Je reprends la plume en ce 22 novembre 2015, 9 jours exactement après ce fameux vendredi 13. Il m’a fallu cette distance, ce temps de digestion pour oser me poser devant une page blanche. Longtemps, j’ai été sans voix.
J’ai de la chance: personne dans mon cercle proche n’a été touché, mais la peine et la lourdeur sont partout. « Comment ça va? », « J’espère que tu vas bien » dans une discussion ou dans un courriel n’ont jamais eu autant de sens. Les réponses souvent sont tristes, dans le « second cercle » de connaissance, les victimes sont nombreuses.
Cette période est triste et douloureuse. Une semaine après, ma peine a été ravivée avec l’attentat à Bamako, la ville de ma moitié. Encore, je suis sans voix.
Dans ce sombre océan, j’ai trouvé du réconfort dans des mots, des initiatives artistiques et personnelles. Mis bout à bout, ils redonnent espoir, et même foi en l’humanité…
Je partage avec vous ce pêle-mêle de mots qui m’ont fait du bien…