appelle Wang Qing, j’ai 37 ans. Je suis Shanghaïenne depuis 3 mois (après des années dans une demi-illégalité, elle a obtenu le hukou de Shanghai, ou sorte de passeport interne à la Chine, obligatoire pour changer de lieu de vie). Mon mari est de Shanghai, je suis originaire du Jiangsu.

Pourquoi es-tu venue à Shanghai?

Je suis venue quand j’avais 15 ans. On était 5 enfants chez moi et on avait très peu d’argent. Mes parents étaient paysans. Mon père ne gagnait que 30 rmb par mois (équivalent de 3 euros). J’ai été envoyé à Shanghai avec mon grand frère.

Qu’as-tu fait à ce moment-là?

J’ai été employée par un restaurant pour faire la vaisselle. Je me levais à 2 heures du matin, et me couchais à 23 heures. J’avais un salaire de 80 rmb, c’était beaucoup: le loyer ne faisait que 16 rmb; on louait une grande pièce avec mon frère. Il n’y avait rien à l’intérieur, que 2 matelas sur le sol… Après j’ai travaillé dans un restaurant dans la rue. Je me levais encore à 2 heures du matin…

A 19 ans j’ai rencontré mon mari. Lui il avait 35 ans. Il avait eu une première femme et un enfant, mais comme j’étais très pauvre, je n’avais pas le choix. C’est une tante qui me l’a présenté. Il y avait plusieurs avantages: je pouvais rester à Shanghai, et si j’avais trouvé un mari à la campagne, il aurait été plus pauvre, ç’aurait été encore plus dur, il m’aurait sans doute battue… Mon mari est bien: il ne m’offre pas de fleur ni d’habits, mais il s’occupe de moi, il me sert, m’aide à porter mes sacs. Il est très simple.

A 20 ans j’ai eu ma fille. On ne pouvait pas s’en occuper, alors à 6 mois elle est partie chez ma mère. Là-bas, il fallait moins d’argent pour l’élever. Elle buvait de la soupe de riz, mais pas de lait. Ma mère l’a élevée pendant 3 ans et ma fille est venue à Shanghai quand elle savait marcher. Elle pouvait aller à l’école. A cette époque mon salaire était de 200 rmb.

Comment as-tu changé de travail?

Une voisine m’a demandé de faire des ménages chez elle. Ça a commencé comme cela. Sa fille m’a présenté à une entreprise et j’ai continué là-bas. C’était en 2001. Il y avait aussi beaucoup d’étrangers, et c’est ainsi que j’ai travaillé avec vous les étrangers. Et puis, ça a été des amis d’amis, comme pour toi.

Comment se passent tes journées?

Je me lève encore à 3 heures du matin, je commence par 2 ou 3 heures dans l’entreprise, et puis je vais travailler chez les gens. Je me repose le samedi, et les mardi et mercredi après-midis…

Comment se passe la relation avec ta fille?

Depuis le début, ça a été dur. Je n’ai pas d’autorité sur elle: elle me dit « je ne suis pas ta fille, ce n’est pas toi qui m’a élevé »… Il n’y a pas de solution. Elle n’écoute pas son père non plus. Elle ne vient vers moi que pour de l’argent. Elle me dit que je ne comprends pas sa vie: elle connaît les ordinateurs, et nous non. On a des points de vue différents sur la vie. On est vieux pour elle. Elle est très moderne… (Beaucoup de tristesse dans sa voix). Il n’y a vraiment pas de solution…

Quel serait ton rêve?

C’est très simple: avoir ma propre maison. Pas forcément grande, mais une maison où je puisse me reposer, et que je n’ai pas besoin de payer de loyer. Là on vit à 3 dans 18m2, on paye 1500 rmb…

Je souhaiterais aussi que ma fille ait un enfant pour qu’elle comprenne ses parents. Elle a honte de nous, elle préfèrerait qu’on ait de l’argent…

Que penses-tu de la Chine d’aujourd’hui?

Quelque chose ne va pas. Il y a un problème dans les mentalités, un problème de mœurs… Les jeunes ne veulent pas ressembler à leur famille. Ils ne réfléchissent pas à leur avenir… Les changements sont trop rapides. On n’y comprend plus rien. Ce qui se faisait avant en 10 ans se fait maintenant en 1 an… Je préfèrerais que ça ailler plus lentement, qu’on ait le temps de s’adapter…

Quel message aimerais-tu passer aux lecteurs de ce blog? Aux Français qui ne connaissent pas la Chine?

(Elle réfléchit)... Merci beaucoup. Vous essayez de comprendre la Chine, vous lisez des choses. Je ne suis qu’une parmi tant d’autres. Il y a beaucoup de choses en Chine que je ne comprends pas: je n’ai pas beaucoup eu l’occasion de lire. Merci beaucoup pour notre relation… de toutes les nationalités que je connais (coréen, japonais, italien…) c’est les Français que je préfère. Vous nous respectez, vous ne vous croyez pas au-dessus. Je suis très heureuse avec ma vie aujourd’hui: je vois des maisons différentes, et surtout j’aime mon travail car j’ai des contacts avec des gens différents.

Les précédents portraits de Chine se trouvent ici: Juanjuan, Abby, Catherine & Woody.

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Un dimanche à Qingdao

Un dimanche de juillet à Qingdao, en plus d’une bière en bonne compagnie, ça peut donner: de longues balades en ville, en évitant soigneusement les bains de foule sur la côte, de vieilles maisons allemandes légèrement délabrées mais toujours charmantes, des foules de mariés se faisant prendre en photo devant l’église catholique de la ville (après la plage des mariés, la place des mariés donc), et beaucoup de poissons et autres fruits de mer séchés à tous les coins de rue…

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Une bonne bière à Qingdao

Je rentre d’un séjour express à  Qingdao: devant m’y rendre pour rencontrer un fournisseur, j’ai rajouté un jour de tourisme, car j’avais gardé un très bon souvenir de la ville.

Meilleur moment de ce court séjour: une bière partagée sur le trottoir avec ces trois mamies. Wang Ayi – en haut – m’a interpellée dans la rue quand je passais devant son mini-stand de vente de bière au poids: je n’ai pas pu refuser face à un tel sourire, et s’en est suivi un bonne heure de papotage et de franche bonne humeur!

Si vous passez par Qingdao, allez la voir de la part de Lili, son petit commerce est dans la vieille ville, sur Sifang Lu au numéro 32.

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Portrait de Chine (4): Woody

Cette semaine, c’est Woody que nous rencontrons, il m’enseigne le chinois depuis plusieurs mois. Attention, il n’a pas sa langue dans sa poche !

Qui es-tu ?

Mon nom chinois est Hu Ding Bo, mon nom anglais est Woody. J’ai 25 ans, je viens du Sichuan (Yibing). Ma famille, c’est 2 personnes : ma mère et moi. J’ai fini mes études depuis 2 ans et j’ai étudié l’anglais.

Pourquoi es-tu venu à Shanghai ?

C’est par coïncidence. Après mes études, j’ai cherché du travail, et ce n’a pas été facile. J’ai trouvé du travail dans le Zhejiang, dans une entreprise qui fabrique des pompes à eau, c’était en juillet 2008. J’ai passé une semaine de vacances à Shanghai. Dans le Zhejiang, il n’y avait rien à faire : c’est loin de tout et il n’y a que des usines. Finalement j’ai quitté ce travail et je suis parti à Shanghai. Avant ça, je n’avais jamais imaginé que je pourrais aller y travailler.

J’y ai trouvé un travail : je suis devenu assistant pour une personne pour qui j’avais déjà fais des traduction quand j’étais dans le Sichuan. Aujourd’hui, je suis donc assistant et interprète. Mon travail me plait vraiment : je voyage beaucoup pour le business, je rencontre plein de personnes différentes, je fais plein de choses variées. Mon chef est un journaliste suisse pour des revues automobiles et technologiques.

Ta mère comprend-elle que tu vives à Shanghai ?

Elle ne comprend pas et n’est pas d’accord. Elle trouve que c’est trop loin et que le niveau de vie est trop élevé. Elle n’est jamais partie de chez elle, elle n’a pas confiance. Et elle aurait aimé que j’aie une vie de famille.

Justement, veux-tu des enfants ?

Je ne pense pas si loin… je n’arrive pas à me gérer moi même alors… et puis c’est trop de stress… et je me dis pourquoi pas partir vivre à l’étranger d’ici quelques années…

Vois-tu souvent ta mère?

Je n’ai pas de très bonnes relations avec elle. On a des points de vue différents sur la vie. Elle ne comprend pas ce que je veux, et ne me comprend pas tout court. Elle est très traditionnelle… on ne se parle pas beaucoup. On se voit une fois par an; je ne pense même pas rentrer cette année. On s’appelle une fois par mois. On se dit toujours les mêmes choses : elle me demande toujours si j’ai bien mangé, si la santé va bien… Elle me dit qu’il ne faut pas dépenser d’argent mais économiser pour acheter une maison. Elle est très matérialiste : elle ne pense qu’à l’argent.

Que fait-elle ? penses-tu qu’elle soit heureuse ?

Elle est retraitée, elle travaillait avant dans une usine de papier. Je pense qu’elle est heureuse : elle a une petite retraite qui lui permet de bien vivre. Il n’y a rien à faire dans sa ville, mais elle y est bien.

Revenons à toi : quel est ton rêve ?

Mon rêve ? depuis très longtemps, j’aurais aimer être designer dans la mode. Mais je n’ai pas eu le droit de choisir. Je n’avais pas l’argent pour. En Chine tu n’as pas le droit de choisir. Ma mère aurait voulu que je sois prof; je n’ai pas eu les moyens… Je me rends compte que plus le temps passe, plus mon rêve s’éloigne…

Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Les changements sont trop rapides… je ne sais pas. Il y a 2 mois, j’étais prêt à sortir tous les week-ends ; maintenant je n’en ai plus envie. Alors dans 10 ans, je ne peux pas dire…

Que penses-tu de la Chine ?

La Chine est un pays très bien. Je ne sais pas si c’est le plus beau pays, mais c’est un pays très bien. Les Chinois sont des gens bien aussi, même s’il y a pas mal de changements ces temps-ci, ce sont des gens bien.

Le problème c’est leemail hidden; JavaScript is required mais là… Il y a trop de différence entre ce qui est dit et ce qui est fait. Il faudrait un second email hidden; JavaScript is required, au moins il y aurait du changement.

Penses-tu pouvoir faire changer les choses ?

Oui, peut-être, mais je n’en aurai pas l’occasion.

Penses-tu que le email hidden; JavaScript is required peut évoluer ?

Ce gogov. est rusé. email hidden; JavaScript is required

Pour te donner une idée : dans ma petite ville (de 5 millions d’habitants!), un directeur d’un bureau de taxe d’une des neuf circonscriptions a été arrêté pour email hidden; JavaScript is required! il a été condamné à mort. Mais imagine ça à l’échelle du pays, car là c’est vraiment une petite ville… Je ne vois pas de solution pour changer les choses.

Zhu Rongji (voir ici) a essayé de faire changer les choses, vraiment. Il a fait trois choses bien : il a lutté massivement contre le chômage et a remis la Chine dans la croissance économique, il a régulé la bourse et a voulu lutter contre laemail hidden; JavaScript is required. Finalement il s’est fait détester par tout le monde…

Et tes proches partagent-ils ton point de vue ?

Mes amis sont tous d’accord. Si seulement on avait eu email hidden; JavaScript is required était de la campagne…

Que dirais-tu aux lecteurs de ce blog qui ne connaissent pas la Chine ?

Je leur dirais de vraiment se préparer à venir en Chine. Je ne leur conseillerai pas de rester dans des hôtels de luxe, juste pour quelques jours. Mais plutôt d’aller dans des endroits plus traditionnels, d’aller hors de Shanghai aussi. Dans les petites villes du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest et du centre de la Chine. De voir les minorités. De se faire des amis à la campagne et de voir comment ils vivent !

Les précédents portraits de Chine se trouvent ici: Juanjuan, Abby & Catherine

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